Des dizaines de morts dans des raids israéliens à Gaza, réunion du cabinet israélien

Des Palestiniens déplacés font la queue pour recevoir de la nourriture donnée par une organisation caritative avant le repas "iftar" de rupture de jeûne pendant le mois sacré musulman du Ramadan, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 mars 2024, au milieu du conflit en cours dans le territoire palestinien. entre Israël et le groupe militant Hamas (Photo, AFP).
Des Palestiniens déplacés font la queue pour recevoir de la nourriture donnée par une organisation caritative avant le repas "iftar" de rupture de jeûne pendant le mois sacré musulman du Ramadan, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 mars 2024, au milieu du conflit en cours dans le territoire palestinien. entre Israël et le groupe militant Hamas (Photo, AFP).
Des policiers éteignent un incendie lors d'une manifestation contre le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et pour la libération des otages kidnappés lors de l'attaque meurtrière du 7 octobre contre Israël par le groupe islamiste palestinien Hamas depuis Gaza, à Tel Aviv, Israël, le 16 mars 2024 ( Photo, Reuters).
Des policiers éteignent un incendie lors d'une manifestation contre le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et pour la libération des otages kidnappés lors de l'attaque meurtrière du 7 octobre contre Israël par le groupe islamiste palestinien Hamas depuis Gaza, à Tel Aviv, Israël, le 16 mars 2024 ( Photo, Reuters).
Des Palestiniens inspectent les décombres d'un bâtiment détruit lors d'une frappe israélienne la nuit précédente, dans le quartier de Rimal, à Gaza, le 16 mars 2024, au milieu des combats en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas (Photo, AFP).
Des Palestiniens inspectent les décombres d'un bâtiment détruit lors d'une frappe israélienne la nuit précédente, dans le quartier de Rimal, à Gaza, le 16 mars 2024, au milieu des combats en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas (Photo, AFP).
Une Palestinienne pleure ses proches tués dans les bombardements israéliens devant la morgue de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza le 15 mars 2024, au milieu du conflit en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas (Photo, AFP).
Une Palestinienne pleure ses proches tués dans les bombardements israéliens devant la morgue de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza le 15 mars 2024, au milieu du conflit en cours entre Israël et le mouvement palestinien Hamas (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 17 mars 2024

Des dizaines de morts dans des raids israéliens à Gaza, réunion du cabinet israélien

  • Benjamin Netanyahu a approuvé «les plans d'action» en vue d'une offensive terrestre à Rafah
  • Face à la guerre dévastatrice, les médiateurs internationaux -Etats-Unis, Qatar, Egypte- tentent d'arracher un nouvel accord de trêve humanitaire

TERRITOIRES PALESTINIENS: Plus de 60 Palestiniens dont douze d'une même famille ont péri dans des frappes nocturnes israéliennes sur la bande de Gaza selon le Hamas, quelques heures avant une réunion dimanche du cabinet de sécurité de Benjamin Netanyahu axée sur les négociations en vue d'une éventuelle trêve.

Plus de cinq mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien, le bilan humain ne cesse de s'alourdir à Gaza avec 31.553 morts depuis le 7 octobre d'après le Hamas et la menace d'une famine généralisée selon l'ONU.

Et malgré les pressions internationales pour un cessez-le-feu, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a juré de détruire le Hamas, est déterminé à poursuivre la guerre et son armée ne cesse de bombarder le territoire palestinien exigu qu'elle assiège.

Dimanche, le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'au moins 61 morts dont des femmes et des enfants dans des dizaines de frappes nocturnes de l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Parmi eux, 12 membres de la famille Thabet dont l'habitation a été touchée à l'aube par les bombes dans le quartier de Bichara à Deir al-Balah (centre).

Les raids ont été intenses à Deir al-Balah, à Gaza-Ville dans le nord et dans les villes de Khan Younès et Rafah dans le sud, d'après des témoins. Des combats acharnés ont opposé soldats israéliens et combattants palestiniens à Khan Younès et à Gaza-Ville.

«Au nom de l'humanité»

Face à la guerre dévastatrice, les médiateurs internationaux -Etats-Unis, Qatar, Egypte- tentent d'arracher un nouvel accord de trêve humanitaire, après celle de fin novembre. En vain jusqu'à présent.

Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir en fin de journée afin de déterminer le "mandat" de la délégation qui doit se rendre à Doha pour de nouvelles discussions.

Mais le ministre des Finances Bezalel Smotrich, un ténor de l'extrême droite, s'oppose à l'envoi de cette délégation. "Netanyahu doit ordonner à (...) l'armée d'entrer immédiatement à Rafah et d'intensifier la pression militaire jusqu'à ce que le Hamas soit détruit."

Dans cette ville collée à la frontière fermée de l'Egypte et quotidiennement bombardée par l'armée de l'air israélienne, s'entassent plus de 1,5 million de Palestiniens, la plupart des déplacés vivant dans des conditions très dures.

Benjamin Netanyahu a approuvé "les plans d'action" en vue d'une offensive terrestre à Rafah, impliquant une "évacuation de la population", a indiqué son bureau sans autre précision.

"Au nom de l'humanité, nous appelons Israël à ne pas aller de l'avant" dans son opération contre Rafah, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l'Organisation mondiale de la santé.

La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis le territoire palestinien dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de sources officielles.

D'après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d'entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 32 seraient mortes.

En représailles, Israël a lancé une campagne massive de bombardements contre Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, suivie 20 jours plus tard d'une offensive terrestre qui a permis à ses soldats d'avancer du nord au sud de cette bande de terre d'environ 40 km de long et 10 de large.

Aides insuffisantes 

Considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne, le Hamas s'est dit prêt, dans une nouvelle proposition, à une trêve de six semaines, pendant laquelle 42 otages -femmes, enfants, personnes âgées et malades- pourraient être libérés en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens contre chaque otage libéré.

Le mouvement demande également le "retrait de l'armée de toutes les villes et zones peuplées", le "retour des déplacés" et l'entrée d'au moins 500 camions d'aide par jour à Gaza, a indiqué un de ses cadres.

Israël contrôle l'entrée des aides terrestres dans la bande de Gaza, qui restent très insuffisantes au regard des besoins des 2,4 millions d'habitants dont la grande majorité son menacés de famine selon l'ONU.

Parti de Chypre, un bateau de l'ONG espagnole Open Arms transportant 200 tonnes de vivres de l'organisation World Kitchen Central a déchargé sa cargaison à Gaza. L'aide doit être acheminée dans le nord du territoire palestinien, où la situation humanitaire est particulièrement catastrophique.

Un deuxième bateau d'aide est prêt à partir, selon Chypre.

En outre, plusieurs pays arabes et occidentaux ont poursuivi le parachutage de la nourriture sur Gaza.

Mais pour l'ONU, l'aide par voie terrestre est vitale.


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com