Omar Sy dépoussière Arsène Lupin dans une nouvelle série sur Netflix

Omar Sy, acteur, producteur, réalisateur, scénariste et humoriste français (Photo, AFP)
Omar Sy, acteur, producteur, réalisateur, scénariste et humoriste français (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 06 janvier 2021

Omar Sy dépoussière Arsène Lupin dans une nouvelle série sur Netflix

  • «Ce qui est super avec Omar quand il joue Assane, c'est qu'avec son charisme, son sourire, on a envie de le voir réussir même si c'est pour commettre des délits»
  • «Je voulais montrer la France à travers les yeux d'un personnage d'origine ethnique différente (...)»

PARIS: Dépoussiérer le mythe d'un personnage moult fois incarné à l'écran en l'adaptant au 21e siècle, c'est le défi relevé par Omar Sy, à l'affiche de la série « Lupin, dans l'ombre d'Arsène », lancée vendredi sur Netflix, toujours en quête d'un grand succès made in France. 

Exit le chapeau haut de forme et le monocle, l'acteur préféré des Français ne campe pas le héros inventé en 1905 par Maurice Leblanc, mais Assane Diop, un admirateur d'Arsène Lupin, ancré dans le Paris d'aujourd'hui.  

Fausses identités (agent d'entretien, livreur à vélo, informaticien...), tours de passe-passe, vol de bijoux... ce père de famille s'inspire du gentleman cambrioleur pour tromper les riches et les puissants et venger son père, mort 25 ans plus tôt après avoir été accusé d'un crime qu'il n'a pas commis. 

De quoi réjouir Omar Sy, comme il l'a expliqué lundi sur le plateau de Quotidien : « Lupin, c'est tout le monde, c'est personne, il est classe, élégant, malin, avec un coup d'avance, séducteur, chic, actif... tu peux tout jouer, il y a du drame, c'est fun, (...) il y a de l'action », tout ce dont »rêve » un acteur. 

« Divertissement familial »  

« Ce qui est super avec Omar quand il joue Assane, c'est qu'avec son charisme, son sourire, on a envie de le voir réussir même si c'est pour commettre des délits », relève le scénariste britannique George Kay (Criminal, Killing Eve), aux manettes de Lupin en collaboration avec le Français François Uzan (Family Business).  

De fait, la sympathie qu'inspire le comédien et son talent permettent de pardonner quelques  grosses ficelles, également compensées par un casting de choix (Ludivine Sagnier, Hervé Pierre --de la Comédie Française--, Nicole Garcia, Clotilde Hesme, Antoine Gouy, Shirine Boutella, Soufiane Guerrab), ainsi qu'une réalisation léchée.  

Produite par Gaumont, la série est composée de dix épisodes, dont les cinq premiers, d'une quarantaine de minutes, seront disponibles vendredi. Trois sont réalisés par le Français Louis Leterrier (« Insaisissables ») et deux par la Chilienne Marcela Said (« Mariana »). 

Aucune date n'est annoncée pour la deuxième partie de cette première saison, conçue comme un « divertissement familial » et « rassembleur », à l'heure »où chacun a tendance à s'isoler dans sa chambre avec ses écouteurs pour regarder sa propre série », selon George Kay.  

Les lupinophiles  

Plus familier de Sherlock Holmes que du bandit français avant d'être sollicité par Netflix, le créateur britannique ne voulait pas simplement transposer Arsène Lupin au 21e siècle comme l'a fait la BBC avec le célèbre détective dans Sherlock ». 

« Je voulais montrer la France à travers les yeux d'un personnage d'origine ethnique différente (...), qui sans être un Robin des bois pourrait faire éclater la bulle de l'Establishment français », explique George Kay, qui évoque dans son scénario les inégalités sociales ou la « Françafrique ».  

L'oeuvre de Maurice Leblanc devient quant à elle « un personnage à part entière » de la série, parsemée de clins d'oeil aux lupinophiles: un policier fan du gentleman cambrioleur ou un pélerinage d'admirateurs à Etretat, théâtre d'un des romans les plus célèbres, « L'aiguille creuse ». 

Incarné aussi bien au cinéma (dernièrement par Romain Duris en 2004 sous la direction de Jean-Paul Salomé) qu'à la télé (par Georges Descrières et Jean-Claude Brialy dans les années 1970 et 1980), Arsène Lupin a aussi inspiré un manga très populaire.  

Une autre série modernisant le gentleman-cambrioleur devait voir le jour en 2020, sous la houlette du réalisateur Jalil Lespert et du scénariste Abdel Raouf Dafri. Mais le projet, annoncé en 2017, un an avant celui de Netflix, a dû être « repensé » face à la concurrence de la plateforme, a indiqué la société de production CinéFrance. 

Netflix a accéléré ces dernières années sa production de contenus originaux hexagonaux (« Plan coeur », « Family Business » ou dernièrement « La Révolution »), pas toujours bien accueillis par la critique, qui avait laminé sa première série française, « Marseille », en 2016. 

Reste à voir si « Lupin » trouvera son public, en France comme à l'étranger, avant une possible saison 2. 


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com