Arabie saoudite et Royaume-Uni: négociations et recommandations sur le développement et l’aide

Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi à Riyad. (Agence de presse saoudienne)
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Publié le Mercredi 08 mai 2024

Arabie saoudite et Royaume-Uni: négociations et recommandations sur le développement et l’aide

  • Les deux pays sont également convenus de collaborer sur des projets au Bangladesh, en Ukraine et au Soudan, notamment en matière d’échange d’expertise
  • La délégation saoudienne comprenait l’ambassadeur du pays au Royaume-Uni et le PDG du Fonds saoudien pour le développement

RIYAD: Le deuxième dialogue stratégique sur le développement international et l’aide humanitaire entre l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni s’est clôturé mardi par une séance plénière de haut niveau.

Aqeel al-Ghamdi, superviseur général adjoint pour la planification et le développement de l’agence humanitaire saoudienne KSrelief, a passé en revue plusieurs recommandations des deux parties, rapporte l’Agence de presse saoudienne. Elles comprennent un accord visant à établir un cadre de coopération entre les pays pour soutenir les efforts en vue d’atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU et à poursuivre les discussions sur les objectifs en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

M. Al-Ghamdi a déclaré que les deux pays sont également convenus de collaborer sur des projets au Bangladesh, en Ukraine et au Soudan, notamment en matière d’échange d’expertise, de compétences et de recherches, ainsi que de visites sur le terrain. Ils s’efforceront également de renforcer la coopération entre le Fonds saoudien pour le développement et les autorités britanniques, au moyen d’un protocole de coopération signé en marge des pourparlers.

L’événement de deux jours, qui a débuté lundi au siège du centre KSrelief à Riyad, était présidé par le superviseur général de l’organisation, Abdallah al-Rabeeah. La délégation saoudienne comprenait l’ambassadeur du pays au Royaume-Uni, le prince Khaled ben Bandar, ainsi que le PDG du Fonds saoudien pour le développement, Sultan al-Mourchid.

La délégation britannique était dirigée par Andrew Mitchell, vice-ministre des Affaires étrangères et ministre d’État chargé du Développement et de l’Afrique. Elle comprenait l’ambassadeur britannique auprès du Royaume, Neil Crompton.

Plus tôt mardi, les représentants des pays ont participé à deux tables rondes sur «l’efficacité de l’aide, l’impact de la recherche et des études», ainsi que «la résilience des communautés, la gestion axée sur les résultats, le suivi et l’évaluation».

La première s’est attardée sur les moyens de: faciliter l'échange de stratégies réussies et des enseignements qui peuvent en être tirés; promouvoir des pratiques de développement efficaces; élaborer des recommandations concrètes et réalisables pour intégrer la résilience communautaire; suivre et évaluer les projets futurs; et renforcer le partenariat existant entre les pays grâce à un engagement commun en faveur de la fourniture d’une aide efficace et d’un développement durable.

Elle a également abordé les possibilités de renforcer la coordination entre les donateurs afin d’améliorer l’efficacité de l’aide, en plus de l’importance de la coordination des efforts humanitaires, de développement et de consolidation de la paix pour contribuer à garantir la paix et la prospérité dans les pays fragiles et à haut risque. Sans compter les principes de base pour améliorer les programmes à l’appui d’une approche interconnectée capable de garantir la durabilité et la résilience.

Les participants à cette dernière table ronde ont échangé leurs points de vue sur les progrès réalisés en termes d’efforts pour atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU, les moyens par lesquels ils pourraient être accélérés et les défis auxquels ils sont confrontés. Ils sont également convenus de donner la priorité aux efforts saoudo-britanniques pour atteindre les objectifs et ils ont exploré les possibilités de développement de cette coopération.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Liban: le Premier ministre s'engage à restaurer l'autorité de l'Etat

Le Premier ministre Nawaf Salam arrive au palais présidentiel pour assister à la première réunion du nouveau gouvernement libanais à Baabda, à l'est de Beyrouth, le 11 février 2025. (AFP)
Le Premier ministre Nawaf Salam arrive au palais présidentiel pour assister à la première réunion du nouveau gouvernement libanais à Baabda, à l'est de Beyrouth, le 11 février 2025. (AFP)
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  • Le nouveau Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré mardi que l'Etat devait exercer son contrôle sur l'ensemble du territoire libanais, quelques jours avant la date limite de mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah
  • Le gouvernement de M. Salam, dont la formation a été annoncée samedi, fait face à de nombreux défis, notamment l'application de cet accord entré en vigueur le 27 novembre

BEYROUTH: Le nouveau Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré mardi que l'Etat devait exercer son contrôle sur l'ensemble du territoire libanais, quelques jours avant la date limite de mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Le gouvernement de M. Salam, dont la formation a été annoncée samedi, fait face à de nombreux défis, notamment l'application de cet accord entré en vigueur le 27 novembre et qui a mis fin à une guerre entre le puissant mouvement libanais et Israël.

Selon ce texte, l'armée libanaise doit être déployée dans le sud du Liban aux côtés des Casques bleus de l'ONU, tandis que l'armée israélienne doit se retirer sur une période de 60 jours, prolongée jusqu'au 18 février.

Le Hezbollah est également censé quitter ses positions dans le sud, près de la frontière israélienne, durant cette période.

"Ce qui doit être appliqué, c'est (...) que l'Etat libanais doit exercer son autorité, avec ses propres forces, sur l'ensemble de son territoire", a-t-il dit lors d'une rencontre avec des journalistes diffusée par la télévision publique.

"Nous voulons que le retrait israélien ait lieu (...) et nous continuerons à mobiliser tous les efforts diplomatiques et politiques jusqu'à ce que ce soit accompli", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre a déclaré que les estimations de la Banque mondiale avaient évalué le coût de la reconstruction des zones touchées par la guerre entre 8 et 9 milliards de dollars, mais que ce montant se situait à présent entre 10 et 11 milliards de dollars.


La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement selon un ministre

 La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, membre du gouvernement intérimaire du pays, mis en place après la chute de Bachar al-Assad. (AFP)
La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, membre du gouvernement intérimaire du pays, mis en place après la chute de Bachar al-Assad. (AFP)
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  • La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, membre du gouvernement intérimaire du pays
  • Le mois dernier, Ahmad al-Chareh, le chef de HTS qui a mené l'offensive rebelle ayant renversé le pouvoir d'Assad le 8 décembre 2024, a été nommé président intérimaire du pays multiconfessionnel et multiethnique

DUBAI: La Syrie se dotera le 1er mars d'un nouveau gouvernement, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani, membre du gouvernement intérimaire du pays, mis en place après la chute de Bachar al-Assad.

"Le gouvernement qui sera mis en place le 1er mars représentera autant que possible le peuple syrien et prendra en compte sa diversité", a affirmé M. Chaibani en marge du Sommet mondial des gouvernements organisé à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Deux jours après avoir renversé Bachar al-Assad, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui dirige la nouvelle administration à Damas, a désigné Mohammed al-Bachir à la tête d'un gouvernement provisoire chargé de gérer les affaires courantes jusqu'au 1er mars.

"Le peuple syrien est un partenaire du changement", a déclaré M. Chaibani, ajoutant que "toutes les réformes et modifications que nous avons mises en place ces deux derniers mois concernant la feuille de route politique ont été (..) issues de consultations avec la diaspora syrienne et la société civile à l’intérieur du pays".

Le mois dernier, Ahmad al-Chareh, le chef de HTS qui a mené l'offensive rebelle ayant renversé le pouvoir d'Assad le 8 décembre 2024, a été nommé président intérimaire du pays multiconfessionnel et multiethnique.

Les nouvelles autorités ont été chargées de former un "conseil législatif intérimaire pour la période de transition", l’ancien parlement ayant été dissous, ainsi que le parti Baas, qui a dirigé la Syrie pendant des décennies.

HTS et d’autres factions ont également été dissoutes, leurs combattants devant être intégrés à la future armée.

M. Chareh avait déclaré que l’organisation d’élections pourrait prendre jusqu’à cinq ans.

Les nouvelles autorités ont promis de tenir une "conférence de dialogue national" impliquant tous les Syriens, mais n’ont pas encore fixé de date.


Le cabinet saoudien passe en revue les développements régionaux et approuve des accords clés

Le prince héritier Mohammed ben Salmane a présidé, mardi à Riyad, la session hebdomadaire du cabinet, au cours de laquelle des questions régionales et internationales clés ont été discutées et des accords visant à renforcer les partenariats mondiaux du Royaume ont été approuvés. (SPA)
Le prince héritier Mohammed ben Salmane a présidé, mardi à Riyad, la session hebdomadaire du cabinet, au cours de laquelle des questions régionales et internationales clés ont été discutées et des accords visant à renforcer les partenariats mondiaux du Royaume ont été approuvés. (SPA)
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  • Le cabinet a fermement rejeté les déclarations israéliennes prônant le déplacement des Palestiniens
  • Les ministres ont déclaré qu'une paix durable ne pouvait être obtenue que par la solution à deux États et la coexistence pacifique

RIYAD: Le prince héritier Mohammed ben Salmane a présidé, mardi à Riyad, la session hebdomadaire du cabinet, au cours de laquelle des questions régionales et internationales clés ont été discutées et des accords visant à renforcer les partenariats mondiaux du Royaume ont été approuvés, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Le prince héritier a informé le cabinet de ses récents appels téléphoniques avec le roi Abdallah II de Jordanie et le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane.

Le cabinet a fermement rejeté les déclarations israéliennes prônant le déplacement des Palestiniens, réaffirmant l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la cause palestinienne. Les ministres ont déclaré qu'une paix durable ne pouvait être obtenue que par la solution à deux États et la coexistence pacifique.

La session a souligné l'influence croissante du Royaume dans les organisations multilatérales, en particulier sa récente élection au comité exécutif de l'Association internationale des autorités anticorruption. Ce succès témoigne de la reconnaissance mondiale des efforts déployés par l'Arabie saoudite pour lutter contre la corruption et promouvoir la transparence.

Sur le plan intérieur, le cabinet a salué la poursuite des efforts de diversification économique, en particulier le lancement du complexe de fabrication automobile du roi Salmane, qui devrait accroître la contribution économique du secteur non pétrolier et soutenir le programme national de développement de l'industrie et de la logistique.

Les ministres ont salué l'achèvement du plan exécutif du programme de viabilité financière, qui vise à améliorer l'efficacité des dépenses, à développer les flux de revenus et à renforcer la résilience économique de l'Arabie saoudite dans le cadre de la Vision 2030.

Le classement de l'Arabie saoudite en tête de l'indice de sécurité du groupe des 20 pays industrialisés et émergents a également été reconnu comme un témoignage de son leadership dans la garantie de la stabilité et de la prospérité.

Au cours de la session, le cabinet a approuvé plusieurs accords visant à renforcer les partenariats internationaux de l'Arabie saoudite. Dans le domaine de la coopération en matière de sécurité, les ministres ont signé un accord avec la Jordanie pour lutter contre le trafic de stupéfiants, tandis que sur le plan diplomatique, un accord d'exemption mutuelle de visa a été conclu avec les Îles Salomon pour les détenteurs de passeports diplomatiques, spéciaux et officiels.

Les relations économiques et commerciales ont également été abordées, le cabinet ayant autorisé les négociations en vue d'un mémorandum de consultations politiques avec l'Arménie et approuvé un accord de coopération commerciale avec les Maldives.

Un nouveau partenariat a également été établi avec Oman dans le domaine de l'économie et de la planification, tandis qu'un protocole d'accord distinct a été signé avec le Qatar pour renforcer la coopération financière. Le gouvernement a également approuvé un accord avec la Serbie visant à éviter la double imposition et à prévenir l'évasion fiscale.

Dans les domaines culturel et scientifique, un protocole d'accord a été signé avec la Fondation de la mosquée Hassan II du Maroc pour promouvoir les arts traditionnels, tandis qu'un autre a été conclu avec le Meteorological Office du Royaume-Uni pour la coopération en matière de météorologie.

Les initiatives en matière de transport et d'infrastructure étaient également à l'ordre du jour, avec l'approbation d'un accord avec l'Égypte visant à améliorer la connectivité maritime et le transport de passagers dans le golfe d'Aqaba. Dans le secteur financier, le cabinet a approuvé un nouveau partenariat visant à renforcer la coopération entre la banque centrale saoudienne et la banque centrale de Turquie.

Le conseil des ministres a également approuvé des amendements à la loi sur le ministère public et à la loi sur le comité des doléances, ajoutant des professionnels expérimentés à leurs conseils respectifs. En outre, des promotions importantes ont été confirmées, notamment la nomination d'Abdoul-Moneim ben Abdoul-Rahmane ben Saleh al-Mahmoud en tant qu'ambassadeur au ministère des Affaires étrangères.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com