L’aventure scientifique et spirituelle de l’artiste conceptuelle libanaise Nadia Saïkali

Nadia Saïkali devant l’une de ses œuvres avec son mari (à droite) et le galeriste Claude Lemand en 2016. (Photo fournie)
Nadia Saïkali devant l’une de ses œuvres avec son mari (à droite) et le galeriste Claude Lemand en 2016. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 14 mars 2024

L’aventure scientifique et spirituelle de l’artiste conceptuelle libanaise Nadia Saïkali

  • Nadia Saïkali voulait que le public aille au-delà de la peinture et des visuels et ressente des émotions
  • Pour quelqu’un qui a accompli tant de choses, le nom de Saïkali n’est peut-être pas aussi connu de nos jours qu’il devrait l’être

DUBAÏ: L’artiste conceptuelle libanaise, Nadia Saïkali, est l’une des rares personnes qui parviennent à allier sciences et spiritualité.

Née en 1936, elle a mené une vie remarquable. Elle a enseigné à l’Académie libanaise des beaux-arts et à l’Université libanaise. Elle s’est mariée deux fois (avec un Gallois et un Français), a exposé son travail à l’international (du Brésil à l’Iran), a conçu des meubles et s’intéresse beaucoup au bouddhisme, à la géographie et à la géologie.

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Nadia Saïkali, Métamorphoses, 1986. (Photo fournie)

«Elle n’est pas seulement une artiste… elle a contribué à l’écosystème artistique au Liban», déclare à Arab News la codirectrice du prochain Musée d’art de Beyrouth (BeMA), Juliana Khalaf Salhab. «L’un de ses étudiants (au Liban), le célèbre peintre Jamil Molaeb, soutient qu’elle était une enseignante à l’esprit libre et qu’elle ne prenait donc pas l’art au sérieux. Elle n’était pas stricte en matière de formation en art classique; elle voulait que les artistes trouvent leur propre esprit intérieur.»

Le travail personnel de Saïkali, qui était une coloriste avec un penchant scientifique, sera exposé au BeMA. Lorsqu’elle était enfant, l’artiste achetait des fournitures pour la clinique dentaire de son père et ces matériaux auraient influencé sa pratique ultérieure. Elle a, par exemple, réalisé de l’art cinétique, combinant fibre de verre et électricité.

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Nadia Saïkali, Empreinte autoportrait. Île sanctuaire, 1986. (Photo fournie)

Dans ses peintures texturées, Saïkali a soigneusement expérimenté la couleur et les gestes, esquissant des scènes surnaturelles se rapportant à la nature et à l’astrologie avec une touche de liberté et de sensualité.

«Elle voulait que le public aille au-delà de la peinture et des visuels et ressente des émotions», note Salhab.

Au milieu des années 1970, Saïkali s’est installée en France «par hasard». Elle suivait une formation à Paris lorsque la guerre civile au Liban a soudain éclaté en 1975. Depuis, elle est restée en France et a régulièrement fait l’objet d’une couverture médiatique nationale. Mais elle a également continué à exposer son travail dans son pays natal.

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Nadia Saïkali, Silex millénaire, 1983. (Photo fournie)

Pour quelqu’un qui a accompli tant de choses, le nom de Saïkali n’est peut-être pas aussi connu de nos jours qu’il devrait l’être.

«Je pense que la plupart des artistes de sa génération ont en quelque sorte disparu de l’histoire, parce que pendant la guerre, tout le monde est tombé dans l’oubli et, après la guerre, les gens pensaient déjà à autre chose. Aujourd’hui, notre génération essaie de faire revivre l’histoire. Et je pense que, petit à petit, elle redeviendra célèbre», explique Juliana Khalaf Salhab.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com