L’Arabie saoudite et le Canada ambitionnent de promouvoir des partenariats d’échanges efficients et productifs dans le secteur éducatif

Session plénière lors du Forum Arabie saoudite Canada dans le secteur éducatif
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Publié le Mardi 14 mai 2024

L’Arabie saoudite et le Canada ambitionnent de promouvoir des partenariats d’échanges efficients et productifs dans le secteur éducatif

  • Lors de son allocution, le ministre saoudien de l’éducation, Youssef Al-Benyan, a essentiellement mis l’accent sur les priorités de l’Arabie saoudite dans le secteur éducatif à savoir la mise en place de partenariats efficients et productifs.
  • Ce que nous souhaitons en organisant ce forum, c’est d’établir de nouvelles formes de partenariat qui répondent concrètement aux ambitions du secteur académique en Arabie saoudite et le Canada est le partenaire idéal pour soutenir le Royaume dans ls réali

RIYAD : Le ministère saoudien de l'Éducation, Yousef Al-Benyan, et l'ambassade du Canada accréditée en Arabie saoudite organisent un Forum de partenariat dédié exclusivement au domaine de l’éducation entre le Royaume et le Canada du 5 au 7 mai 2024.

Le forum réunit les principaux établissements d'enseignement du Canada et du Royaume afin d'explorer des collaborations institutionnelles, y compris des programmes d'études conjoints, des initiatives de recherche collaborative, l'élaboration de programmes d'études, des échanges d'étudiants et de professeurs, ainsi que des partenariats en matière de formation technique et professionnelle.

Lors de son allocution, le ministre saoudien de l’éducation, Youssef Al-Benyan, a essentiellement mis l’accent sur les priorités de l’Arabie saoudite dans le secteur éducatif à savoir la mise en place de partenariats efficients et productifs qui répondent aux besoins d’une économie en constante évolution et investir massivement dans la recherche appliquée qui peut être transformée en moyens, en produits, en objets réels et tangibles qui aident à faire progresser l'économie. Il a aussi affirmé que les universités doivent jouer un rôle primordial dans le développement de la communauté afin qu’elle atteigne un niveau supérieur.

L’ambassadeur du Canada, Jean-Philippe Linteau a aussi soutenu et affirmé les propos du ministre de l’éducation en affirmant que l’Arabie saoudite et le Canada reconnaissent le pouvoir de l'éducation, et le développement du capital humain et l’importance de l'innovation dans le secteur éducatif et que c’est ce dont ont besoin les deux pays pour un avenir prospère.  

L’ambassadeur du Canada en Arabie saoudite, Mr. Jean Philippe Linteau a déclaré au micro d’Arab News en français : « Le Canada a une grande a une grande expérience dans les partenariats académiques avec l’Arabie saoudite et plus particulièrement dans le domaine de la médecine. Ce que nous souhaitons en organisant ce forum, c’est d’établir de nouvelles formes de partenariat qui répondent concrètement aux ambitions du secteur académique en Arabie saoudite et le Canada est le partenaire idéal pour soutenir le Royaume dans la réalisation de ces objectifs. »

Les échanges dans le domaine éducatif entre deux pays s’avèrent fondamentaux, Ils tracent la voie vers des relations bilatérales non seulement commerciales mais interculturelles qui semblent à bien des égards tout aussi importants puisqu’elles permettent une meilleure compréhension entre les peuples et renforcent les liens entre les pays.   

Jean Philippe Tachdjian, Directeur exécutif de l'éducation internationale aux Affaires Mondiales Canada (Global Affairs Canada) a expliqué au micro d’Arab News en français : « Il faut que l’éducation fasse partie de notre relation bilatérale avec un pays et qu’elle soit considérée comme une plaque tournante.

Il est nécessaire d’élargir les horizons et de bâtir une meilleure collaboration dans différents domaines comme l’éducation. Il faut profiter de l’expérience de l’autre. Le Canada accueille depuis très déjà longtemps des étudiants étrangers notamment des Saoudiens au sein de ses universités et nous continuerons de le faire, mais ce que nous souhaitons aussi, c’est de donner à nos facultés l’opportunité d’aller enseigner à l’étranger. C’est pourquoi ce genre de partenariat est intéressant pour les deux pays puisqu’il s’est avéré que l’on ne plus se contenter de recruter des étudiants.

Nous souhaitons aussi permettre à nos étudiants canadiens d’aller étudier à l’étranger, ce qui leur permettrait d’acquérir des connaissances interculturelles et développer une ouverture d’esprit et les compétences nécessaires pour travailler dans des environnements différents. »

Depuis quelques années l’Arabie saoudite s’est ouverte au tourisme et investit massivement dans ce secteur clé afin de promouvoir la richesse et la diversité de son patrimoine archéologique et de ses merveilles naturelles.   

À ce propos, Mr Linteau a confié au micro d’Arab news en français : « C’est assez extraordinaire ce qui se passe dans le domaine du tourisme en Arabie saoudite concernant le développement de nouvelles infrastructures, de nouvelles destinations destinées à promouvoir ce secteur.  

Dans le secteur touristique, la qualité du service est primordiale et le Canada a une excellente expertise dans le domaine de l’hospitalité. Il est donc nécessaire de créer des partenariats entre les institutions saoudiennes et canadiennes afin d’augmenter le nombre de Saoudiens qui graduent avec des programmes de qualité en hôtellerie et en hospitalité. »   

Ce forum a drainé la participation de prestigieuses universités canadiennes notamment l’université d’Ottawa, l’université McMaster et celle de Toronto. Ces établissements d'enseignement supérieur possèdent plusieurs départements et jouissent d'une renommée internationale pour la qualité de leurs programmes académiques et de recherche.

La délégation canadienne rencontrera les hauts responsables des universités saoudiennes notamment l’université du roi Saud, et celle du roi Abdulaziz pour la science et la technologie et de l'Université Princesse Nourah bint Abdulrahman afin d’aborder les différents aspects d’un partenariat d’échange dans les domaines clés identifiés dans le cadre de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, notamment l’éducation, les technologies de l’information, le tourisme et l’hôtellerie, les soins de santé, les énergies propres, les mines et l’agriculture.


Israël réaffirme que le Hamas «sera désarmé», face à la proposition d'un «gel»

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël. (AFP)
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  • Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien
  • "Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal

JERUSALEM: Le Hamas "sera désarmé" dans le cadre du plan Trump, a déclaré jeudi un responsable gouvernemental israélien, au lendemain de la proposition d'un dirigeant du mouvement islamiste palestinien de geler l'armement.

"Le groupe terroriste sera désarmé et Gaza sera démilitarisée", a affirmé le responsable sous couvert d'anonymat, en réponse à une question de l'AFP sur les déclarations de Khaled Mechaal dans un entretien mercredi à la chaîne qatarie Al Jazeera.

L'ancien numéro un du Hamas a proposé de geler l'armement du mouvement, en échange d'une trêve durable à Gaza, se disant ouvert à la présence d'une force internationale de maintien de la paix à la frontière du territoire palestinien avec Israël.

 

 


Oman et le Liban appellent à un retrait total d’Israël et exhortent à la fin des attaques

Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
Joseph Aoun et le sultan Haitham bin Tariq. (Fourni)
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  • Joseph Aoun et le sultan Haitham ben Tariq lancent un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais
  • Réaffirmation de la position arabe unifiée en faveur de la fin de l’occupation israélienne et de l’établissement d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967

​​​​​​BEYROUTH : Le président libanais Joseph Aoun et son homologue omanais, le sultan Haitham ben Tariq, ont lancé mercredi un appel conjoint pour un arrêt immédiat des attaques israéliennes sur le territoire libanais et un retrait total de toutes les terres arabes occupées, avertissant que la poursuite des violations constitue une menace directe pour la stabilité régionale.

La déclaration a été faite lors d’un sommet de haut niveau à Mascate, où les deux dirigeants ont exprimé leur « profonde préoccupation face à l’agression israélienne en cours » et qualifié l’occupation de « violation flagrante » de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que d’autres résolutions internationales.

Les deux parties ont également exprimé leur soutien aux efforts internationaux visant à apaiser les tensions, stabiliser la situation sur le terrain, faciliter le retour des personnes déplacées et faire progresser la reconstruction post-conflit.

Aoun conduisait une délégation ministérielle libanaise à Oman, comprenant les ministres des affaires étrangères, de l’intérieur, de la défense, de la santé et de l’agriculture, pour des discussions avec des responsables omanais.

La déclaration commune a mis l'accent sur le renforcement des relations bilatérales et l'élargissement de la coopération dans des secteurs clés tels que la politique, l'économie, l'investissement, le secteur bancaire, le tourisme, les transports et la logistique.

Les deux parties ont appelé à engager rapidement les préparatifs pour tenir la première session du Comité mixte omano-libanais, coprésidé par les ministres des affaires étrangères à Mascate, et à poursuivre de nouveaux accords et mémorandums d’entente destinés à renforcer la collaboration dans le commerce, la culture et la science. La déclaration a également souligné la nécessité de dynamiser la participation du secteur privé dans les opportunités de développement partagé.

La partie omanaise a réaffirmé son plein soutien à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban, ainsi qu’au renforcement des institutions étatiques libanaises, en particulier l’armée et les forces de sécurité légitimes, et à l’appui apporté au pays dans ses réformes économiques, financières et administratives.

Les deux parties ont réaffirmé la position arabe unifiée appelant à mettre fin à l’occupation israélienne et à établir un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Elles ont également souligné l’importance de renforcer la solidarité arabe, de respecter la souveraineté des États et de promouvoir les principes de bon voisinage et de droit international.

La visite officielle d’Aoun à Oman s’inscrivait dans le rôle établi de Mascate en tant que médiateur régional et international. Lors de ses rencontres, Aoun a salué le statut diplomatique et l’approche du Sultanat, la qualifiant de « sage et responsable ».

Il a salué la politique étrangère d’Oman, fondée sur le dialogue, la médiation, l’équilibre et le bon voisinage, estimant qu’elle avait conféré au Sultanat « un statut distingué et un rôle pivot dans la promotion de la stabilité et la résolution des conflits par des moyens pacifiques ».

Aoun a déclaré qu’au Liban, « nous tenons cette approche sage en haute estime et accordons une grande valeur au soutien constant du Sultanat envers le Liban dans divers forums internationaux, ainsi qu’à son appui face aux défis qui se dressent devant nous ».

Pour sa part, le sultan Haitham ben Tariq a réaffirmé l’engagement continu d’Oman envers la stabilité du Liban et son suivi attentif des développements récents dans le pays.

Il a souligné la profondeur des relations entre les deux pays et l’importance de renforcer la coopération et la coordination bilatérales. Le sultan a également salué les contributions positives de la communauté libanaise à Oman.

En marge de la visite, le ministre libanais de l’intérieur Ahmed Al-Hajjar a tenu une réunion avec son homologue omanais, Hamoud ben Faisal Al-Busaidi, au palais Al-Alam à Mascate. Ils ont souligné le renforcement de la coopération conjointe, en particulier dans les domaines de la sécurité et du maintien de l’ordre.

Selon une déclaration conjointe, les discussions ont également porté sur les efforts du Liban pour consolider la sécurité interne et maintenir la stabilité.

Ont participé aux discussions élargies, côté omanais : Al-Busaidi ; Shihab ben Tariq Al-Saïd, vice-premier ministre chargé des affaires de défense ; Badr ben Hamad Al-Busaidi, ministre des affaires étrangères ; Hamad ben Saïd Al-Aufi, chef du cabinet privé ; Mahad ben Saïd Ba’owain, ministre du travail et chef de la mission d’honneur ; Saoud ben Hamoud Al-Habsi, ministre de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydriques ; et Hilal ben Ali Al-Sabti, ministre de la santé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
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  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.