A Paris, une rétrospective Jean Hélion, pionnier oublié de l'abstraction

Une peinture de Jean Helion intitulée "Au cycliste" lors d'une visite pour la presse du Centre d'art Pompidou de Malaga, à Malaga le 27 mars 2015. (AFP).
Une peinture de Jean Helion intitulée "Au cycliste" lors d'une visite pour la presse du Centre d'art Pompidou de Malaga, à Malaga le 27 mars 2015. (AFP).
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Publié le Vendredi 22 mars 2024

A Paris, une rétrospective Jean Hélion, pionnier oublié de l'abstraction

  • Né en 1904 et mort en 1987, grand admirateur de Poussin et de Cézanne, ce peintre autodidacte a été très influencé à ses débuts par Piet Mondrian
  • À partir de 1934, il s'installe aux États-Unis, devient l'un des acteurs les plus importants de l'abstraction et une figure éminente de la vie artistique américaine

PARIS: Le musée d'art moderne de la ville de Paris présente à partir de vendredi une grande rétrospective consacrée au peintre Jean Hélion, pionnier de l'abstraction qu'il a introduite aux Etats-Unis et figure artistique majeure oubliée du XXe siècle.

Intitulée "Jean Hélion, la prose du monde", elle met en lumière jusqu'au 18 août plus de 150 œuvres (peintures, dessins, carnets, documents...) rarement présentées au public, provenant de grandes institutions françaises et internationales, ainsi que de nombreuses collections privées.

Né en 1904 et mort en 1987, grand admirateur de Poussin et de Cézanne, ce peintre autodidacte a été très influencé à ses débuts par Piet Mondrian, devenant son ami et à son tour un maître de l'abstraction géométrique, avec "une utilisation très personnelles de la couleur et une recherche constante autour de la notion d'équilibre", selon Henry-Claude Cousseau, commissaire de l'exposition avec Sophie Krebs.

À partir de 1934, il s'installe aux États-Unis, devient l'un des acteurs les plus importants de l'abstraction et une figure éminente de la vie artistique américaine qui conseille les grands collectionneurs.

Ami de Marcel Duchamp, Calder, Arp et Giacometti, proche de Max Ernst ou de Victor Brauner et d'écrivains comme Francis Ponge ou René Char, il rédige aussi à partir de 1929 les "Carnets", réflexion sur la peinture qu'il poursuivra jusqu'en 1984.

En 1939, il se détourne de l'abstraction au moment où celle-ci commence pourtant à s'imposer sur la scène internationale, pour s'intéresser davantage à la figure humaine et "au réel". En résultent "des scènes de rue" tirées du quotidien.

Engagé aux côtés de l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en 1940. Le récit de son évasion "They Shall Not Have Me" ("Ils ne m'auront pas"), publié en 1943 et récemment traduit en français, deviendra un best-seller.

De retour à Paris en 1946, marié à Pegeen Vail, fille de Peggy Guggenheim, il peine à trouver sa place mais réinvente la figuration et les sujets comme le nu (Nu renversé, 1946), le paysage (Le Grand Brabant, 1957), la nature morte (Nature morte à la citrouille, 1946 ou Citrouillerie, 1952) ou la peinture d'histoire (Choses vues en mai, 1969).

À la fin de sa vie, perdant progressivement la vue, son œuvre oscille entre dérision, rêve et gravité (Le Peintre piétiné par son modèle, 1983).

Salué dans les années 1960 par la nouvelle génération des peintres de la figuration narrative, comme Gilles Aillaud ou Eduardo Arroyo, et plus récemment par le peintre britannique Peter Doig, il a bénéficié de son vivant de nombreuses expositions en France. Une dernière rétrospective avait été présentée au Centre Pompidou en 2004.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com