Quand parasportifs et orthoprothésistes travaillent main dans la main

L'athlète paralympique et orthoprothésiste Dimitri Pavade (C) montrant sa prothèse de jambe, accompagné de son orthoprothésiste Nicolas Ottmann (D), lors d'une visite dans un collège à Plaisance du Touch, dans le sud-ouest de la France, le 26 mars 2024.
L'athlète paralympique et orthoprothésiste Dimitri Pavade (C) montrant sa prothèse de jambe, accompagné de son orthoprothésiste Nicolas Ottmann (D), lors d'une visite dans un collège à Plaisance du Touch, dans le sud-ouest de la France, le 26 mars 2024.
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Publié le Lundi 01 avril 2024

Quand parasportifs et orthoprothésistes travaillent main dans la main

PARIS : Élément primordial des performances de certains parasportifs, les prothèses sont de plus en plus sophistiquées et font l'objet d'un travail commun entre athlètes et orthoprothésistes.

"C'est aussi une relation de confiance, je lui donne mon ressenti": Pierre-Antoine Baele, paratriathlète français qui vise les Jeux paralympiques de Paris (28 août-8 septembre), échange très souvent avec son orthoprothésiste pour améliorer la prothèse prolongeant sa jambe gauche.

Si un atelier de réparation de ces "lames" et du reste des prothèses utilisées par les sportifs sera mis en place durant les Jeux paralympiques, le plus gros du travail est fait en amont.

Les discussions entre sportif et praticien se font tout au long du processus de confection, de la réalisation technique jusqu'aux compétitions, en passant par les tests à l'entraînement.

- "Adaptation" -

"Moi j'arrive avec une idée mais je ne suis pas le concepteur: ensemble, on a réussi à trouver la solution pour pouvoir rendre la pratique du vélo possible avec ma lame de course à pied", explique par exemple Pierre-Antoine Baele, conscient du rôle central de sa prothèse dans ses performances.

Une importance rapidement perçue par Dimitri Pavadé, vice-champion paralympique de saut en longueur à Tokyo. Amputé de la jambe droite en 2008 après un accident, le Réunionnais est venu en métropole pour se former à la fabrication de prothèses, avant de découvrir le para athlétisme.

Il dispose désormais de cinq prothèses différentes, en fonction des disciplines pratiquées, issues des échanges avec Nicolas Ottmann, l'orthoprothésiste toulousain qui le suit depuis trois ans.

Le spécialiste résume son travail en un mot: "adaptation".

"Je recherche les meilleurs appuis et derrière, j'ai une équipe qui va fabriquer selon le cahier des charges qu'on a mis en place", poursuit le spécialiste.

"Ensuite, moi, je réceptionne la prothèse pour l'essayage et là, avec Dimitri, on va souvent sur le stade et on va travailler les alignements, les appuis", précise-t-il.

- Secteur sous tension -

Tout est réglé au millimètre, du poids que la prothèse peut absorber à son orientation, en passant par son adaptation au moignon, différent pour chaque para athlète.

"On a innové, injecté des protections en silicone pour remplacer des mousses, parce que mon moignon est très osseux, j'ai mal, très souvent, et encore plus quand je mets de l'impact", décrit Dimitri Pavadé, vice champion du monde 2019. "On a fait un système pour que sur les zones où il y a les os, je ne sente pas du tout la douleur", ajoute-t-il.

"Notre quotidien, c'est d'appareiller des gens comme vous et moi qui n'ont pas du tout les mêmes contraintes qu'une personne comme Dimitri qui fait du sport de haut niveau et pour lequel il y a une architecture, un montage assez fastidieux, qu'il faut adapter à la morphologie de son moignon, donc on passe beaucoup de temps ensemble", rappelle Nicolas Ottmann.

De retour à l'entraînement après une grave blessure au genou, Pavadé a désormais trois épreuves pour parvenir à se qualifier pour les Jeux paralympiques de Paris, une occasion idéale pour lui et les orthoprothésistes de mettre en avant un secteur sous tension.

"Le remboursement des prothèses, c'est un peu comme les voitures, vous avez une petite voiture de base qui coûte un prix mais si vous voulez rajouter un toit ouvrant dessus, c'est un peu plus cher, si vous voulez des jantes, c'est un peu plus cher... Moi j'ai de la chance d'avoir des partenaires qui me suivent donc on me les donne, ces prothèses, mais pour des personnes qui veulent refaire du sport après un accident, c'est très compliqué d'avoir ce genre de matériel", explique-t-il.

Un constat partagé par Nicolas Ottmann: "Une prothèse comme ça avec les protections et les manchons, ça avoisine les 8.500-9.000 euros. Une prothèse de tous les jours, intégralement remboursée par la caisse c'est 4.500/5.000 euros".

Et les orthoprothésistes, qui sont "un peu plus de 1.300 orthoprothésistes pour environ 850.000 patients", selon Stéphane Brangier, délégué général de l'Union Française des Orthoprothésistes (UFOP), pointent des difficultés financières, alors que les tarifs du secteur sont gelés depuis 2017.


L'Australie envisage de faire interdire l'utilisation des médias sociaux par les enfants

Plusieurs pays de la région Asie-Pacifique, dont la Malaisie, Singapour et le Pakistan, ont récemment pris des mesures contre les plateformes de médias sociaux. (AFP/File)
Plusieurs pays de la région Asie-Pacifique, dont la Malaisie, Singapour et le Pakistan, ont récemment pris des mesures contre les plateformes de médias sociaux. (AFP/File)
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  • L'Australie est le dernier pays en date à prendre des mesures contre ces plateformes.
  • Les experts craignent que cette interdiction n'alimente les activités clandestines en ligne.

LONDRES : Le gouvernement australien a annoncé mardi qu'il envisageait d'interdire aux enfants d'utiliser les médias sociaux, dans le but de protéger les jeunes des contenus nuisibles en ligne.

La législation, qui devrait être adoptée d'ici la fin de l'année, n'a pas encore déterminé l'âge limite exact, bien que le Premier ministre Anthony Albanese ait suggéré qu'il pourrait se situer entre 14 et 16 ans.

« Je veux que les enfants quittent leurs appareils et aillent sur les terrains de football, dans les piscines et sur les courts de tennis », a déclaré M. Albanese à l'Australian Broadcasting Corp.

« Nous voulons qu'ils vivent de vraies expériences avec de vraies personnes, car nous savons que les médias sociaux causent des dommages sociaux », a-t-il ajouté, qualifiant l'impact de ce phénomène de “fléau”.

Plusieurs pays de la région Asie-Pacifique, dont la Malaisie, Singapour et le Pakistan, ont récemment pris des mesures à l'encontre des plateformes de médias sociaux, invoquant des problèmes de dépendance, d'intimidation, de jeux d'argent et de cybercriminalité.

L'introduction de cette législation a été une priorité pour le gouvernement australien actuel. M. Albanese a souligné la nécessité d'un système fiable de vérification de l'âge avant qu'une décision finale ne soit prise.

La proposition a suscité un débat, les défenseurs des droits numériques avertissant que de telles restrictions pourraient pousser les jeunes utilisateurs vers des activités en ligne plus dangereuses et plus cachées.

Lors d'une audition parlementaire, des experts ont exprimé leur inquiétude quant au fait que l'interdiction pourrait involontairement nuire aux enfants en les encourageant à dissimuler leur utilisation de l'internet.

Meta, la société mère de Facebook et d'Instagram, qui applique actuellement un âge minimum de 13 ans qu'elle s'est elle-même imposée, a déclaré qu'elle visait à permettre aux jeunes de profiter de ses plateformes tout en fournissant aux parents les outils nécessaires pour les soutenir, plutôt que de « simplement couper l'accès ».

 


Nouveau partenariat pour la conservation du patrimoine culturel d'AlUla

La Commission royale pour AlUla a signé un accord de partenariat avec les Archives nationales du Royaume-Uni. (Fourni)
La Commission royale pour AlUla a signé un accord de partenariat avec les Archives nationales du Royaume-Uni. (Fourni)
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  • Les Archives nationales travailleront avec la Commission dans quatre grands domaines: la formation et les échanges scientifiques, la recherche archivistique, la programmation publique et la numérisation
  • Abeer Al-Akel: Notre partenariat avec les Archives nationales illustre la puissance de la collaboration internationale

DJEDDAH: La Commission royale pour AlUla a signé un accord de partenariat avec les Archives nationales du Royaume-Uni, conformément aux objectifs de la Commission en matière de préservation du patrimoine culturel, de collaboration internationale et de contribution à la Vision 2030.

Grâce à leur expertise en matière de gestion des archives et de documentation historique, les Archives nationales travailleront avec la commission dans quatre grands domaines: la formation et les échanges scientifiques, la recherche archivistique, la programmation publique et la numérisation. Les initiatives spécifiques se concentreront sur des projets de recherche conjoints, des initiatives d'archives numériques et des expositions culturelles.

Abeer Al-Akel, directrice générale par intérim de la Commission, a déclaré: "La campagne de régénération globale de la RCU transforme AlUla en un centre mondial pour le patrimoine et la culture, et en un lieu extraordinaire pour les résidents et les visiteurs. Notre engagement en faveur de la conservation soutient l'objectif de la Vision 2030 qui consiste à promouvoir la culture saoudienne par le biais d'initiatives qui sont 'alimentées par le passé et réimaginées pour l'avenir'".

"Notre partenariat avec les Archives nationales illustre le pouvoir de la collaboration internationale, en combinant l'expertise et les ressources de l'Arabie saoudite et du Royaume-Uni pour améliorer la recherche sur le patrimoine culturel et la programmation publique".

Saul Nasse, directeur général et gardien des Archives nationales, a déclaré: "Travailler avec la Commission royale pour AlUla est l'occasion de partager notre travail de pionnier en matière de documentation et de sauvegarde du patrimoine. La RCU a une stratégie ambitieuse pour préserver les riches histoires du nord-ouest de l'Arabie, et nous sommes impatients d'y apporter nos idées et notre expérience".

Grâce à cette collaboration, l'URC et les Archives nationales visent à améliorer la visibilité du patrimoine documentaire saoudien et à renforcer la capacité des archives locales à fournir un large accès à ces ressources inestimables, consolidant ainsi la position d'AlUla en tant que centre mondial pour la préservation et l'exploration culturelles.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Manga Productions et stc play lancent un nouveau jeu animé

Manga Productions a lancé le jeu "Future's Folktales Hopper Quest" en collaboration avec stc play, la branche jeux de stc Group. (SPA)
Manga Productions a lancé le jeu "Future's Folktales Hopper Quest" en collaboration avec stc play, la branche jeux de stc Group. (SPA)
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  • Manga Productions, une filiale de Misk Foundation, a lancé le jeu "Future's Folktales Hopper Quest" en collaboration avec stc play, la branche jeux du stc Group
  • Inspiré de la série à succès "Future's Folktales", le jeu est disponible sur App Store, Google Play Store et App Gallery

RIYAD: Manga Productions, une filiale de Misk Foundation, a lancé le jeu "Future's Folktales Hopper Quest" en collaboration avec stc play, la branche jeux du stc Group.

Inspiré de la série à succès "Future's Folktales", le jeu est disponible sur App Store, Google Play Store et App Gallery.

Développé par des professionnels saoudiens, le jeu propose des histoires inspirées de la péninsule arabique, de nombreux personnages et cinq mondes uniques, dont "Future Riyadh".

Téléchargeable gratuitement sur mobile, il est compatible avec l'arabe, l'anglais et le japonais. Le jeu propose des défis quotidiens et des dialogues captivants. Il a été téléchargé plus de 278 000 fois dans le monde entier lors de son lancement à titre expérimental.

Essam Bukhary, PDG de Manga Productions, a déclaré: "stc play est un acteur de premier plan dans le domaine des jeux, et nous sommes impatients de collaborer pour améliorer encore notre communauté dynamique de joueurs".

Bader Almarshoud, directeur de stc play, a déclaré: "Nous sommes passionnés par la création d'une communauté de jeu dynamique où les joueurs peuvent plonger dans un monde de contenu riche conçu en fonction de leurs préférences".

"En associant nos solutions technologiques innovantes au génie créatif de Manga Productions, nous offrons aux joueurs une aventure captivante et immersive".

Ohoud Al-Qahtani, productrice principale de jeux chez Manga Productions, a déclaré: "Pour offrir la meilleure expérience de jeu, nous travaillons constamment au développement et à l'amélioration du produit par le biais de plusieurs mises à jour basées sur les données recueillies auprès des joueurs".

"Dans notre travail quotidien, nous nous concentrons également sur le développement de nos outils, des compétences de notre équipe et des mécanismes d'exécution des tâches de développement de jeux en continu".

Le premier jeu de la série "Future's Folktales", produit par Manga Productions en 2020, a connu un succès mondial, en étant diffusé sur plus de 40 plateformes et en recueillant plus de 100 millions de vues.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com