Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvelles évacuations de Rafah

Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
Des chars de l'armée israélienne prennent position dans le sud d'Israël, près de la frontière avec la bande de Gaza, dans le cadre du conflit entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. (File/AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 12 mai 2024

Bombardements israéliens meurtriers à Gaza, nouvelles évacuations de Rafah

  • Joe Biden a estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages
  • La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant

RAFAH, Territoires Palestiniens : L'armée israélienne a mené samedi de nouveaux bombardements meurtriers dans la bande de Gaza notamment à Rafah, et ordonné de nouvelles évacuations de cette ville du sud du territoire palestinien, menacée d'une offensive terrestre d'envergure.

Alors que les efforts de médiation en vue d'une trêve et de la libération d'otages semblent s'enliser, le président américain Joe Biden a lui estimé samedi qu'un cessez-le-feu était possible «demain» dans la guerre entre Israël et le Hamas si le groupe palestinien relâchait les otages.

Joe Biden a abordé le sujet après avoir averti Israël, mercredi, qu'il cesserait de lui fournir des obus d'artillerie et d'autres armes s'il attaquait Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tout en déplorant que des civils aient été tués par le largage de bombes américaines.

Ces dernières heures, des journalistes de l'AFP, des médecins et des témoins ont fait état de frappes à travers le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de sept mois de guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

L'entrée des aides humanitaires à Gaza est quasiment bloquée selon l'ONU depuis que les troupes israéliennes ont pénétré lundi dans l'est de Rafah et pris le point de passage frontalier avec l'Egypte, verrouillant une porte d'entrée névralgique pour les convois transportant des aides vitales à une population menacée de famine.

Au moins 21 Palestiniens ont été tués dans des bombardements dans le centre de la bande de Gaza et transportés à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, ce qui porte à 34.971 le bilan des morts, en majorité des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Des corps recouverts d'une toile blanche gisent sur le sol dans une cour de l'hôpital. Un homme se penche sur un sac mortuaire, serrant une main couverte de poussière. Les pieds d'un cadavre dépassent d'une couverture.

- «Où devrions-nous aller?» -

A Rafah, où s'entassent selon l'ONU quelque 1,4 million de Palestiniens pour la plupart déplacés par les bombardements israéliens et les combats, d'intenses frappes aériennes ont visé un secteur proche du point de passage, selon des témoins.

Des bombardements ont également touché le nord de la bande de Gaza, un territoire pauvre d'environ 40 kilomètres de long et 10 de large où vivent quelque 2,4 millions d'habitants.

L'armée a fait état «de dizaines de terroristes tués dans l'est de Rafah».

Défiant les mises en garde internationales contre une offensive majeure à Rafah, les troupes israéliennes mène depuis mardi des incursions dans l'est de la ville, après plusieurs ordres d'évacuation lancés par l'armée aux habitants de la zone.

Environ 300.000 Palestiniens ont quitté les quartiers est depuis le premier ordre d'évacuation le 6 mai, selon l'armée.

Un ordre similaire samedi indique que les zones désignées dans l'est de Rafah ont été «le théâtre d'activités terroristes du Hamas».

Des journalistes palestiniens ont été ensuite vus démonter leurs tentes et ranger leur matériel, s'apprêtant à quitter le secteur.

«Nous sommes perdus. Que devons-nous faire? Où devrions-nous aller?», déplore Wissam Yassin, une journaliste.

Farid Abou Eida, qui avait fui la ville de Gaza pour Rafah, est contraint de trouver un nouveau refuge. «La situation devient de plus en plus dangereuse et les bombardements se rapprochent. Nous ne savons pas où aller. Il n'y a plus d'endroit sûr.»

- Décès d'un otage selon le Hamas -

Dans le nord de la bande de Gaza, l'armée a émis des ordres d'évacuation de Jabaliya et Beit Lahia, et fait état d'une «opération d'envergure» dans le quartier de Zeitoun dans la ville de Gaza. Selon elle, le Hamas «essaye de se reconstruire» dans plusieurs zones.

Les ordres d'évacuation ont été qualifiées d'«inacceptables» par le président du Conseil européen Charles Michel, qui a appelé Israël à ne pas mener une «opération terrestre à Rafah».

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre une «catastrophe humanitaire colossale» en cas d'assaut à Rafah, ville considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas dans le territoire palestinien.

Rappelant l'opposition de l'UE sur ce point, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell a jugé «intolérable» l'évacuation de la population massée à Rafah vers des «zones non sûres» était «intolérable».

La branche armée du Hamas a annoncé sur Telegram le décès samedi d'un otage israélien, retenu à Gaza depuis l'attaque du 7 octobre, et dont elle avait diffusé quelques heures auparavant des images de lui vivant.

Elle a imputé sa mort à des «blessures subies après que des avions de combat sionistes (israéliens) ont pris pour cible le lieu où il était détenu il y a plus d'un mois».

Sollicitée, l'armée n'a pas souhaité commenter l'information dans l'immédiat.

En soirée, des milliers de personnes ont manifesté à Tel-Aviv pour réclamer le retour des otages. «Ramenez les maintenant!», lit-on sur une pancarte brandie par un manifestant.

- Tensions à l'Eurovision -

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque contre Israël, faisant plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, Israël a promis d'anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis et l'Union européenne.

Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes du Hamas, l'acheminement de l'aide reste «extrêmement difficile», selon le bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Samedi, de nouvelles roquettes ont été tirées de Rafah vers le passage d'aides de Kerem Shalom près de Rafah, selon l'armée.

A des milliers de kilomètres de là, la guerre à Gaza qui agite plusieurs universités dans le monde, s'est invitée aussi à l'Eurovision de la chanson qui se tient à Malmö en Suède, sur fond de protestation contre la participation israélienne au concours.

 

-Deux médecins tués -

Par ailleurs, les services de sécurité civile du Hamas ont annoncé dimanche que deux médecins avaient été tués dans des frappes israéliennes sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

«Les corps du docteur Mohammed Nimr Qazat et de son fils, le docteur Youssef, ont été découverts en raison d'une frappe sur la ville de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et ils ont été transférés à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa» de la ville, a indiqué cette source.


Le prince héritier saoudien exige l'arrêt des attaques d'Israël au Liban et à Gaza

Le prince héritier Mohammed ben Salmane (Photo Fournie)
Le prince héritier Mohammed ben Salmane (Photo Fournie)
Short Url
  • Puissance incontournable Proche-Orient, l'Arabie saoudite accueille des dirigeants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à l'occasion d'un sommet arabo-musulman à Ryad
  • « Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités (... ) en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban », a déclaré le prince héritier saoudien.

RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé lundi la communauté internationale à stopper les attaques d'Israël à Gaza et au Liban, à l'occasion d'un sommet arabo-musulman à Ryad consacré à l'escalade au Moyen-Orient.

Puissance incontournable Proche-Orient, l'Arabie saoudite accueille des dirigeants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à ce sommet, une occasion de présenter au président élu américain, Donald Trump, une position unie susceptible d'influencer la politique américaine dans la région, selon des experts.

Israël est en guerre contre le Hamas à Gaza après avoir juré de détruire ce mouvement islamiste palestinien, auteur d'une attaque contre son territoire le 7 octobre 2020 qui a entraîné la mort de 1 206 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles israéliennes.

Au lendemain de cette attaque, le Hezbollah au Liban a ouvert un front contre Israël en soutien à son allié palestinien, les échanges de tirs transfrontaliers dégénérant en guerre ouverte le 23 septembre dernier.

« Nous appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités (... ) en mettant immédiatement un terme aux attaques israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban », a déclaré le prince héritier saoudien.

Il a accusé Israël de commettre un « génocide » dans la bande de Gaza, dévastée par une offensive de représailles israélienne qui a fait plus de 43 600 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.

L'Arabie saoudite conditionne toute éventuelle normalisation avec Israël à la création d'un État palestinien, aux côtés d'Israël. Cette solution à deux États est prônée par une grande partie de la communauté internationale en vue de régler le conflit israélo-palestinien qui dure depuis plusieurs décennies.

- « Pas réaliste » -

Cependant, le gouvernement de Benjamin Netanyahu y est hostile et le Parlement israélien a voté en juillet une résolution contre la création d'un tel État dont l'autorité s'étendrait sur la Cisjordanie, occupée comme Jérusalem-Est depuis 1967 par Israël, et Gaza.

Vouloir établir un État palestinien n'est pas « aujourd'hui » un projet « réaliste », a ainsi déclaré lundi le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, à Jérusalem. 

« En un mot ? Non. »

À la question de savoir s'il était possible d'étendre la normalisation entre Israël et plusieurs pays arabes à l'Arabie saoudite en échange de la création d'un État palestinien, M. Saar a répondu : « Un État palestinien (...) sera un État Hamas. »

Mohammed ben Salmane a en outre affirmé qu'Israël devrait « s'abstenir d'attaquer » l'Iran, après des frappes israéliennes contre le territoire iranien en riposte à des tirs de missiles iraniens contre son territoire.

Il a qualifié l'Iran de « République soeur », signe du réchauffement entre les deux puissances rivales au Moyen-Orient, après la fin en 2023 d'une brouille diplomatique de sept ans.

Ennemi juré d'Israël, l'Iran soutient le Hezbollah, le Hamas ainsi que les rebelles yéménites houthis. En revanche, Ryad mène une guerre contre les Houthis et considère le Hezbollah comme une « organisation terroriste ».

Yémen, Irak, Gaza, Liban, Israël…

Dans une nouvelle attaque, les Houthis ont revendiqué une attaque contre une base militaire en Israël, où l'armée a confirmé avoir intercepté un missile en provenance de ce pays.

Des groupes irakiens pro-iraniens ont aussi revendiqué des attaques de drones contre Israël, qui ont été interceptés.

Au Liban, l'aviation israélienne a visé des localités du sud du pays, après un nouvel appel à évacuer des secteurs de cette région, selon l'Agence nationale d'information Ani.

Une mosquée a été détruite lors d'un raid à Nabatiyeh et plusieurs maisons ont été dynamitées par l'armée israélienne à Aïta el-Chaab, a ajouté l'agence.

Un responsable du Hezbollah, Mohammad Afif, a affirmé que son mouvement était « prêt pour une guerre de longue durée ». Il a également assuré que l'armée israélienne n'occupait toujours aucun village du sud du Liban, où elle a lancé une offensive terrestre le 30 septembre.

De son côté, M. Saar a fait état de « certains progrès » en vue d'un cessez-le-feu au Liban, qu'il a conditionné au fait que le « Hezbollah ne puisse plus s'armer » et qu'il soit repoussé à bonne distance de la frontière israélo-libanaise.

Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a fait état de cinq Palestiniens tués dans des frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé une tente pour déplacés à Nousseirat (centre) et une maison à Jabalia (nord).

- Sommet « important » -

« Le sommet (de Ryad) représente une occasion importante pour les dirigeants de la région de montrer à la future administration Trump ce qu'ils attendent des États-Unis », affirme Anna Jacobs du groupe de réflexion International Crisis Group.

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait multiplié les gestes en faveur d'Israël, notamment en transférant l'ambassade des États-Unis à Jérusalem, mais il avait aussi contribué à la normalisation des liens entre Israël et plusieurs pays arabes.


Le Premier ministre du Liban affirme qu'une crise « sans précédent » menace l'existence de son pays

M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban", lors d'un sommet de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique à Ryad, en Arabie saoudite. (AFP)
M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban", lors d'un sommet de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique à Ryad, en Arabie saoudite. (AFP)
Short Url
  • Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé lundi qu'une crise "sans précédent" menaçait l'existence de son pays
  • M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban"

RIYAD: Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé lundi qu'une crise "sans précédent" menaçait l'existence de son pays, où l'armée israélienne a lancé à la mi-septembre une importante offensive militaire contre le mouvement islamiste Hezbollah.

M. Mikati a également appelé la communauté internationale à "continuer d'envoyer de l'aide au Liban", lors d'un sommet de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique à Ryad, en Arabie saoudite.

 


Le prince héritier saoudien condamne les attaques israéliennes sur Gaza et le Liban

Sheikh Mansour bin Zayed Al-Nahyan, Vice-Président des Émirats arabes unis, Vice-Premier ministre et Président de la Cour présidentielle, à gauche, à Riyad avec le Vice-Émir de la région. (SPA)
Sheikh Mansour bin Zayed Al-Nahyan, Vice-Président des Émirats arabes unis, Vice-Premier ministre et Président de la Cour présidentielle, à gauche, à Riyad avec le Vice-Émir de la région. (SPA)
Short Url
  • Un sommet extraordinaire parrainé par l'Arabie Saoudite s'ouvre ce lundi dans la capitale saoudienne, avec pour objectif de discuter de l'agression israélienne persistante sur les territoires palestiniens et le Liban
  • Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane condamne fermement la campagne israélienne à Gaza, la qualifiant de "génocide"

RIYADH : Le prince héritier Mohammed ben Salmane a réitéré la ferme opposition de l'Arabie saoudite aux attaques israéliennes sur Gaza et aux atteintes à la souveraineté du Liban.

Dans son discours inaugural du sommet extraordinaire arabe et islamique à Riyad, le prince héritier a condamné les entraves au travail des agences humanitaires à Gaza et a réaffirmé avec force l'importance du rôle de l'Autorité palestinienne.

Israël a officiellement informé les Nations unies de sa décision de rompre ses liens avec l'UNRWA, une démarche approuvée par les législateurs israéliens la semaine dernière.

Le prince héritier a appelé la communauté internationale à "mettre fin immédiatement aux actions israéliennes contre nos frères en Palestine et au Liban." Il a également dénoncé la campagne israélienne à Gaza, qu’il a qualifiée de "génocide".

"Nous condamnons avec force les opérations militaires israéliennes contre les territoires libanais et rejetons toute action susceptible de compromettre la stabilité et la sécurité du Liban, ou de porter atteinte à son intégrité territoriale".

Il a également condamné les attaques sur le territoire iranien.  

"Nous restons aux côtés de nos frères en Palestine et au Liban", a affirmé le prince héritier.

Le prince héritier a également affirmé que la Palestine remplissait toutes les conditions nécessaires pour devenir un membre à part entière des Nations unies, tout en soulignant l'importance de la création d’un État palestinien.

"Nous avons lancé une initiative mondiale en faveur de la solution à deux États", a-t-il déclaré.

L'Arabie saoudite a réussi à rallier davantage de nations éprises de paix en faveur de la reconnaissance d'un État palestinien par l'Assemblée générale des Nations unies. Le prince héritier a souligné que la Palestine répondait pleinement aux critères requis pour obtenir le statut de membre à part entière.
 
Les dirigeants arabo-islamiques sont arrivés à Riyad lundi pour assister à un sommet de suivi, organisé par l'Arabie saoudite, et dédié aux conflits en cours d'Israël à Gaza et au Liban.

Cheikh Mansour bin Zayed Al-Nahyan, vice-président des Émirats arabes unis, vice-premier ministre et président de la Cour présidentielle ; Shavkat Mirziyoyev, président de l'Ouzbékistan ; Abdel Fattah Al-Burhan, président du Conseil souverain transitoire du Soudan ; Bachar Al-Assad, président de la Syrie ; Mohammed Shia Al-Sudani, premier ministre de l'Irak ; Cheikh Khalid bin Abdulla Al-Khalifa, vice-premier ministre de Bahreïn ; ainsi qu'Abdel Fattah Al-Sissi, président de l'Égypte, sont arrivés à Riyad lundi pour participer au sommet extraordinaire.

Le roi Abdallah II de Jordanie, le président turc Recep Tayyip Erdogan, l’émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, le prince héritier du Koweït Cheikh Sabah Al-Khaled Al-Hamad Al-Sabah, le premier vice-président iranien Mohammad Reza Aref, ainsi que le ministre omanais des Affaires étrangères, Sayyid Badr bin Hamad bin Hamood Al-Busaidi, sont également arrivés à Riyad lundi. Bakary Yaou Sangaré, ministre des Affaires étrangères du Niger, a également rejoint l’événement.

Le président palestinien Mahmoud Abbas est arrivé dimanche, rejoint par d’autres hauts responsables, dont le Premier ministre libanais Najib Mikati, le ministre algérien des Affaires étrangères Ahmed Attaf, le ministre guinéen des Affaires étrangères Morissanda Kouyaté, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le président tchadien Mahamat Idriss Deby Itno, le président tadjik Emomali Rahmon, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, ainsi que la troisième vice-première ministre ougandaise Lukia Isanga Nakadama.

Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani est arrivé dimanche dans la capitale du Royaume, après avoir accompli la Omra et prié, la veille, à la mosquée du Prophète à Médine.