GCAA, Etihad Airways et Thales signent un accord de coopération pour optimiser les opérations de vol

Le 8 mars, la General Civil Aviation Authority (GCAA), Etihad Airways et Thales ont signé un protocole d'accord (MoU) pour collaborer à la réduction de l'impact climatique dans la région. (Photo fournie)
Le 8 mars, la General Civil Aviation Authority (GCAA), Etihad Airways et Thales ont signé un protocole d'accord (MoU) pour collaborer à la réduction de l'impact climatique dans la région. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 13 mars 2024

GCAA, Etihad Airways et Thales signent un accord de coopération pour optimiser les opérations de vol

  • Le 8 mars, la General Civil Aviation Authority (GCAA), Etihad Airways et Thales ont signé un protocole d'accord (MoU) pour collaborer à la réduction de l'impact climatique dans la région.
  • L'optimisation des opérations de vol est l'un des principaux moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre des vols individuels effectués par le secteur du transport aérien commercial.

ABOU DHABI: L'industrie de l'aviation aux Émirats arabes unis (EAU) a connu une croissance fulgurante depuis ses débuts, émergeant comme un leader mondial en termes de connectivité aérienne. Les EAU ont consolidé leur position en tant que hub aérien clé dans le paysage postpandémique, réaffirmant leur statut parmi les principaux acteurs mondiaux de l'aviation.

Le secteur du transport aérien est pleinement conscient de son impact sur l'environnement et s'engage à réduire ses émissions de carbone à zéro d'ici 2050, la durabilité environnementale étant une priorité absolue.

Pour relever ce défi mondial, l'un des moyens les plus efficaces d'obtenir des résultats consiste à optimiser les opérations de vol, afin de permettre aux utilisateurs de l'espace aérien de choisir les plans de vol les plus efficaces en suivant des itinéraires plus directs, en ajustant leurs profils de vol en temps réel et en utilisant des outils numériques pour favoriser une meilleure collaboration entre les utilisateurs de l'espace aérien et les prestataires de services de navigation aérienne (ANSP).

Grâce à ce protocole d'accord, la GCAA, Etihad Airways et Thales testeront les solutions développées par Thales dans le cadre de son offre "Thales Orchestrator for Eco-Friendly Trajectories", permettant aux utilisateurs de mettre en œuvre des trajectoires optimisées de manière simple, rapide et efficace.

"Cette initiative s'inscrit dans la continuité de l'engagement des Émirats arabes unis en faveur de la durabilité, et elle est en accord avec le thème de l'année 2024, qui sera consacrée à la durabilité. Elle souligne l'engagement de la GCAA envers les priorités nationales et la méthodologie du gouvernement, tout en remplissant nos engagements internationaux au sein de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), en particulier l'annonce récente à Dubaï du Cadre mondial pour le carburant de l'aviation, qui fixe un objectif ambitieux de réduction des émissions mondiales de l'aviation de 5% d'ici 2030," a déclaré Saif Mohammed Al Suwaidi, Directeur Général de la GCAA.

"Etihad est honoré de faire partie de cette initiative novatrice qui s'aligne parfaitement sur l'engagement des Émirats arabes unis, qui incarne l'essence de l'Année de la Durabilité en 2024. En travaillant aux côtés de la GCAA et de Thales, cela témoigne d'un engagement collectif à atténuer l'impact climatique de l'aviation, en parfaite harmonie avec l'agenda visionnaire 2031 des Émirats arabes unis," a confirmé Mohammad Al Bulooki, Directeur de l'exploitation chez Etihad Airways.

Par ailleurs, Abdelhafid Mordi, PDG de Thales aux Émirats arabes unis a annoncé: "Nous sommes très fiers de collaborer avec Etihad Airways et GCAA dans leur ambition d'atténuer l'impact climatique de l'aviation et de contribuer à la vision des Émirats arabes unis pour 2031. Nos innovations en termes d'avionique et d'opérations de vol sont largement motivées par notre volonté de rendre l'aviation de plus en plus durable, réduisant ainsi l'impact climatique du transport aérien civil." 


Sept accords technologiques avec les États-Unis pour accélérer l’IA saoudienne

Sept accords technologiques avec les États-Unis pour accélérer l’IA saoudienne
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  • La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC

WASHINGTON : L’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle (SDAIA) a signé sept accords stratégiques avec des entreprises technologiques américaines de premier plan dans le cadre des efforts visant à accélérer la transformation numérique du Royaume et à développer ses capacités en intelligence artificielle (IA).

Les accords ont été signés en marge du Forum d’investissement saoudo-américain à Washington DC, qui a rassemblé des hauts responsables, dignitaires, PDG et cadres de grandes entreprises saoudiennes et américaines, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La cérémonie de signature a été dirigée par le président de la SDAIA, Abdullah Alghamdi, a ajouté la SPA.

Ces accords couvrent un large spectre de collaborations visant à renforcer l’infrastructure des données, développer les compétences nationales et promouvoir l’adoption de l’IA dans des secteurs clés.

Dans le cadre d’un partenariat, Supermicro travaillera avec la SDAIA sur des solutions serveur, la conception de centres de données, des événements centrés sur l’IA, des programmes de formation et des initiatives d’apprentissage en ligne destinées à développer l’expertise locale.

Dell coopérera avec la SDAIA pour accélérer l’adoption des technologies IA grâce à l’amélioration de l’infrastructure, au transfert de connaissances et à des initiatives de renforcement des capacités nationales.

Un accord distinct avec Accenture permettra aux deux parties d’échanger leur expertise pour renforcer les capacités de leadership en IA. Le partenariat comprend le développement des infrastructures de données et d’IA, le soutien à la transformation de la main-d’œuvre et la sensibilisation du public à l’importance de l’adoption de l’IA.

La collaboration de Cisco se concentrera sur l’accélération de la transformation numérique dans le secteur public, la promotion d’initiatives IA et le développement d’environnements de centres de données évolutifs et dotés d’IA.

L’accord-cadre de la SDAIA avec Boomi renforcera l’innovation au sein de l’écosystème IA du Royaume grâce au développement de centres de données IA alimentés par la technologie Boomi, ainsi qu’à des programmes plus larges d’échange de connaissances.

SambaNova soutiendra la SDAIA à travers des événements conjoints, des camps de formation, le partage de connaissances et des campagnes de sensibilisation pour renforcer les capacités nationales en IA et en données.

Par ailleurs, GitLab explorera des opportunités conjointes dans le développement des compétences, les projets d’innovation, les solutions commerciales et l’expansion de la portée mondiale des applications IA développées en Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


BNP Paribas rehausse ses objectifs de solidité financière et bondit en Bourse

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués. (AFP)
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  • Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués
  • Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%

PARIS: Le groupe bancaire français BNP Paribas gagnait plus de 5% jeudi matin à la Bourse de Paris, après avoir annoncé qu'il visait un ratio de solvabilité supérieur d'ici 2027.

Son titre prenait 5,79% vers 08H15 GMT, à 70,93 euros, en première place d'un CAC 40 en hausse de 1,13%. BNP Paribas table désormais sur un "ratio CET1 fixé à 13% à l'horizon 2027".

Plus ce ratio est élevé, plus une banque est capable d'absorber, grâce à son capital, des pertes liées à des crédits non honorés ou à des investissements risqués.

Une banque peut améliorer ce ratio soit en augmentant ses fonds propres, par exemple en mettant en réserve ses bénéfices ou en émettant des actions, soit en réduisant ses crédits et investissements risqués.

Les exigences de CET1 applicables aux banques françaises se situent généralement entre 9% et 10%.

BNP Paribas vise aussi une amélioration "continue" de son coefficient d'exploitation, un indicateur de rentabilité qui rapporte les coûts fixes au produit net bancaire (équivalent du chiffre d'affaires pour les banques).

L'objectif est qu'il atteigne 61% en 2026 et 58% en 2028, "un engagement fort de maîtrise des coûts", selon le communiqué.

BNP Paribas souhaite par ailleurs rester "à l'écoute de [ses] actionnaires grâce à une politique de distribution attractive et disciplinée", a expliqué Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, cité dans un communiqué.

Le groupe a aussi annoncé qu'il lancerait courant novembre son programme de rachat d'actions de 1,15 milliard d'euros, dans le cadre de sa distribution du résultat de 2025.


Quatre banques françaises accusées par des ONG de financer la déforestation en Amazonie

Les ONG Reclaim Finance et Canopée ont pointé du doigt jeudi les groupes bancaires BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole et Société Générale pour leurs prêts à deux négociants de soja, dont Cargill, accusés de se fournir auprès de fermiers qui ont déforesté au Brésil. (AFP)
Les ONG Reclaim Finance et Canopée ont pointé du doigt jeudi les groupes bancaires BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole et Société Générale pour leurs prêts à deux négociants de soja, dont Cargill, accusés de se fournir auprès de fermiers qui ont déforesté au Brésil. (AFP)
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  • Entre janvier 2024 et août 2025, BNP Paribas, Crédit Agricole et le groupe BPCE ont été impliqués conjointement dans trois opérations (prêt ou obligation) avec Bunge pour un montant total de 4,3 milliards de dollars, a relevé Reclaim Finance
  • BNP Paribas a également prêté 1,5 milliard de dollars à Cargill en octobre 2024 et la Société Générale a participé à une opération de prêt à Bunge de 3,2 milliards de dollars en mars 2024, toujours selon les ONG

PARIS: Les ONG Reclaim Finance et Canopée ont pointé du doigt jeudi les groupes bancaires BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole et Société Générale pour leurs prêts à deux négociants de soja, dont Cargill, accusés de se fournir auprès de fermiers qui ont déforesté au Brésil.

Les deux négociants, les géants de l'agroalimentaire américains Bunge et Cargill, ont cumulé 200 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2024.

Les ONG ont comparé la localisation des zones déforestées en Amazonie, cartographiées par le réseau MapBiomas, qui surveille par satellite l'occupation des sols, et celle des entrepôts de Bunge et Cargill, recensés par les cadastres brésiliens.

Les associations ont remarqué qu'à 273 reprises, ces silos étaient situés à moins de 50 kilomètres de fermes implantées sur des champs déforestés, suggérant que Bunge et Cargill s'y approvisionnent.

Or, entre janvier 2024 et août 2025, BNP Paribas, Crédit Agricole et le groupe BPCE ont été impliqués conjointement dans trois opérations (prêt ou obligation) avec Bunge pour un montant total de 4,3 milliards de dollars, a relevé Reclaim Finance.

BNP Paribas a également prêté 1,5 milliard de dollars à Cargill en octobre 2024 et la Société Générale a participé à une opération de prêt à Bunge de 3,2 milliards de dollars en mars 2024, toujours selon les ONG.

BNP Paribas a indiqué à l'AFP que ses clients devaient avoir mis en oeuvre l'objectif "zéro déforestation" d'ici à fin 2025. "La conformité des clients avec cette politique sera évaluée (...) courant 2026", a indiqué à l'AFP la banque.

En l'occurrence Bunge et Cargill ont pris des engagements pour éliminer la déforestation d'ici à fin 2025.

Côté Société Générale, leur politique de lutte contre la déforestation "inclut des critères d'exclusion spécifiques pour les clients opérant dans les chaînes de valeur du soja en Amérique du Sud", a affirmé à l'AFP l'entreprise.

Crédit Agricole a également indiqué avoir pris des engagements "zéro déforestation", et suivre leur mise en oeuvre auprès des clients.

Le groupe BPCE a lui critiqué vivement le travail des deux ONG, fustigeant des "chiffres invérifiables, sans méthodologie explicite", ni "preuve apportée", et ajoute qu'il "publiera sa démarche sur la déforestation fin 2025".

L'Amazonie joue un rôle majeur contre le réchauffement climatique via l'absorption de carbone. C'est un des principaux thèmes de la COP30 à Belém, au Brésil, qui s'achève vendredi.

Un moratoire signé en 2006 bannit la commercialisation du soja issu de terres déboisées en Amazonie après 2008.