KSrelief lance un projet alimentaire pour le Ramadan au Yémen et en Indonésie

KSrelief a également lancé un projet de panier alimentaire à Jakarta en collaboration avec le Conseil national de la Zakat d'Indonésie. (Photo fournie)
KSrelief a également lancé un projet de panier alimentaire à Jakarta en collaboration avec le Conseil national de la Zakat d'Indonésie. (Photo fournie)
KSrelief a également lancé un projet de panier alimentaire à Jakarta en collaboration avec le Conseil national de la Zakat d'Indonésie. (Photo fournie)
KSrelief a également lancé un projet de panier alimentaire à Jakarta en collaboration avec le Conseil national de la Zakat d'Indonésie. (Photo fournie)
KSrelief a également lancé un projet de panier alimentaire à Jakarta en collaboration avec le Conseil national de la Zakat d'Indonésie. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 09 mars 2024

KSrelief lance un projet alimentaire pour le Ramadan au Yémen et en Indonésie

  • Le projet coïncide avec le mois sacré du Ramadan et vise à distribuer une aide alimentaire à 4 240 familles nécessiteuses dans la région
  • L'ambassadeur saoudien en Indonésie Faisal ben Abdallah Al-Amoudi a assisté à la cérémonie d'inauguration

RIYAD : L'organisation humanitaire saoudienne KSrelief a lancé un projet de distribution de paniers alimentaires pour 2024 dans le district de Hajar, dans le gouvernorat du Hadramout au Yémen.

Le projet coïncide avec le mois sacré du Ramadan et vise à distribuer une aide alimentaire à 4 240 familles nécessiteuses dans la région.

KSrelief a également lancé un projet de paniers alimentaires à Jakarta en collaboration avec le Conseil national de la zakat d'Indonésie.

L'ambassadeur saoudien en Indonésie Faisal ben Abdallah Al-Amoudi a assisté à la cérémonie d'inauguration.

L'objectif principal du projet est de distribuer 7 965 paniers alimentaires dans quatre régions indonésiennes : Java Ouest, Jakarta Est, Java Centre et Banten. L'initiative bénéficiera à environ 4 700 personnes.

Cette initiative fait partie du système de projets humanitaires et de secours de l'Arabie saoudite, que KSrelief met en place pour aider les pays dans le besoin et assurer la sécurité alimentaire de leurs citoyens.

Par ailleurs, une équipe de volontaires médicaux de KSrelief s'est récemment rendue dans des hôpitaux de l'est de l'Uruguay pour évaluer la situation et participer à des activités médicales.

L'ambassadeur saoudien en Uruguay, Eyad ben Ghazi Hakim, a rencontré l'équipe pour discuter de l'importance de développer les efforts humanitaires entre les deux pays.

L'équipe et l'ambassadeur ont rencontré la ministre uruguayenne de la Santé publique, Karina Rando, et d'autres hauts fonctionnaires du ministère.

Les deux parties ont discuté de la coopération médicale en Uruguay entre KSrelief et le ministère de la Santé.

Le Royaume organise des programmes de bénévolat similaires par l'intermédiaire de KSrelief afin de soutenir le secteur de la santé dans les pays en difficulté et d'améliorer les services médicaux offerts aux patients.

KSrelief a distribué 369 paniers alimentaires à des groupes de personnes déplacées et nécessiteuses à Dongola, dans l'État du Nord du Soudan, au bénéfice de 1 987 personnes.

Un service d'ambulance financé par KSrelief de l'association sociale Subul Al-Salam dans le district de Miniyeh, au nord du Liban, continue de répondre aux besoins des malades et des blessés.

Au cours de la semaine écoulée, 57 missions ont été effectuées, notamment le transport de patients vers et depuis les hôpitaux, et ainsi que celui des personnes blessées dans des accidents.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.