Un artiste saoudien réimagine la capitale du Royaume en pixels lumineux

L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
L'artiste saoudien Khaled Makshoush a réalisé une série d'images de la capitale du Royaume, des chantiers de construction aux grues, en passant par les rues emblématiques de la capitale et le désert serein aux couleurs de terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)
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Publié le Dimanche 03 mars 2024

Un artiste saoudien réimagine la capitale du Royaume en pixels lumineux

  • Khaled Makshoush puise son inspiration dans la transformation de l'Arabie saoudite
  • Selon Makshoush, l'art est important pour la société car il nous apprend à nous connaître

RIYAD : L'artiste saoudien Khaled Makshoush maîtrise les dessins en pixels pour réimaginer des scènes saoudiennes dans une forme d'art personnelle, apaisante et contemporaine.

Les jeux vidéo indépendants et de style rétro utilisent des dessins en pixels pour créer un design coloré et visuel, mais avec sa tablette et son stylet, l'artiste basé à Riyad capte une variété de vues, des sites de construction avec des grues aux rues emblématiques de la capitale et au désert serein de couleur terre cuite.

Makshoush a déclaré à Arab News qu'il était motivé par la transformation du Royaume et sa complexité : « Je suis inspiré par les scènes urbaines de Riyad, le paysage industriel et le paysage désertique de l'Arabie saoudite en général ».

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L'artiste saoudien Khaled Makshoush capture une variété de vues de la capitale du Royaume, des chantiers de construction avec grues aux rues emblématiques de la capitale et au désert serein de couleur terre cuite. (Pixel Art par Khaled Makshoush)

L'art de Khaled Makshoush est empreint d'un pouvoir de transmission qui découle de son processus de création. Il explique : « Dans mon art, j'explore l'atmosphère d'un lieu. Par exemple, si un lieu m’inspire, je me demande ce qui, dans ce lieu, me fait éprouver ces émotions et ces sentiments ».

Les couleurs sont un sujet important dans l'art de Makshoush ; il mélange une palette vibrante, ce qui donne un dessin audacieux et accrocheur.   

« En général, je commence par quelques couleurs qui indiquent la sensibilité ou l'atmosphère de la peinture, puis j'essaie de trouver des relations avec d'autres couleurs qui peaufinent ou complètent cette sensibilité ».

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Khaled Makshoush, artiste saoudien

L'art de Makshoush s'inspire du développement rapide de Riyad, qui met en scène la vie urbaine trépidante de la capitale du Royaume. « J'essaie de laisser ma vie et ma culture s'exprimer organiquement en suivant mon sens personnel du monde », explique-t-il.

Ses incursions dans le paysage urbain stimulent son imagination créatrice et les scènes et les moments qu'il vit deviennent les sujets de ses œuvres : « Marcher et conduire dans Riyad me donne toujours de l'inspiration et une idée pour mon travail artistique. Il est intéressant de voir à quel point la ville évolue rapidement tout en conservant son caractère unique, que j'aime toujours refléter ».

Quand tout bouge et change si vite, il est important de voir et de comprendre ce que les gens ressentaient à un moment donné.

Khaled Makshoush, artiste saoudien

 

« Ma première œuvre d'art de Riyad, ‘Early Evening‘, évoque la dernière phase du coucher de soleil dans la ville et ma dernière œuvre d'art de Riyad, ‘Cranes‘, est inspirée par les immenses grues que je vois à Riyad et par la façon dont elles brillent presque pendant la nuit. Des sujets très différents, mais une seule ville, et c'est ce qui me plaît. »

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L'artiste saoudien Khaled Makshoush a capté une variété de vues de la capitale du Royaume, des chantiers de construction avec des grues aux rues emblématiques de la capitale et au désert serein de couleur terracotta. (Pixel Art par Khaled Makshoush)

Makshoush crée de nouveaux mondes qui lui sont propres, en s'inspirant de ceux qui existent déjà. Ses œuvres ne se contentent pas de reproduire ce qu'il voit à Riyad : il y ajoute des touches de sa propre interprétation tout en saisissant l'essence saoudienne : « Toutes ces scènes saoudiennes n'existent pas vraiment, mais je suis heureux que les gens s'y reconnaissent encore. »

Il affirme avoir reçu des réactions encourageantes de la part de la communauté locale : « Je dirais que c'est toujours amusant quand je dessine une scène de Riyad et que des gens me disent qu'ils reconnaissent presque l'endroit, mais qu'ils ne savent pas où exactement ».

Selon Makshoush, l'art est important pour la société car il nous apprend à nous connaître : « Surtout aujourd'hui, alors que tout bouge et change si vite, il est important de voir et de comprendre ce que les gens ressentaient à une certaine époque. À quoi ressemblaient les choses, ce que les gens ressentaient, quelle était l'ambiance, comment les gens voyaient les choses... L'art est le meilleur moyen de répondre à ces questions. »

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.


Art Basel Qatar dévoile les détails de sa première édition prévue en 2026

M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
M7 à Doha, où se déroulera une partie de l'événement. (Fourni)
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  • Art Basel Qatar lancera sa première édition en février 2026 à Doha, avec 87 galeries, 84 artistes et neuf commandes monumentales dans l’espace public
  • L’événement mettra fortement l’accent sur la région MENASA, autour du thème « Becoming », explorant transformation, identité et enjeux contemporains

DUBAÏ : Art Basel Qatar a révélé les premiers détails de sa toute première édition, qui se tiendra en février 2026, offrant un aperçu du secteur Galleries et de son programme Special Projects, déployé dans le quartier de Msheireb Downtown Doha.

Aux côtés des présentations de 87 galeries exposant les œuvres de 84 artistes, Art Basel Qatar proposera neuf commandes monumentales et in situ investissant les espaces publics et les lieux culturels de Msheireb. Conçus par le directeur artistique Wael Shawky, en collaboration avec le directeur artistique en chef d’Art Basel Vincenzo de Bellis, ces projets répondent au thème central de la foire : « Becoming » (« Devenir »).

Couvrant la sculpture, l’installation, la performance, le film et l’architecture, ces projets interrogent les notions de transformation — matérielle, sociale et politique — en abordant le changement environnemental, la migration, la mémoire et l’identité. Parmi les artistes participants figurent Abraham Cruzvillegas, Bruce Nauman, Hassan Khan, Khalil Rabah, Nalini Malani, Nour Jaouda, Rayyane Tabet, Sumayya Vally, ainsi que Sweat Variant (Okwui Okpokwasili et Peter Born). Parmi les temps forts annoncés : l’installation vidéo immersive en 3D de Bruce Nauman à M7, la projection monumentale en plein air de Nalini Malani sur la façade de M7, et le majlis évolutif imaginé par Sumayya Vally, conçu comme un espace vivant de rencontre et de dialogue.

Le secteur Galleries réunira des exposants issus de 31 pays et territoires, dont 16 galeries participant pour la première fois à Art Basel. Plus de la moitié des artistes présentés sont originaires de la région MENASA, confirmant l’ancrage régional de la foire. Les présentations iront de figures majeures telles que Etel Adnan, Hassan Sharif et MARWAN à des voix contemporaines comme Ali Cherri, Ahmed Mater, Sophia Al-Maria et Shirin Neshat.

Des galeries de l’ensemble de la région seront représentées, y compris celles disposant d’antennes dans les États du Golfe, notamment au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

Le Moyen-Orient élargi et l’Asie seront également présents, avec des galeries venues du Liban, de Turquie, d’Égypte, du Maroc, de Tunisie et d’Inde.

Art Basel Qatar se tiendra du 5 au 7 février 2026, à M7, dans le Doha Design District et dans plusieurs autres lieux de Msheireb Downtown Doha.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com