Riyad vu à travers le regard de femmes contemporaines

Woven Portraits est une exposition consacrée à la force, à la résistance et à la créativité des femmes de Riyad, avec en toile de fond le paysage socioculturel dynamique de la ville. (Photos: Loai El Kellawy)
Woven Portraits est une exposition consacrée à la force, à la résistance et à la créativité des femmes de Riyad, avec en toile de fond le paysage socioculturel dynamique de la ville. (Photos: Loai El Kellawy)
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Publié le Lundi 11 mars 2024

Riyad vu à travers le regard de femmes contemporaines

  • Woven Portraits est une exposition consacrée à la force, à la résistance et à la créativité des femmes de Riyad, avec en toile de fond le paysage socioculturel dynamique de la ville
  • Catherine Gfeller et Daniah al-Saleh sont parvenues à capter une forme d’essence esthétique, créant un véritable corpus d'expériences partagées

RIYAD: Les ambassades de France et de Suisse en Arabie saoudite et la fondation L’Art pur en collaboration avec l’Alliance française de Riyad ainsi que la curatrice libanaise Dalia Chabarek ont organisé le vernissage d’une exposition de photos des artistes Catherine Gfeller et Daniah Al Saleh. Cet événement s’inscrit dans le cadre des activités culturelles et artistiques du Festival de la francophonie.

Woven Portraits est une exposition consacrée à la force, à la résistance et à la créativité des femmes de Riyad, avec en toile de fond le paysage socioculturel dynamique de la ville. Elle sert de plate-forme pour honorer leurs diverses expériences, leurs aspirations et leur contribution au tissu social.  

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Woven Portraits est une exposition consacrée à la force, à la résistance et à la créativité des femmes de Riyad, avec en toile de fond le paysage socioculturel dynamique de la ville. (Photos: Loai El Kellawy)

L’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, a inauguré l’événement et a exprimé sa joie de prendre part à cette manifestation artistique originale. Il a rappelé combien il était important de collaborer et de partager nos expériences pour bâtir des passerelles culturelles et briser ainsi les frontières qui empêchent les peuples de se réunir.  

Woven Portraits explore la vie multiforme des femmes de Riyad en mettant en lumière leurs rêves, leurs défis et leurs triomphes, plongeant dans le tissage complexe de leurs expériences et de leurs rêves et montrant de quelle manière elles évoluent dans un paysage urbain en constante mutation tout en préservant leur identité et en forçant les voies du changement.  

Daniah al-Saleh confie à Arab News en français: «Ce qui m'intéresse, c'est que Catherine et moi avons discuté de la possibilité de faire quelque chose avec les femmes et la population féminine de Riyad. Et il ne s'agit pas seulement des femmes saoudiennes, mais de tout le monde, de toutes les femmes, expatriées, saoudiennes, non saoudiennes. Il s’agit de savoir ce que représente pour elles Riyad, cette ville étonnante.» 

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Woven Portraits est une exposition consacrée à la force, à la résistance et à la créativité des femmes de Riyad, avec en toile de fond le paysage socioculturel dynamique de la ville. (Photos: Loai El Kellawy)

«Et nous avons eu cette interview extraordinaire avec trente-sept femmes merveilleuses. Cette œuvre, par exemple, a pour titre “Through Her Eyes” (“À travers ses yeux”). Elle évoque le regard féminin et propose une réflexion sur la manière dont une femme regarde lorsqu'elle pense et réfléchit en tant qu'identité féminine.» 

«Il ne s'agit donc pas d'une identité saoudienne, mais d'une identité féminine à laquelle tout le monde peut s'identifier, que chacun peut comprendre, qu'elle regarde vers le haut, pensant, réfléchissant, ou qu'elle regarde vers le bas, se concentrant sur ses propres émotions» 

«Avec Catherine, le chemin a été long. Nous avons travaillé sur ce projet, sur l'idée de l'exécution, sur la résidence et sur les arts pendant un an exactement. C'était vraiment un honneur de travailler avec elle, d'apprendre à la connaître. Nous sommes devenues intimes. Et nous avons partagé tant d'expériences extraordinaires… Le fait de collaborer sur des sujets qui nous passionnent est un atout supplémentaire qui donne de la force à cette exposition.»  

«Même si nous avons abordé les entretiens de différentes manières, l'exposition a quelque chose de cohérent. Il y a une sorte de flux qui vous permet de passer d'une pièce à l'autre. L'expérience que j'ai vécue avec Catherine a été extraordinaire. J'ai vraiment hâte de collaborer avec elle à l'avenir», nous livre Daniah al-Saleh. 

Catherine Gfeller et Daniah al-Saleh sont parvenues à capter une forme d’essence esthétique, créant un véritable corpus d'expériences partagées.  

«Le plus intéressant a été d'explorer le monde des femmes, et surtout d’analyser la façon dont les femmes, avec les changements intervenus dans la société, réagissaient face à cette grande révolution qui est en train de naître. J'ai découvert Daniah grâce à son magnifique travail à AlUla», révèle Catherine Gfeller à Arab News en français. 

«J'ai considéré que collaborer avec une artiste saoudienne était une bonne façon d'échanger nos points de vue. Je me suis dit que, à deux, il serait plus facile d’interviewer trente-sept femmes toutes très différentes, qui représentent différentes générations, différents backgrounds, différents pays. C’est la raison pour laquelle nous les avons invités à la Fondation L’Art pur», poursuit l’artiste. 

«Nous disposions de notre atelier portatif. Elles sont toutes venues, et, à chaque fois, nous avions un protocole assez précis. Nous posions les mêmes questions à chacune d’elles et elles nous répondaient, évoquant leur vie, leurs sentiments et leurs émotions, leur relation à Riyad, la manière dont elles avaient trouvé leur ancrage. Nous leur demandions si leurs émotions avaient changé par rapport à la situation sociale.» 

«Ensemble, nous avons tissé une galerie de portraits de femmes saoudiennes contemporaines à un moment précis. Mais, dans dix ans peut-être, ce projet fera date, on pourra s'y référer en disant: “Voilà où en était la société saoudienne grâce au témoignage de toutes ces femmes qui nous ont très généreusement ouvert leur cœur.”» 

«Il est intéressant de constater que nous étions proches. Catherine avait des questions différentes des miennes. Elle a davantage centré son intérêt sur les émotions comme l'amour, le ressentiment, la colère», explique Daniah al-Saleh. 

«Moi, je me concentrais plutôt sur la relation de ces femmes à Riyad pour comprendre comment la capitale de l’Arabie saoudite noue une relation avec nos existences propres», précise-t-elle encore. 

À partir de thèmes comme la solitude, la recherche d'un foyer, le chagrin, le pardon, les interprétations des artistes offrent un aperçu de la complexité de la condition féminine dans la ville. Elles invitent les spectateurs à considérer le paysage socioculturel plus large et à découvrir les histoires et les expériences des femmes présentées à l’occasion de cette exposition. 

Grâce à des présentations immersives, les visiteurs ont été invités à réfléchir sur leur propre perception de la féminité, de l'identification et de la communauté. Woven Portraits est un hommage aux femmes de Riyad. Cette manifestation permet de faire entendre leurs voix et de célébrer leur contribution inestimable à la société. 

 


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.
 


La musique européenne séduit le public à Riyad

Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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Deuxième édition de la Semaine européenne de la musique Riyad (Photo Huda Bashatah)
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  • Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens.
  • Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

RIYAD : En coopération avec les ambassades des États membres de l'UE et la Commission saoudienne de la musique, la délégation de l'Union européenne à Riyad lance la deuxième édition de la Semaine européenne de la musique en Arabie saoudite.

Cet événement inédit dans le Royaume fait suite au succès de l'édition inaugurale de 2024 et permettra au public de Riyad d'assister à de nombreux concerts d'artistes européens, allant du classique au moderne, en passant par le folklore et la musique contemporaine.

Le festival se déroulera du 27 avril au 2 mai 2025 au Saudi Music Hub et proposera cinq concerts d'artistes originaires de différents pays européens. L'Italie, l'Autriche, le Portugal, l'Allemagne et la Grèce seront représentés.

Il y en aura pour tous les goûts musicaux. L'affiche comprend notamment le Quartetto Sincronie, un quatuor à cordes italien de renom, le Duo Sonoma, un duo de sœurs autrichiennes de renommée internationale, ainsi que la célèbre chanteuse grecque Marianna G.

Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE
Christophe Farnuad, ambassadeur de l'UE (Photo Huda Bashatah) 

auprès du Royaume d'Arabie saoudite, a commenté l'événement : « Nous sommes très fiers d'organiser la deuxième Semaine européenne de la musique, après le succès de notre première édition, et de réaffirmer notre engagement à contribuer au paysage culturel dynamique du Royaume. »

La musique est un langage universel puissant qui transcende les frontières et unit des personnes d'horizons différents. Je ne vois donc pas de meilleur moyen, pour l'Europe et l'Arabie saoudite, de renforcer les échanges culturels et le dialogue entre les peuples que par le biais de notre appréciation mutuelle de la musique.

Nous sommes ravis de nous associer une fois de plus au Saudi Music Hub, dont le site exceptionnel est l'hôte idéal pour cet événement culturel. »

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 et, au fil des ans, a gagné en confiance et en expérience, se faisant connaître du grand public qui a apprécié à maintes reprises la sensibilité et la profondeur d'un programme de concert particulièrement raffiné. À Riyad, ils ont interprété des morceaux de Claudio Monteverdi, Franz Joseph Haydn et Giacomo Puccini. 

Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011
Le quatuor Sincronie joue ensemble depuis 2011 (Photo Huda Bashatah) 

Selon l'ambassade d'Italie en Arabie saoudite, les Saoudiens sont curieux et très intéressés par notre musique. Il est donc important de développer le dialogue musical entre les deux pays.

Duo Sonoma, c'est le croisement de nombreux genres mélangés pour créer des mondes sonores stylistiquement libres, expressifs et imaginatifs.

Leur parcours musical a commencé dès l'enfance et s'est développé au cours des vingt dernières années pour donner lieu à une interaction unique. Les deux sœurs ont essayé de nombreux instruments différents durant leur enfance et aiment toujours expérimenter de nouvelles idées.

En 2018, elles ont commencé à présenter leurs compositions originales à un public plus large. Leur premier album, « I », a été largement et favorablement accueilli sur la scène musicale autrichienne au printemps 2021. Leur nouvel album, II, sorti en juillet 2024, renforce encore leur son unique et inimitable. Il marie des instruments classiques à de nouveaux sons et une diversité rythmique.

Marianna G. a représenté la Grèce au Concours Eurovision de la chanson en 1989 avec la chanson To dikó sou astéri et en 1996 avec Emís foráme to himóna anixiátika.

Chanteuse portugaise de renommée internationale, Lara Martins est l'une des plus grandes artistes de son pays. Cette artiste allie l'excellence de son instrument vocal à une grande sensibilité et à un grand talent dans les domaines musical et dramatique.

Cette polyvalence lui permet de briller avec la même maîtrise dans le chant lyrique, l'opéra ou le théâtre musical. Depuis près de dix ans, elle est l'une des principales vedettes de la production du Fantôme de l'Opéra dans le West End de Londres.

Né en 1986 à Alcobaça, Daniel Bernardes commence le piano à l'âge de cinq ans. En 2002, il joue avec Hybrid Jazz Machine. En 2003, il suit les cours de composition d'Emmanuel Nunes et, en 2004, participe au festival de jazz du théâtre.

Daniel a suivi les cours de musique de Stockhausen en Allemagne, puis s'est installé à Paris pour étudier avec Marian Rybicki à l'École normale de musique. Il a également travaillé avec Jean Fassina. En 2005, il a remporté le deuxième prix du concours national de piano du Maroc et a été invité à se produire à la salle Cortot.

Sa polyvalence de pianiste et de compositeur lui vaut plusieurs concerts sur les plus grandes scènes portugaises ainsi que des commandes d'œuvres pour les plus grands solistes. En 2013, il participe aux ateliers de composition de Marc-André Dalbavie et écrit Música para um poema de Mário Cesariny pour orchestre de chambre.

La Semaine européenne de la musique vise à faire découvrir au public local la richesse de la scène musicale européenne, à mettre en lumière la diversité culturelle de l'UE et à tisser des liens entre les professionnels de la musique européens et saoudiens.

Outre des concerts passionnants, la Semaine européenne de la musique comprendra également des rencontres entre les artistes européens invités et les musiciens locaux, afin de favoriser les échanges et le partage d'expériences.

Tous les concerts et ateliers sont gratuits. Pour plus d'informations sur le programme et pour réserver des billets,la délégation de l'Union européenne à Riyad invite le public à consulter ses comptes sur les réseaux sociaux.