L’artiste primée Pipilotti Rist présente une exposition hors du commun à Doha

Pixel Forest Transformer, 2016, est une installation audio-vidéo réalisée par Pipilotti Rist. (Photo fournie)
Pixel Forest Transformer, 2016, est une installation audio-vidéo réalisée par Pipilotti Rist. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 14 mars 2024

L’artiste primée Pipilotti Rist présente une exposition hors du commun à Doha

  • L’exposition «Electric Idyll», organisée par Massimiliano Gioni, également commissaire de la 55e Biennale de Venise en 2023, propose un voyage multisensoriel revigorant à travers la nature, le genre et la technologie
  • «Je pense que l’on pourrait décrire le travail de Pipilotti Rist comme une réflexion sur la technologie et les médias»

DOHA: En pénétrant dans la galerie Fire Station de Doha, l’un des principaux espaces artistiques de la capitale qatarie, vous découvrirez un espace faiblement éclairé, composé d’un lit, de fauteuils et d’un éclairage psychédélique. Des œuvres d’art murales et des rideaux complètent l’ensemble, tandis que de la musique est diffusée par des haut-parleurs. 

Les visiteurs oublieront le monde extérieur en découvrant l’exposition baptisée «Electric Idyll» de l’artiste suisse Pipilotti Rist, conçue comme un «diorama hypnotique», selon les notes de l’exposition, ou comme un paysage numérique et physique global représentant un royaume de rêves hors du commun. L’exposition comprend de nouvelles pièces juxtaposées à certaines de ses œuvres les plus célèbres, notamment son film de 1997 Ever is Over All, qui a valu à Mme Rist le prestigieux prix du meilleur jeune artiste à la Biennale de Venise en 1997. 

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 Pipilotti Rist est une artiste suisse. (Photo fournie) 

«Electric Idyll», organisée par Massimiliano Gioni, également commissaire de la 55e Biennale de Venise en 2023, propose un voyage multisensoriel revigorant à travers la nature, le genre et la technologie. 

Cette exposition, qui se tiendra jusqu’au 1er juin 2024, constitue la deuxième plus grande production de Pipilotti Rist à Doha, après l’installation Your Brain to Me, My Brain to You (2022), qui sera exposée au Musée national du Qatar jusqu’au 30 avril 2024. 

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Pixelwald Motherboard (Pixelforest Mutterplatte), 2016, Pipilotti Rist. (Photo fournie) 

«Nous avons abordé cette exposition comme un complément à l’exposition du Musée national», explique M. Gioni à Arab News. «Nous nous sommes attachés à présenter une vue d’ensemble de la carrière de Pipilotti Rist, avec des œuvres qui s’étendent des années 1990 à aujourd’hui. Cependant, à la différence d’une exposition traditionnelle, dans laquelle les œuvres seraient montrées l’une après l’autre dans des salles individuelles ou de manière chronologique, nous avons travaillé avec l’artiste pour créer une installation totale, une sorte d’environnement enveloppant — ou un espace immersif, comme certains aiment à le dire — dans lequel des œuvres de différentes périodes sont montrées comme dialoguant les unes avec les autres. Il s’agissait de créer un espace qui constitue presque une œuvre d’art totale, mêlant vidéos, sons, lumières, mobilier et design.» 

Massimiliano Gioni a mis l’accent sur l’aspect immersif et expérientiel de l’exposition. 

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Pixelwald Motherboard (Pixelforest Mutterplatte), 2016, Pipilotti Rist. (Photo fournie) 

«Le public est invité à utiliser et à habiter les installations. Ainsi, l’exposition vit grâce à la présence du public, qui entre littéralement dans l’exposition et en devient partie intégrante», souligne-t-il. 

À l’intérieur de la galerie Fire Station, un groupe de visiteurs se rassemble sur des canapés et des fauteuils, riant et discutant. L’œuvre de Mme Rist est déjà devenue un lieu de socialisation et de collaboration. 

«Je pense que l’on pourrait décrire le travail de Pipilotti Rist comme une réflexion sur la technologie et les médias: elle nous invite à réfléchir à la manière dont les technologies façonnent nos rêves et nos visions et à considérer la technologie non pas comme une expérience solitaire et aliénante, mais plutôt comme une opportunité communautaire et participative», indique M. Gioni à Arab News

«Il y a aussi dans son travail une volonté claire de nous faire prendre conscience de la beauté et de la complexité de l’univers. La façon dont son appareil photo caresse les plantes et les arbres ou les rivières et les lacs nous incite à repenser notre relation à la nature et à l’univers», ajoute-t-il. «La façon dont Pipilotti Rist crée des espaces qui accueillent le public est aussi une invitation à considérer l’art comme un lieu où nous nous réunissons pour élargir notre conscience.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.