L'Arabie saoudite condamne l'attentat terroriste meurtrier perpétré dans une salle de concert à Moscou

Les pompiers éteignent un incendie majeur dans le Crocus City Hall après une fusillade à Krasnogorsk, près de Moscou, le 22 mars 2024. (AFP)
Les pompiers éteignent un incendie majeur dans le Crocus City Hall après une fusillade à Krasnogorsk, près de Moscou, le 22 mars 2024. (AFP)
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Publié le Samedi 23 mars 2024

L'Arabie saoudite condamne l'attentat terroriste meurtrier perpétré dans une salle de concert à Moscou

  • Le ministère des Affaires étrangères a exprimé les condoléances et la sympathie du Royaume aux familles des personnes décédées
  • Au moins 40 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur les personnes présentes dans le Crocus City Hall

RIYAD : L'Arabie saoudite a condamné vendredi l'attaque terroriste, contre une salle de concert près de Moscou, qui a fait des dizaines de morts et de blessés.

Au moins 40 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées lorsque des hommes armés en tenue de camouflage ont ouvert le feu à l'arme automatique sur des personnes qui assistaient à un concert au Crocus City Hall, près de Moscou, vendredi, a déclaré le service de sécurité russe FSB.

Daesh a revendiqué l'attaque via ses canaux Telegram, mais la Russie n'a pas encore tiré de conclusion définitive sur l'identité des auteurs de l'incident.

Le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont présenté leurs condoléances au président russe Vladimir Poutine.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a exprimé les condoléances et la sympathie de l'Arabie saoudite aux familles des victimes, ainsi qu'au gouvernement et au peuple russes pour cet « incident douloureux ».

Le Royaume a souligné l'importance de la lutte contre toutes les formes d'extrémisme et de terrorisme, a ajouté le ministère.

Il a également appelé à « la sécurité de la Fédération de Russie et de son peuple ami, et à un prompt rétablissement des blessés », selon le communiqué.

L'ambassade saoudienne à Moscou a appelé ses citoyens à faire preuve de prudence, à éviter les environs du lieu de l'attentat et à se conformer aux instructions données par les autorités locales. Ses ressortissants peuvent contacter l'ambassade au numéro +79175110815 en cas d'urgence.

Les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Koweït et le Bahreïn ont également exprimé leur condamnation de l'attentat et présenté leurs condoléances aux victimes ainsi qu'au gouvernement russe.

Dans des déclarations publiées par leurs ministères des Affaires étrangères, les États du Golfe et les États arabes ont également rejeté toutes les formes de violence qui portent atteinte à la sécurité et à la stabilité et qui vont à l'encontre de toutes les valeurs et de tous les principes humains et religieux.

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a condamné l'attentat dans les termes les plus fermes, selon son porte-parole.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassem Mohamed Albudaiwi, a également publié une déclaration condamnant l'attentat.

Il a souligné que le CCG dénonçait fermement toutes les formes de violence, d'extrémisme et de terrorisme qui visent à miner la paix et la sécurité dans le monde.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a également présenté ses condoléances et a exhorté tous les États à « coopérer activement » avec le gouvernement russe et les autres autorités pour que les auteurs et les commanditaires de « ces actes de terrorisme répréhensibles répondent de leurs actes et soient traduits en justice ».

« Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande sévérité cet attentat terroriste odieux et lâche ».

La Maison Blanche a présenté ses condoléances aux victimes de la « terrible » fusillade, en indiquant qu'elle essayait d'obtenir davantage d'informations.

« Nos pensées vont aux victimes de cette horrible fusillade », a déclaré à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby. « Les images sont terrifiantes et difficiles à regarder ».

La Maison Blanche a également indiqué que les États-Unis avaient averti les autorités russes, au début du mois de mars, d'un « projet d'attentat terroriste » susceptible de viser de « grands rassemblements » à Moscou.

Le président Xi Jinping a « fermement condamné » l'attentat et a adressé ses condoléances à Poutine, ont rapporté les médias d'État.

« Xi a souligné que la Chine s'opposait à toute forme de terrorisme, condamnait fermement l'attaque terroriste et soutenait de manière indéfectible les efforts du gouvernement russe pour sauvegarder sa sécurité nationale et sa stabilité », a déclaré l'agence de presse Xinhua.

L'Union européenne s'est déclarée « choquée et consternée » par l'attentat de Moscou.

« L'UE condamne toute attaque contre des civils. Nos pensées vont à tous les citoyens russes touchés », a déclaré un porte-parole de l'UE.

Le président français Emmanuel Macron a « fermement condamné l'attaque terroriste revendiquée par l'État islamique », selon le palais de l'Élysée.

« La France exprime sa solidarité avec les victimes, leurs proches et l'ensemble du peuple russe », a indiqué le palais.

Albudaiwi a présenté ses « sincères condoléances et sa sympathie au gouvernement russe et à son peuple, ainsi qu'aux familles des victimes de cet incident tragique », et a souhaité un prompt rétablissement à tous les blessés.

L'Espagne s'est déclarée, vendredi, « choquée » par l'attentat perpétré lors d'un concert à Moscou qui, selon les autorités russes, a fait au moins 40 morts et 100 blessés, et a « condamné toute forme de violence ».

« Nous sommes choqués par les nouvelles en provenance de Russie. Nous sommes solidaires des victimes, de leurs familles et du peuple russe. L'Espagne condamne toute forme de violence », a écrit le ministère espagnol des Affaires étrangères sur X, l'ancien Twitter.

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a également condamné un « acte terroriste odieux » après l'attentat contre un concert à Moscou qui, selon les autorités russes, a fait 40 morts et plus de 100 blessés.

« L'horreur du massacre de civils innocents à Moscou est inacceptable », a déclaré Mme Meloni dans un communiqué, exprimant son « entière solidarité avec les personnes touchées et les familles des victimes ».

La MWL a également dénoncé l'attaque « odieuse » dans la salle de concert et a réaffirmé la position de l'organisation contre toutes les formes et raisons de la violence, du terrorisme et de l'extrémisme.

- avec l’AFP

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


La Russie dit avoir frappé «massivement» l'Ukraine vendredi après les tirs d'ATACMS de Kiev

Cette photo publiée le 11 décembre 2024 sur la chaîne Telegram officielle du chef de l'administration militaire régionale de Zaporizhzhia, Ivan Fedorov, montre des sauveteurs cherchant des personnes sous les décombres d'une clinique médicale détruite par un missile dans la ville de Zaporizhzhia, au cours de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
Cette photo publiée le 11 décembre 2024 sur la chaîne Telegram officielle du chef de l'administration militaire régionale de Zaporizhzhia, Ivan Fedorov, montre des sauveteurs cherchant des personnes sous les décombres d'une clinique médicale détruite par un missile dans la ville de Zaporizhzhia, au cours de l'invasion russe de l'Ukraine. (AFP)
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  • La Russie a assuré vendredi avoir frappé "massivement" l'Ukraine vendredi, en réplique à des tirs de Kiev avec des missiles américains ATACMS deux jours plus tôt
  • "En réponse à l'utilisation d'armes américaines de longue portée, les forces armées russes ont mené une attaque massive contre des installations critiques de l'infrastructure énergétique"

MOSCOU: La Russie a assuré vendredi avoir frappé "massivement" l'Ukraine vendredi, en réplique à des tirs de Kiev avec des missiles américains ATACMS deux jours plus tôt.

"En réponse à l'utilisation d'armes américaines de longue portée, les forces armées russes ont mené une attaque massive contre des installations critiques de l'infrastructure énergétique" de l'Ukraine, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué publié sur Telegram.

 


Blinken dit à la Turquie qu'il est impératif de travailler contre l'EI en Syrie

M. Blinken est arrivé jeudi soir dans la capitale turque et a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un salon de l'aéroport d'Ankara. (AFP)
M. Blinken est arrivé jeudi soir dans la capitale turque et a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un salon de l'aéroport d'Ankara. (AFP)
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  • Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken a affirmé vendredi qu'il est "impératif" de travailler contre l'EI en Syrie après la chute de Bachar al-Assad lors d'une visite à Ankara, la capitale turque
  • "Notre pays a travaillé très dur (...) pour assurer l'élimination du califat territorial de l'EI, pour garantir que cette menace ne revienne plus. Et il est impératif que nous poursuivions ces efforts"

ANKARA: Le chef de la diplomatie américaine Anthony Blinken a affirmé vendredi qu'il est "impératif" de travailler contre l'EI en Syrie après la chute de Bachar al-Assad lors d'une visite à Ankara, la capitale turque.

"Notre pays a travaillé très dur (...) pour assurer l'élimination du califat territorial de l'EI, pour garantir que cette menace ne revienne plus. Et il est impératif que nous poursuivions ces efforts", a-t-il déclaré à Ankara lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.

"Nos priorités incluent d'assurer la stabilité en Syrie le plus rapidement possible, d'empêcher le terrorisme de gagner du terrain et d'empêcher l'Etat islamique et le PKK d'y dominer", a précisé à son tour le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan, en référence au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie.

M. Blinken est arrivé jeudi soir dans la capitale turque et a rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan dans un salon de l'aéroport d'Ankara.

La Turquie ne permettra "jamais de la faiblesse dans la lutte contre l'Etat islamique", a affirmé jeudi tard dans la soirée le chef de l'Etat turc à M. Blinken lors de leur entretien.

"En tant que seul pays de l'OTAN à avoir combattu corps à corps contre Daech, la Turquie empêchera les efforts du PKK et de ses extensions visant à transformer la situation sur le terrain en une opportunité et ne permettra jamais de la faiblesse dans la lutte contre l'EI", a-t-il affirmé, selon un communiqué de la présidence turque.


Cinquante-quatre journalistes tués en 2024, dont un tiers par Israël, selon RSF

Des journalistes mexicains et des étudiants en journalisme participent à une manifestation de solidarité et de protestation pour les collègues détenus, disparus et tués à Gaza lors de la 38e édition de la Foire internationale du livre à Guadalajara, au Mexique, le 5 décembre 2024. (AFP)
Des journalistes mexicains et des étudiants en journalisme participent à une manifestation de solidarité et de protestation pour les collègues détenus, disparus et tués à Gaza lors de la 38e édition de la Foire internationale du livre à Guadalajara, au Mexique, le 5 décembre 2024. (AFP)
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  • Cinquante-quatre journalistes ont été tués dans l'exercice ou en raison de leur métier à travers le monde en 2024, dont un tiers par l'armée israélienne, essentiellement à Gaza
  • Selon l'ONG de défense de la presse, "les forces armées israéliennes sont responsables de la mort" de dix-huit journalistes cette année, seize à Gaza et deux au Liban

PARIS: Cinquante-quatre journalistes ont été tués dans l'exercice ou en raison de leur métier à travers le monde en 2024, dont un tiers par l'armée israélienne, essentiellement à Gaza, selon le bilan annuel de Reporters sans frontières (RSF) publié jeudi.

Selon l'ONG de défense de la presse, "les forces armées israéliennes sont responsables de la mort" de dix-huit journalistes cette année, seize à Gaza et deux au Liban.

"La Palestine est le pays le plus dangereux pour les journalistes, enregistrant un bilan de morts plus élevé que tout autre pays depuis 5 ans", assure RSF dans son rapport annuel, dont le décompte est arrêté au 1er décembre.

L'organisation a déposé quatre plaintes auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes de guerre commis contre les journalistes par l'armée israélienne".

Au total, "plus de 145 journalistes" ont été tués par l'armée israélienne depuis octobre 2023 à Gaza, dont "au moins 35 dans l'exercice de leurs fonctions", selon l'ONG, qui déplore "une hécatombe sans précédent".

Dans un autre décompte publié mardi, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) faisait état de 104 journalistes tués dans le monde en 2024 dont plus de la moitié à Gaza.

Les chiffres diffèrent entre la FIJ et RSF en raison d'un désaccord sur le mode de calcul.

RSF ne recense que les journalistes dont elle a établi "de façon avérée qu'ils ont été tués en raison de leur activité".

Derrière les seize morts à Gaza, les endroits où le plus de journalistes ont été tués en 2024 sont le Pakistan (7), le Bangladesh et le Mexique (5 chacun).

En 2023, le nombre de journalistes tués dans le monde s'élevait à quarante-cinq au 1er décembre (et cinquante-cinq selon le bilan définitif sur l'ensemble de l'année).

Outre les journalistes tués, RSF recense aussi ceux qui sont emprisonnés. Ils étaient 550 dans le monde au 1er décembre (contre 513 l'an dernier). Les trois premiers pays qui en emprisonnent le plus sont la Chine (124 dont 11 à Hong Kong), la Birmanie (61) et Israël (41).

En outre, cinquante-cinq journalistes sont actuellement retenus en otage, dont deux ont été enlevés en 2024. Près de la moitié (25) sont aux mains du groupe État islamique.

Enfin, quatre-vingt-quinze journalistes sont portés disparus, dont quatre nouveaux en 2024.