Thales renforce sa présence en Arabie saoudite en se concentrant sur les secteurs de la défense et de l'aviation civile

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Publié le Dimanche 02 juillet 2023

Thales renforce sa présence en Arabie saoudite en se concentrant sur les secteurs de la défense et de l'aviation civile

  • Selon un cadre supérieur, l'entreprise s'étend également dans des domaines tels que la sécurité, l'aviation civile et l'enseignement supérieur
  • En marge du salon du Bourget, la présidente de Thales International, a déclaré que l'organisation ne souhaite pas seulement soutenir le secteur de la défense du Royaume, mais qu'elle entend également étendre ses activités à d'autres domaine

PARIS : La multinationale de défense et de génie civil Thales est déterminée à renforcer sa présence en Arabie saoudite et à étendre ses activités pour aller de pair avec l'initiative Vision 2030 du pays, a déclaré à Arab News l'une des figures de proue de l'entreprise.

 

En marge du salon du Bourget, Pascale Sourisse, présidente de Thales International, a déclaré que l'organisation ne souhaite pas seulement soutenir le secteur de la défense du Royaume, mais qu'elle entend également étendre ses activités à d'autres domaines tels que la sécurité, l'aviation civile et l'enseignement supérieur.

Thales est une entreprise spécialisée dans des domaines tels que la défense et la sécurité, l'aéronautique et l'espace, l'identité numérique et la sécurité. Elle est actuellement présente dans 68 pays et emploie 77 000 personnes.

 

La société est un partenaire de confiance en Arabie saoudite depuis plus de 50 ans. Elle a régulièrement renforcé sa présence dans la région, explique Sourisse, en poursuivant : « Le premier secteur dans lequel nous opérons en Arabie saoudite est celui de la défense.

 

« Nous soutenons toutes les forces armées d'Arabie saoudite : l'armée de l'air, l'armée de défense ainsi que l’armée de terre et les forces maritimes, ce qui représente une présence très forte.

 

Conformément à la stratégie Vision 2030 visant à diversifier l'économie du Royaume notamment dans les secteurs non-pétroliers, Thales a créé en 2020 une coentreprise avec Saudi Arabian Military Industries, appelée SAMI Thales Electronic System, dans le but de renforcer les capacités et de produire localement l'ensemble de la chaîne de valeur en Arabie saoudite.

 

Sourisse a souligné la nécessité d'une chaîne d'approvisionnement saoudienne solide : « Il est important d'avoir suffisamment d'acteurs issus de la chaîne d'approvisionnement saoudienne, et pas seulement d'une chaîne d'approvisionnement provenant de l’étranger.

 

 

Soulignant l'objectif de répondre aux besoins des clients, en particulier dans le domaine de la défense aérienne et des communications radio, Thales prévoit d'élargir son équipe d'ingénieurs en Arabie saoudite à plus de 300 ou 400 personnes au cours des deux prochaines années.

 

Cette approche ambitieuse fait écho à la détermination de l'entreprise à exécuter les projets qui lui sont attribués et à fournir une assistance complète à la base installée, et ce directement depuis l’Arabie Saoudite.

Si la défense est le secteur dominant de Thales en Arabie saoudite depuis des décennies, l'entreprise étend son champ d'action à d'autres secteurs.

 

Elle a fourni des systèmes de sécurité pour les lieux saints de La Mecque et de Médine et a récemment été sélectionnée pour fournir des solutions de sécurité pour le site archéologique d'AlUla, dans le nord-est de l'Arabie saoudite. Thales étudie également les possibilités de fournir des solutions de sécurité pour des projets tels que NEOM et la mer Rouge.

 

Sourisse a souligné l'importance des exportations à partir de l'Arabie saoudite : « Les compétences et les capacités que nous développons en Arabie saoudite ne sont pas uniquement destinées à servir le marché saoudien ».

En intégrant ces capacités dans son réseau mondial, Thales vise à répondre aux besoins des clients au-delà du Moyen-Orient, renforçant ainsi sa position de leader mondial.

Au cours de l'entretien, Sourisse a fait la lumière sur la contribution de Thales à l'aviation civile et à la gestion du trafic aérien.

L'entreprise travaille en étroite collaboration avec l'Autorité générale de l'aviation civile du Royaume pour développer des activités dans ces domaines. L'un des principaux produits de la société dans ce contexte est « Flight to Gate », qui utilise des capteurs biométriques pour identifier directement les personnes.

Sourisse explique : « Lorsque vous utilisez cette solution conçue pour être de bout en bout, vous pouvez vous enregistrer chez vous. Vous donnez les informations nécessaires, et ensuite, grâce aux solutions biométriques, vous pouvez être identifié aux points de contrôle.

« Cela permet à l'opérateur de réduire d'au moins 30 % le temps passé aux points de contrôle. Il est donc très efficace de gérer les flux de passagers et de s'assurer que leur expérience est nettement améliorée. En effet, ils n'ont plus à faire la queue trop longtemps aux points de contrôle ».

La technologie et l'innovation restent au cœur de l'approche de Thales. L'entreprise s'appuie sur l'IA et les solutions numériques pour optimiser ses systèmes, améliorer l'expérience de l’utilisateur et garantir une sécurité optimale.

En outre, Thales accorde une grande importance au développement durable et entend continuer à renforcer les aspects écologiques de ses solutions.

Pascale Sourisse, présidente de Thales International
Pascale Sourisse, présidente de Thales International

Sourisse a souligné l'engagement de Thales dans la recherche et le développement, avec un investissement annuel de plus de 4 milliards d'euros.

Pour garantir une main-d'œuvre qualifiée, l'entreprise collabore avec des universités et organise des programmes de formation internes afin de doter les ingénieurs des connaissances spécifiques requises pour leurs talents, leurs produits et leurs solutions.

La diversité et la parité homme-femme sont également au premier plan des préoccupations de Thales. Mme Sourisse se réjouit d'avoir identifié des femmes ingénieurs très motivées et compétentes en Arabie saoudite et a exposé le plan de l'entreprise visant à recruter davantage de talents féminins.

 

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Thales n'est pas la seule entreprise française à voir des opportunités de croissance dans le Royaume
Thales n'est pas la seule entreprise française à voir des opportunités de croissance dans le Royaume

Le salon du Bourget a vu la signature d'un accord entre SAMI et la société aérospatiale française Safran qui aidera Aircraft Accessories & Components Co – une filiale de la société de défense saoudienne – à lancer des services de réparation pour les trains d'atterrissage des principaux hélicoptères tels que le Super Puma et le Cougar.

Tout comme Sourisse, le PDG de SAMI, Walid Abukhaled, a tenu à souligner l'importance de ces accords pour le renforcement de la capacité de production du Royaume.

S'adressant à Arab News pendant le salon de l'aéronautique, il a déclaré : « Lors de la pandémie de COVID-19, tous les OEM (fabricants d'équipements d'origine) ont connu d'énormes problèmes avec les chaînes d'approvisionnement, non seulement dans le secteur de la défense, mais aussi dans l'industrie automobile, l'industrie alimentaire et bien d’autres. Je pense que l'Arabie saoudite sera un atout considérable pour tous ces équipementiers ».

Il a ajouté : « Nous avons déjà travaillé et discuté avec tous nos partenaires et d'autres équipementiers, et il existe de réelles opportunités. Nous les annoncerons lors du salon mondial de la défense qui se tiendra en février 2024... Nous expliquerons comment les entreprises saoudiennes s'intègrent dans les chaînes d'approvisionnement mondiales ».

Le dirigeant a rappelé que SAMI a pour objectif de devenir l'une des 25 premières entreprises de défense au niveau mondial d'ici 2030.

L'initiative Vision 2030 de l'Arabie saoudite prévoit la production locale de plus de 50 % des dépenses en équipements militaires, le transfert de connaissances et de technologies, et le développement d'une expertise nationale dans les domaines de la fabrication, de la maintenance, de la recherche et du développement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

En bref

La société est un partenaire de confiance en Arabie saoudite depuis plus de 50 ans, renforçant régulièrement sa présence dans la région

  • En 2020, Thales a créé une coentreprise avec Saudi Arabian Military Industries, appelée SAMI Thales Electronic System, dans le but de renforcer les capacités et de produire localement l'ensemble de la chaîne de valeur en Arabie saoudite
  • Alors que la défense est le secteur dominant de Thales en Arabie saoudite depuis des décennies, l'entreprise étend son champ d'action à d'autres secteurs
  • Elle a fourni des systèmes de sécurité pour les lieux saints de La Mecque et de Médine et a récemment été sélectionnée pour fournir des solutions de sécurité pour le site archéologique d'AlUla
  • Thales étudie également les possibilités de fournir des solutions de sécurité pour des projets tels que NEOM et la mer Rouge

Gaza: une délégation du Hamas en Egypte reçoit une proposition de cessez-le-feu 

Le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa (à gauche) écoute le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty (au centre) s'exprimer lors d'une conférence de presse organisée du côté égyptien du poste-frontière de Rafah, à Rafah, le 18 août 2025. (AFP)
Le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa (à gauche) écoute le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty (au centre) s'exprimer lors d'une conférence de presse organisée du côté égyptien du poste-frontière de Rafah, à Rafah, le 18 août 2025. (AFP)
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  • "La délégation du Hamas, dirigée par Khalil al-Hayya au Caire, a reçu une nouvelle proposition des médiateurs égyptiens et qataris pour un cessez-le-feu", a indiqué à l'AFP le responsable palestinien, qui a souhaité l'anonymat
  • Il a précisé que la proposition "se base sur celle de l’envoyé américain (Steve) Witkoff, qui prévoit une trêve de soixante jours et la libération des prisonniers israéliens en deux vagues"

LE CAIRE: Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a reçu au Caire de la part des médiateurs une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué à l'AFP un responsable palestinien proche du dossier.

Ce texte reprend les grandes lignes d'une précédente proposition américaine prévoyant une trêve de 60 jours et la libération, en deux étapes, d'otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza.

"La délégation du Hamas, dirigée par Khalil al-Hayya au Caire, a reçu une nouvelle proposition des médiateurs égyptiens et qataris pour un cessez-le-feu", a indiqué à l'AFP le responsable palestinien, qui a souhaité l'anonymat.

Il a précisé que la proposition "se base sur celle de l’envoyé américain (Steve) Witkoff, qui prévoit une trêve de soixante jours et la libération des prisonniers israéliens en deux vagues".

"La proposition est un accord-cadre pour lancer des négociations sur un cessez-le-feu permanent. Le Hamas tiendra des consultations internes au sein de sa direction" et avec les dirigeants d'autres groupes alliés sur la nouvelle proposition, a-t-il ajouté.

Le Hamas avait annoncé la semaine dernière qu'une délégation de haut niveau se trouvait au Caire pour des discussions avec des responsables égyptiens sur les efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza après plus de 22 mois de conflit ayant entraîné une situation humanitaire catastrophique.

Avec le Qatar et les Etats-Unis, l’Egypte participe à la médiation entre Israël et le Hamas, mais ces pays n'ont pas obtenu de percée depuis une trêve de courte durée plus tôt cette année.

Le ministre des Affaires étrangères égyptien Badr Abdelatty a confirmé la présence en Egypte d'une délégation palestinienne et d'une autre du Qatar, précisant que le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, se trouvait également actuellement en Egypte en vue "d'exercer une pression maximale sur les deux parties" pour un accord.

Il a indiqué, lors d'une conférence de presse à Rafah, à la frontière entre Gaza et l'Egypte, que ces délégations intensifiaient "les efforts afin de mettre fin aux assassinats et à la famine systématiques et pour préserver le sang du peuple palestinien innocent".

L'ONG Amnesty International a affirmé lundi dans un communiqué qu'Israël menait dans la bande de Gaza, un territoire assiégé, une "campagne de famine délibérée".

La semaine dernière, M. Abdelatty avait déclaré que Le Caire travaillait avec le Qatar et les Etats-Unis pour négocier une trêve de 60 jours "avec la libération de certains otages et de certains détenus palestiniens, ainsi que l’acheminement sans restriction de l’aide humanitaire et médicale vers Gaza".


L'émissaire américain appelle Israël à agir après que le Liban a fait un «premier pas» pour désarmer le Hezbollah

L'émissaire américain Tom Barrack a déclaré lundi que le gouvernement libanais avait fait "un premier pas" pour désarmer le Hezbollah pro-iranien, et estimé qu'il revenait désormais à Israël de faire sa part pour appliquer le cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre. (AFP)
L'émissaire américain Tom Barrack a déclaré lundi que le gouvernement libanais avait fait "un premier pas" pour désarmer le Hezbollah pro-iranien, et estimé qu'il revenait désormais à Israël de faire sa part pour appliquer le cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre. (AFP)
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  • Il s'agit de la première visite au Liban de M. Barrack depuis que, sous pression des Etats-Unis et face aux craintes d'une intensification des attaques israéliennes au Liban, le gouvernement libanais a chargé début août l'armée de préparer un plan visant
  • Cette décision s'inscrit dans le cadre de l'application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine qui a mis fin le 27 novembre à plus d'un an de conflit entre le Hezbollah et Israël dont deux mois de guerre ouverte

BEYROUTH: L'émissaire américain Tom Barrack a déclaré lundi que le gouvernement libanais avait fait "un premier pas" pour désarmer le Hezbollah pro-iranien, et estimé qu'il revenait désormais à Israël de faire sa part pour appliquer le cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre.

Il s'agit de la première visite au Liban de M. Barrack depuis que, sous pression des Etats-Unis et face aux craintes d'une intensification des attaques israéliennes au Liban, le gouvernement libanais a chargé début août l'armée de préparer un plan visant à désarmer d'ici la fin 2025 le Hezbollah, fondé et financé par l'Iran et ennemi juré d'Israël.

Cette décision s'inscrit dans le cadre de l'application du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre à plus d'un an de conflit entre le Hezbollah et Israël dont deux mois de guerre ouverte.

"Je pense que le gouvernement libanais (...) a fait un premier pas. Ce qu'il nous faut maintenant, c'est qu'Israël ait un engagement réciproque", a déclaré M. Barrack à l'issue d'une rencontre avec le président libanais Joseph Aoun.

L'accord de cessez-le feu prévoit le retrait du Hezbollah de la zone située au sud du fleuve Litani et le démantèlement de ses infrastructures militaires, en contrepartie du renforcement du déploiement de l'armée libanaise et des Casques bleus de l'ONU.

Il prévoit également un retrait israélien du sud du Liban. Mais Israël maintient des troupes dans cinq positions frontalières qu'il juge stratégiques, et mène régulièrement des frappes chez son voisin.

Interrogé à propos d'un retrait des troupes israéliennes du Liban et d'un arrêt des "violations" de l'accord, M. Barrack a affirmé qu'il s'agissait "exactement de la prochaine étape".

"Dans les semaines à venir, vous verrez des progrès de tous les côtés", a-t-il assuré.

"Cela signifie une vie meilleure pour les populations" dans la région, a-t-il déclaré.

Le mouvement chiite, seule faction libanaise autorisée à conserver ses armes après la guerre civile au Liban (1975-1990), a rejeté la décision du gouvernement de le désarmer. Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, l'a accusé vendredi de "livrer" le pays à Israël en prenant cette mesure.

Israël affirme cibler au Liban des infrastructures du mouvement, qu'il accuse de tenter de se reconstituer, et menace d'étendre ses opérations militaires si les autorités libanaises échouent à le désarmer.

Le Hezbollah est sorti très affaibli de la guerre en 2024 contre Israël, qui a détruit une partie de son arsenal et décimé sa direction. Après avoir dominé pendant des années la vie politique au Liban, son influence a depuis nettement reculé.


Gaza: Amnesty International estime qu'Israël mène «une campagne de famine délibérée»

Amnesty International avait accusé en avril les autorités israéliennes de commettre un "génocide en direct" à Gaza, allégations qualifiées de "mensonges sans fondement" par le ministère des Affaires étrangères israélien. (AFP)
Amnesty International avait accusé en avril les autorités israéliennes de commettre un "génocide en direct" à Gaza, allégations qualifiées de "mensonges sans fondement" par le ministère des Affaires étrangères israélien. (AFP)
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  • Cette campagne détruit "systématiquement la santé, le bien-être et le tissu social" à Gaza
  • Pour l'ONG, les témoignages qu'elle a recueillis confirment que "la combinaison mortelle de la faim et de la maladie n'est pas une conséquence malheureuse des opérations militaires israéliennes" à Gaza

JERUSALEM: Israël mène à Gaza une "campagne de famine délibérée", estime Amnesty International dans un communiqué publié lundi alors que l'ONU et de nombreuses ONG ne cessent de mettre en garde contre une famine imminente dans le territoire palestinien en guerre.

Cette campagne détruit "systématiquement la santé, le bien-être et le tissu social" à Gaza, écrit l'organisation de défense des droits humains après avoir mené des entretiens avec 19 Palestiniens de Gaza vivant dans des camps de déplacés et deux membres du personnel médical traitant des enfants souffrant de malnutrition.

Sollicitée par l'AFP pour une réaction, les Affaires étrangères et l'armée israéliennes n'ont pas immédiatement réagi.

Pour l'ONG, les témoignages qu'elle a recueillis confirment que "la combinaison mortelle de la faim et de la maladie n'est pas une conséquence malheureuse des opérations militaires israéliennes" à Gaza.

"C'est le résultat intentionnel de plans et de politiques qu'Israël a conçus et mis en oeuvre, au cours des 22 derniers mois, pour infliger délibérément aux Palestiniens de Gaza des conditions de vie calculées pour entraîner leur destruction physique – ce qui fait partie intégrante du génocide en cours d'Israël contre les Palestiniens à Gaza", ajoute-t-elle.

Amnesty International avait accusé en avril les autorités israéliennes de commettre un "génocide en direct" à Gaza, allégations qualifiées de "mensonges sans fondement" par le ministère des Affaires étrangères israélien.

Le Cogat, organe du ministère de la défense israélien gérant les affaires civiles dans les Territoires palestiniens occupés, a estimé le 12 août qu'il n'y avait "aucun signe de phénomène de malnutrition généralisée" dans la bande de Gaza, réfutant des chiffres du mouvement islamiste palestinien Hamas sur les décès dus à la malnutrition.

Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaques sans précédent du Hamas sur le territoire israélien, Israël assiège à Gaza 2,4 millions de Palestiniens, qu'il a soumis début mars à un blocus humanitaire total, ensuite allégé en mai puis de nouveau fin juillet face aux critiques internationales.

Le territoire palestinien, totalement dépendant de l'aide humanitaire, est menacé d'une "famine généralisée", selon l'ONU, qui appelle à l'"inonder" d'aide.