Souad Asla : «Il existe encore des pans de notre patrimoine qui méritent d’être mis en avant»

La chanteuse algérienne Souad Asla (Photo, El Watan).
La chanteuse algérienne Souad Asla (Photo, El Watan).
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Publié le Mardi 26 mars 2024

Souad Asla : «Il existe encore des pans de notre patrimoine qui méritent d’être mis en avant»

  • La doyenne (El Hadja Zaza, plusieurs décennies de pratique) a 82 ans et la plus jeune 23
  • C’est une formation féminine intergénérationnelle

La chanteuse Souad Asla a réellement fait œuvre utile avec la fondation de la troupe Lemma, un projet musical qui lui a tenu à cœur pour sauver de l’oubli tout un pan des pratiques musicales de la Saoura et des environs de Béchar qu’elle promeut autant en Algérie qu’à l’étranger. Rencontrée en marge de la prestation assurée vendredi à la salle Maghreb, sur invitation de l’ONCI, elle est revenue sur les conditions qui ont abouti à la concrétisation de cette initiative.

-Comment vous est venue l’idée de rassembler toutes ces femmes autour d’un tel projet ? 

C’est une formation féminine intergénérationnelle. La doyenne (El Hadja Zaza, plusieurs décennies de pratique) a 82 ans et la plus jeune 23. J’ai créé cette troupe par pur égoïsme, pourrai-je dire, car ayant quitté l’Algérie il y a une trentaine d’années, je peux dire que ces musiques ont beaucoup compté pour moi dans la mesure où, à chaque fois que j’ai eu un coup de blues, à chaque fois que j’ai été un peu triste,  l’écoute de cette musique m’a toujours aidée à m’apaiser et à me ressourcer. Aussi, à chaque fois que je retourne chez moi à Béchar,  j’allais à Taghit où les femmes, depuis des siècles, se réunissaient régulièrement pour chanter notamment tous les vendredis à la zaouia. Là, au fil du temps, j’ai constaté que leur nombre diminuait. Elles étaient âgées et on devinait tout de suite qu’il n’y avait pas de relève. Quand je les ai interrogées à ce sujet, elles m’ont répondu que cette musique n’intéressait pas les nouvelles générations qui la trouvaient ringarde. Du coup, j’ai eu mal au cœur et je me suis dit que si les dernières venaient à disparaître, elles allaient sûrement emporter avec elles tout ce riche patrimoine. 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Les autorités irakiennes enquêtent sur le meurtre d'un influenceur des médias sociaux

La célébrité irakienne de TikTok, Um Fahad, est photographiée au stade international de Bassorah lors d'un match de la Coupe du Golfe arabe, le 19 janvier 2023 (Photo, AFP).
La célébrité irakienne de TikTok, Um Fahad, est photographiée au stade international de Bassorah lors d'un match de la Coupe du Golfe arabe, le 19 janvier 2023 (Photo, AFP).
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  • Ghufran Mahdi Sawadi, connue sous le nom d'Um Fahad ou « mère de Fahad », était populaire sur les réseaux sociaux TikTok et Instagram
  • L’agresseur avait ouvert le feu alors que Sawadi garait sa Cadillac devant sa maison vendredi, la tuant

Les autorités irakiennes enquêtaient samedi sur le meurtre d'une influenceuse bien connue des médias sociaux, abattue par un motocycliste armé devant son domicile dans le centre de Bagdad.

Ghufran Mahdi Sawadi, connue sous le nom d'Um Fahad ou « mère de Fahad », était populaire sur les réseaux sociaux TikTok et Instagram, où elle a publié des vidéos d'elle dansant sur de la musique et a été suivie par des dizaines de milliers d'utilisateurs.

Un responsable de la sécurité irakienne, qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat car il n'était pas autorisé à parler aux médias, a déclaré que l'agresseur avait ouvert le feu alors que Sawadi garait sa Cadillac devant sa maison vendredi, la tuant, puis lui avait pris son téléphone. et a fui les lieux.

Un voisin de Sawadi, qui s'est identifié uniquement par son surnom, Abu Adam ou "père d'Adam", a déclaré être sorti dans la rue après avoir entendu deux coups de feu et avoir vu "la portière de la voiture ouverte et elle était allongée sur le volant".

 

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Le 53ème Festival national des arts populaires du 4 au 8 juillet à Marrakech

La préservation des arts traditionnels est une quête de permanence et de dialogue entre le passé et le présent (Photo, Le Matin).
La préservation des arts traditionnels est une quête de permanence et de dialogue entre le passé et le présent (Photo, Le Matin).
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  • Le festival devient ainsi une ode à la transmission des savoir-faire et des récits qui ont traversé les âges
  • Le Festival national des arts populaires aspire à renforcer les liens entre les générations en familiarisant les jeunes avec les trésors de l'art populaire Marocain

La 53ème édition du Festival national des arts populaires (FNAP) aura lieu du 4 au 8 juillet prochain à Marrakech, sous le thème "Rythmes et Symboles Éternels" avec la participation de plus de 600 artistes venant des quatre coins du Royaume.

Le Festival national des arts populaires, conçu pour mettre en lumière la diversité et la richesse du patrimoine artistique marocain, aspire à renforcer les liens entre les générations en familiarisant les jeunes avec les trésors de l'art populaire Marocain, indiquent les organisateurs dans un communiqué, notant qu'à travers des performances envoûtantes, le FNAP offre une vitrine exceptionnelle des talents indigènes et de leur créativité foisonnante.

"Rythmes et Symboles Éternels" n'est pas seulement un thème, mais une invitation à plonger dans l’histoire vivante du Maroc, une célébration de l'identité nationale à travers la musique, la danse, le chant, et l'artisanat, explique la même source. Le festival devient ainsi une ode à la transmission des savoir-faire et des récits qui ont traversé les âges, soulignant l'importance cruciale de la conservation et de la valorisation de ces expressions culturelles.

 

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Bendjama : «L’UNRWA est une épine dorsale de l’acheminement de l’aide humanitaire»

Le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama (Photo, El Watan).
Le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama (Photo, El Watan).
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  • «Il n’est plus nécessaire de débattre davantage de la crédibilité et de l’efficacité de l’Unrwa»
  •  «L’Unrwa est l’épine dorsale de l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza. Elle doit fonctionner librement et sans menace»

 

Le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama, a souligné le «rôle irremplaçable» de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), étant «l’épine dorsale» de l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza, ravagée par plus de 200 jours d’agression génocidaire sioniste.

 «L’Unrwa est l’épine dorsale de l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza. Elle doit fonctionner librement et sans menace», a déclaré mercredi M. Bendjama, après avoir écouté un briefing au Conseil de sécurité de la coordinatrice de haut niveau de l’action humanitaire et la reconstruction à Ghaza, Mme Sigrid Kaag, sur l’état de la mise en œuvre de la résolution 2720 (2023). «Il n’est plus nécessaire de débattre davantage de la crédibilité et de l’efficacité de l’Unrwa», après le rapport du comité indépendant chargé d’évaluer le fonctionnement de l’Unrwa, présidé par l’ex-ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a ajouté l’ambassadeur. 

Dans ce contexte, M. Bendjama a tenu à rappeler que le rapport de Mme Colonna indiquait que «l’Unrwa possède une approche de neutralité plus développée que d’autres entités similaires des Nations unies ou des ONG» et qu’«Israël n’a pas encore fourni de preuves à l’appui de ses allégations contre le personnel de l’UNRWA». Et de poursuivre : «Il n’y a pas d’alternative à l’Unrwa et les agences des Nations unies ne peuvent pas la remplacer». 

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