La fondation Bassam-Freiha cherche à «se réapproprier le récit orientaliste»

La fondation artistique Bassam-Freiha, qui porte le nom du célèbre mécène libanais, a récemment ouvert ses portes. (Photo, Fournie).
La fondation artistique Bassam-Freiha, qui porte le nom du célèbre mécène libanais, a récemment ouvert ses portes. (Photo, Fournie).
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Publié le Mardi 19 mars 2024

La fondation Bassam-Freiha cherche à «se réapproprier le récit orientaliste»

  • M. Freiha a rassemblé environ 50 œuvres d’art orientalistes. Il avait ouvert la galerie Mathaf, à Londres, en 1976, pour en présenter certaines
  • L’exposition inaugurale de la fondation s’intitule «Échos de l’Orient» et présente une sélection de peintures de harems, d’odalisques et d’architectures d’inspiration arabe

ABU DHABI: Le monde culturel a connu un essor remarquable dans la capitale des Émirats arabes unis, comme l’illustre la nouvelle fondation artistique Bassam-Freiha(également désignée par le sigle anglais «BFAF»), qui tire son nom du célèbre mécène libanais et abrite sa collection d’œuvres d’art orientalistes et un certain nombre d’œuvres arabes.

La fondation, qui se trouve dans le quartier culturel de Saadiyat, proposera des cours d’art et des tables rondes. Ellesoutiendra les talents émergents et invitera des collectionneurs privés à exposer leurs collections.

Le quartier abrite déjà le Louvre Abu Dhabi, ainsi que différents projets, comme le Guggenheim Abu Dhabi, le musée national Zayed et le musée d’histoire naturelle.

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Le monde culturel a connu un essor remarquable dans la capitale des Émirats arabes unis, comme l’illustre la nouvelle fondation artistique Bassam-Freiha, qui tire son nom du célèbre mécène libanais. (Photo fournie)

M. Freiha a rassemblé environ 50 œuvres d’art orientalistes. Ilavait ouvert la galerie Mathaf, à Londres, en 1976, pour présenter certaines d’entre elles. Ce courant est en grande partie représenté par des artistes européens du XIXe siècle qui ont dépeint une partie des sociétés asiatiques et moyen-orientales d’une manière très stylisée et romancée.

«Cette fondation est la première et la seule fondation d’art privé à Abu Dhabi», confie à Arab News Michaela Watrelot, directrice des expositions à la BFAF. «M. Freiha a constitué sa collection au cours des cinquante dernières années. Il estvraiment captivé par la beauté de l’art orientaliste et ce sont les visites de musées, la littérature et sa créativité personnellequi ont suscité cet intérêt. Il a appris à apprécier profondémentl’art», ajoute-t-elle.

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Odalisque (œuvre non datée) de Rudolf Ernst, l’une des œuvres de la collection de Bassam Freiha. (Photo fournie)

«L’idée de faire découvrir sa collection personnelle au public lui tenait à cœur et il cherchait la bonne approche», poursuitMme Watrelot. «Au début, il voulait ouvrir les portes de samaison privée et inviter les gens à voir sa collection, mais, par la suite, les dirigeants des Émirats arabes unis lui ont conseillé d’exposer sa collection sur l’île culturelle de Saadiyat.»

Ouverte au public depuis le début du mois de mars, l’exposition inaugurale de la fondation s’intitule «Échos de l’Orient». Elle présente une sélection de peintures de harems, d’odalisques et d’architectures d’inspiration arabe créées, entre autres, par les artistes français Rudolf Ernst (1854-1932), Léon-François Comerre (1850-1916) et Paul Leroy (1860-1942).

L’exposition présente également des œuvres prêtées par des artistes arabes, notamment le Libanais Habib Srour (1860-1938), l’Émirati Abdel Qader al-Rais (né en 1951) et le peintre libanais César Gemayel (1898-1958).

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Porteur d’eau II (2019) de Sama Alshaibi (avec l’aimable autorisation de l’artiste et de la galerie Ayyam).

«L’exposition vise à se réapproprier le récit orientaliste en juxtaposant les représentations occidentales avec des œuvres prêtées par des modernistes arabes et la photographie orientaliste du XIXe siècle, dans l’espoir de catalyser un dialogue Ouest-Est significatif sur le mouvement orientaliste, tout en favorisant une compréhension plus profonde des échanges culturels», précise Mme Watrelot.

Des photographies en noir et blanc de femmes de la région font partie de l’exposition. «L’inclusion de photographies orientalistes du XIXe siècle offre un voyage visuel unique, qui transporte les visiteurs à l’époque des artistes voyageurs», indique un communiqué publié par la BFAF.

«Ces photographies complètent non seulement les œuvres peintes, mais elles fournissent également une représentation plus fondée, quoique toujours romancée et stylisée, de l’Orient. Elles agissent comme un pont visuel entre les fantasmes orientalistes capturés sur les peintures et les réalités vues à travers l’objectif des photographes occidentaux.»

Un aspect remarquable de la fondation réside dans son architecture moderne et pointue, avec de grandes fenêtres en verre. Entouré d’eau, ce lieu tranquille, conçu par l’architecte Rasha Gebran, abrite un jardin de sculptures.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com