Retour en Suisse triomphal pour l'interprète Nemo après son sacre à l'Eurovision

Le chanteur suisse gagnant Nemo représentant la Suisse avec la chanson "The Code" célèbre après la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (ESC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmo Arena de Malmö, en Suède (Photo, AFP).
Le chanteur suisse gagnant Nemo représentant la Suisse avec la chanson "The Code" célèbre après la finale du 68e Concours Eurovision de la chanson (ESC) 2024, le 11 mai 2024 à la Malmo Arena de Malmö, en Suède (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 13 mai 2024

Retour en Suisse triomphal pour l'interprète Nemo après son sacre à l'Eurovision

  • Avec sa veste à plumes roses et rouges et sa jupe satinée rose, Nemo a recueilli 591 points
  • Il s'agit de la troisième victoire de la Suisse au concours de l'Eurovision depuis sa création en 1956

MALMÖ: Nemo a regagné la Suisse dimanche sous les acclamations après sa victoire au concours de l'Eurovision 2024, une édition marquée par la controverse sur la participation d'Israël, en pleine guerre dans la bande de Gaza.

"Félicitations +honey pie+ (surnom affectueux en anglais) !", s'est exclamé un admirateur de l'artiste non-binaire de 24 ans, en lui tendant un bouquet de fleurs, à son arrivée à l'aéroport de Zurich en provenance de Copenhague.

D'autres brandissaient des drapeaux arborant en anglais le message: "Nous existons, nous insistons, nous persistons", en référence à la lutte des personnes non-binaires pour la reconnaissance de leur identité.

Une autre banderole clamait "Femme, homme, humain" en allemand.

Nemo Mettler, qui demande à être désigné par des pronoms non-genrés, a remporté la compétition avec "The Code", un titre hautement personnel racontant son cheminement vers la réalisation de son identité de genre.

La Suisse a devancé la Croatie, l'Ukraine, la France, menée par le chanteur Slimane, et Israël, représenté par Eden Golan. La présence d'une candidate d'Israël a suscité une vive controverse alors que son pays a lancé une offensive meurtrière contre le Hamas à Gaza, après une attaque sanglante du groupe palestinien le 7 octobre en Israël.

L'Union européenne de radio-télévision, qui organise l'événement, a estimé que plus de 160 millions de personnes avaient regardé le concours 2024, diffusé en direct dans les 37 pays participant à la finale et sur YouTube.

Des fans massés derrière des barrières avaient attendu Nemo patiemment en reprenant sa chanson.

Les applaudissements ont commencé à retentir à l'apparition de l'interprète, qui y a répondu par deux pouces en l'air avant de prendre des selfies et de signer des autographes.

Nemo a rejoint un groupe de fans qui chantaient "Nous avons cassé les codes", "nous existons".

«Pas réel»

En conférence de presse après ce retour triomphal, Nemo a indiqué vouloir prendre du repos dans son jardin. "Je vais m'allonger et essayer de me calmer un petit peu", a dit l'artiste. "On dirait que ce n'est pas réel".

"J'ai cassé les codes. J'ai cassé le trophée", a répété Nemo, après l'avoir littéralement brisé dans un geste d'enthousiasme lorsqu'il a reçu son prix.

L'accueil des fans à l'aéroport a été "extrêmement beau (...) cela m'a montré à quel point c'est bon de faire partie d'une communauté".

Nemo Mettler, qui vit actuellement à Berlin, est originaire de Bienne, ville bilingue allemand-français du nord de la Suisse, où une réception publique est prévue pour congratuler l'enfant du pays.

"Ce sera certainement une grande fête dans la ville, avec le public, les fans", a prédit le maire de Bienne Erich Fehr, interrogé à l'aéroport par l'agence de presse suisse Keystone-ATS.

"C'est dingue, c'est une incroyable histoire que Nemo de Bienne ait remporté ce titre. Le plus important concours de musique au monde. Nous sommes vraiment fiers et heureux", a-t-il ajouté.

Le chef de la Corporation des diffuseurs suisses, Gilles Marchand, a lui aussi souligné l'"immense succès" de Nemo.

Il s'agit de la troisième victoire de la Suisse au concours de l'Eurovision depuis sa création en 1956. Comme le veut la tradition, le pays sera l'hôte de la prochaine édition.

"Même si la diffusion du concours de l'Eurovision est un défi majeur pour toutes les chaînes de télévision en termes de ressources et de finances, nous sommes malgré tout ravis de savoir que notre pays accueillera en 2025 cet événement très apprécié", a poursuivi M. Marchand.


L'équipe saoudienne a été sacrée championne arabe aux Olympiades mondiales de robotique en Turquie

Al-Jawhara Al-Qahtani et Aseel Al-Jasser ont construit le robot en utilisant l'IA, l'apprentissage automatique, l'impression 3D et des capteurs connectés à des technologies de caméra et de radar (SPA).
Al-Jawhara Al-Qahtani et Aseel Al-Jasser ont construit le robot en utilisant l'IA, l'apprentissage automatique, l'impression 3D et des capteurs connectés à des technologies de caméra et de radar (SPA).
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Riyad : les Saoudiens Al-Jawhara Al-Qahtani et Aseel Al-Jasser ont décroché la première place parmi les pays arabes et la neuvième place au niveau mondial dans la catégorie « futurs ingénieurs » lors de la finale internationale des Olympiades mondiales de robotique.

Organisé dans la ville turque d'Izmir du 26 au 30 novembre, le concours a attiré des participants de tous âges venus de plus de 90 pays, autour de la créativité en matière de robotique et d'intelligence artificielle.

Le Royaume a envoyé 15 équipes de 30 étudiants de différentes régions, soutenues par 11 conseillers et 15 formateurs, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le ministère saoudien de l'éducation, la Fédération saoudienne de robotique et de sports RC, l'académie Tuwaiq et la société Tatweer Education Holding Co.

Le concours comprenait des catégories telles que « Robo Missions », « Robo Sports », « Innovateurs du futur » et « Ingénieurs du futur ».

Selon SPA, Al-Qahtani et Al-Jasser attribuent leur succès à plusieurs mois de travail dans un camp de l'Académie Tuwaiq.

Ils ont construit le robot en utilisant l'intelligence artificielle, l'apprentissage automatique, l'impression 3D et des capteurs connectés à des technologies de caméra et de radar.

Un camp d'entraînement pour les participants saoudiens a été organisé à l'Académie Tuwaiq, l'organe de formation de la Fédération saoudienne pour la cybersécurité, la programmation et les drones, afin d'améliorer la créativité, les capacités de conception et les compétences en matière de résolution de problèmes des étudiants par le biais de compétitions de robotique et d'activités alignées sur les plans d'enseignement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le festival du chameau du roi Abdulaziz débute à Al-Sayahid

Le neuvième festival du chameau du roi Abdulaziz a débuté dimanche à Al-Sayahid, dans le sud du désert d'Al-Dahna (Photo Fournie)
Le neuvième festival du chameau du roi Abdulaziz a débuté dimanche à Al-Sayahid, dans le sud du désert d'Al-Dahna (Photo Fournie)
Le neuvième festival du chameau du roi Abdulaziz a débuté dimanche à Al-Sayahid, dans le sud du désert d'Al-Dahna (Photo Fournie)
Le neuvième festival du chameau du roi Abdulaziz a débuté dimanche à Al-Sayahid, dans le sud du désert d'Al-Dahna (Photo Fournie)
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  • Il a mis l'accent sur les attractions culturelles telles que le musée Aqilat, qui offre un aperçu de l'histoire de la péninsule arabique, et les expositions célébrant la créativité des artisans saoudiens. Les visiteurs peuvent notamment participer à des
  • Fahd bin Falah bin Hathleen, le président du Club du chameau, a déclaré que ce festival d'un mois reflète l'attention significative que les dirigeants saoudiens accordent au patrimoine national.

RIYADH : Le neuvième festival du chameau du roi Abdulaziz a débuté dimanche à Al-Sayahid, dans le sud du désert d'Al-Dahna, sous le thème « La fierté de son peuple ».

L'événement poursuit sa mission de préservation et de promotion du chameau en tant que pilier de l'identité culturelle du Royaume, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Fahd bin Falah bin Hathleen, le président du Club du chameau, a déclaré que ce festival d'un mois reflète l'attention significative que les dirigeants saoudiens accordent au patrimoine national.

Il a ajouté que l'édition de cette année devrait être la plus importante et la plus diversifiée de l'histoire du festival, avec davantage d'activités et de participants.

M. Bin Hathleen a indiqué que diverses activités culturelles et patrimoniales mêlant authenticité et innovation seraient proposées, notamment des concours de beauté de chameaux attirant des propriétaires et des visiteurs du monde entier.

Il a mis l'accent sur les attractions culturelles telles que le musée Aqilat, qui offre un aperçu de l'histoire de la péninsule arabique, et les expositions célébrant la créativité des artisans saoudiens.

Les visiteurs peuvent notamment participer à des expériences interactives telles que monter à dos de chameau, le traire et le nourrir.

M. Bin Hathleen a déclaré que la poésie occupait une place centrale dans le festival, avec un duel poétique qui est une forme d'art traditionnel de premier plan et qui devrait captiver les passionnés dans une atmosphère vivante et engageante.

Des concours innovants mettant en valeur le patrimoine camelin par la photographie et la réalisation de films, présentés dans un style contemporain pour séduire les jeunes générations, seront également organisés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Une exposition à Paris sur le « Boléro » de Ravel, le crescendo le plus célèbre de tous les temps

Cette photographie prise à la Cité de la musique à Paris le 29 novembre 2024, montre un buste du compositeur français Maurice Ravel (1875-1937) présenté lors d'une visite de presse précédant l'ouverture de l'exposition « Ravel Boléro » à la Cité de la Musique à Paris, du 3 décembre 2024 au 15 juin 2025. (Photo AFP)
Cette photographie prise à la Cité de la musique à Paris le 29 novembre 2024, montre un buste du compositeur français Maurice Ravel (1875-1937) présenté lors d'une visite de presse précédant l'ouverture de l'exposition « Ravel Boléro » à la Cité de la Musique à Paris, du 3 décembre 2024 au 15 juin 2025. (Photo AFP)
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  • D'abord « avant-gardiste », le « Boléro » de Maurice Ravel est devenu un succès planétaire : une exposition à la Cité de la musique à Paris plonge le public dans son histoire.
  • Composée en 1928 et créée le 22 novembre de la même année à l'Opéra Garnier à Paris, l'œuvre symphonique est à l'origine une musique de ballet commandée par la danseuse russe Ida Rubinstein, amie et mécène de Ravel

PARIS : D'abord « avant-gardiste », le « Boléro » de Maurice Ravel est devenu un succès planétaire : une exposition à la Cité de la musique à Paris plonge le public dans son histoire, tout au long d'un parcours fait d'objets inédits, d'images et de musique.

« L'idée est de montrer une œuvre phare de l'histoire de la musique », explique à l'AFP Pierre Korzilius, musicologue, directeur du pôle art et culture au Collège des Bernardins et commissaire de cette exposition qui débute mardi et se tient jusqu'au 15 juin.

« Tout en faisant découvrir des facettes inconnues de la personnalité du compositeur (1875-1937), dont le 150^e anniversaire de la naissance sera célébré l'an prochain », ajoute-t-il.

Composée en 1928 et créée le 22 novembre de la même année à l'Opéra Garnier à Paris, l'œuvre symphonique est à l'origine une musique de ballet commandée par la danseuse russe Ida Rubinstein, amie et mécène de Ravel. Aussitôt saluée par la critique, elle connaît rapidement un immense succès.

« C'est toujours une des œuvres les plus jouées au monde », affirme Pierre Korzilius. En 2016, année où elle est tombée dans le domaine public, la Sacem indiquait qu'une exécution du Boléro commençait environ toutes les dix minutes dans le monde.

Son écriture se révèle toutefois « minimaliste », avec sa mélodie uniforme et un « rythme incessant » répété 169 fois, avant le crescendo menant au « coup d'éclat final », souligne-t-il.

Et de rappeler que, quand on lui demandait de dire quel était son chef-d'œuvre, Ravel s'amusait à répondre : « Le Boléro, bien sûr ! Malheureusement, il est vide de musique. 

- « La machine tourne » -

L'exposition propose d'écouter un enregistrement inédit de l'Orchestre de Paris, projeté sur un écran de 10 mètres de large en son immersif. Un système lumineux, avec un code couleur (lumière blanche ou rouge), disposé autour de chaque musicien, permet de suivre le motif rythmique et la mélodie.

Plus loin, un guide d'écoute détaille la structure de la partition, avec ses « différentes strates » : « l'ostinato », le thème, l'intervention des instruments (flûte, bois, cuivres, violons, altos) au cours des 16 minutes du morceau.

L'exposition s'arrête également sur les sources d'inspiration de Maurice Ravel : son affinité avec l'Espagne (sa mère était originaire du pays basque français), mais aussi l'influence des machines et de l'industrie, pour ce fils d'ingénieur fasciné par les inventions.

« On peut voir Le Boléro comme ça : vous appuyez sur le bouton start et la machine tourne. » « C'est l'invention mécanique ! », s'enthousiasme Pierre Korzilius, y voyant un geste « extrêmement audacieux, avant-gardiste, anti-conformiste ».

Parmi les objets jamais ou rarement exposés figurent la partition originale, « trésor » de la Bibliothèque nationale de France, le bureau de composition, le métronome, ainsi que des manuscrits et des vêtements du compositeur.

On peut également y voir des livres de magie, des meubles, des morceaux de tapisserie et des objets sortis pour la première fois de l'ancienne maison du compositeur à Montfort-l'Amaury (Yvelines), révélant un personnage attachant et raffiné.

Des projections sur écran rappellent par ailleurs la multitude d’adaptations chorégraphiques, de Maurice Béjart (1961) à Thierry Malandain (2001).

Pour célébrer le musicien, la Philharmonie a prévu, en mars, une programmation éclectique : l'intégrale pour piano seul avec le pianiste Bertrand Chamayou, « La Valse » (Orchestre national de Lyon) avec Ibrahim Maalouf à la trompette, ou un « Boléro électro » proposé par le chorégraphe Olivier Dubois.

De son côté, le Festival Ravel (fin août-début septembre, au Pays basque) « reprendra une très grande partie » de son répertoire, dont Daphnis et Chloé et Don Quichotte à Dulcinée, selon les organisateurs.