Israël et le Hamas dénoncent les mandats d'arrêt réclamés à la CPI

Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas". (AFP).
Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas". (AFP).
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Publié le Mardi 21 mai 2024

Israël et le Hamas dénoncent les mandats d'arrêt réclamés à la CPI

  • Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas"
  • Le mouvement islamiste palestinien a dénoncé de son côté "les tentatives du procureur (...) d'assimiler la victime au bourreau"

RAFAH, TERRITOIRES PALESTINIENS: Israël et le Hamas, qui se livrent de violents combats dans la bande de Gaza menacée de famine, dénoncent chacun les mandats d'arrêt réclamés à la Cour pénale internationale (CPI) contre leurs dirigeants pour crimes de guerre présumés.

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a déclaré lundi avoir demandé des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes tels que "le fait d'affamer délibérément des civils", "homicide intentionnel" et "extermination et/ou meurtre".

Les accusations portées contre des dirigeants du Hamas également visés par cette demande de mandats d'arrêt, notamment son chef à Gaza Yahya Sinouar, incluent "l'extermination", "le viol et d'autres formes de violence sexuelle" et "la prise d'otages en tant que crime de guerre".

Le Premier ministre israélien a "rejeté avec dégoût la comparaison du procureur de La Haye entre Israël", pays "démocratique", et "les meurtriers de masse du Hamas".

Son ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a fustigé une "décision scandaleuse" et "un déshonneur historique" pour la cour de La Haye.

Le mouvement islamiste palestinien a dénoncé de son côté "les tentatives du procureur (...) d'assimiler la victime au bourreau".

Le président américain, Joe Biden, principal allié d'Israël, a jugé "scandaleux" le mandat d'arrêt réclamé contre M. Netanyahu, estimant qu'"il n'y a pas d'équivalence" entre Israël et le Hamas. Il a "rejeté" le terme de "génocide" pour qualifier l'offensive israélienne à Gaza, lors d'une réception pour la communauté juive à la Maison Blanche.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a également qualifié ces mandats de "honteux", prévenant que ceux-ci "pourraient compromettre" les négociations sur un cessez-le-feu à Gaza, et ajoutant que la CPI n'a pas "juridiction" sur Israël.

La guerre a été déclenchée par une attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur les 252 personnes alors emmenées comme otages, 124 sont toujours détenues à Gaza, dont 37 sont mortes selon l'armée.

Les corps de quatre otages, retrouvés la semaine dernière à Gaza, l'ont été dans des tunnels de Jabalia (nord), a précisé lundi soir l'armée, selon laquelle Ron Benjamin, Shani Louk, Amit Buskila et Itzhak Gelerente avaient été tués dès le 7 octobre sur le sol israélien et leurs dépouilles transportées à Gaza.

Israël a juré de détruire le Hamas qui avait pris le pouvoir à Gaza en 2007 et qu'il qualifie de terroriste, tout comme les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza qu'elle a assiégée, entraînant la mort d'au moins 35.562 personnes, pour la plupart des civils dont 106 ces dernières 24 heures, selon des données lundi du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

Les opérations militaires ont aussi provoqué une catastrophe humanitaire. La majorité des quelque 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine et plus de la moitié déplacés, d'après l'ONU.

Biden défend vigoureusement Israël face à la justice internationale

Joe Biden a pris lundi la défense d'Israël face à la justice internationale, jugeant "scandaleuse" la demande de mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens et balayant l'accusation de "génocide" pour l'offensive à Gaza.

"Ce qui se passe n'est pas un génocide, nous rejetons" ce terme, a-t-il dit, faisant référence à une affaire portée devant la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, devant laquelle Israël est accusé de "génocide".

Pendant une réception pour la communauté juive à la Maison Blanche, le démocrate de 81 ans a aussi répété que les Etats-Unis s'opposaient à la démarche du procureur d'une autre juridiction, la Cour pénale internationale (CPI).

Ce magistrat a réclamé lundi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et contre son ministre de la Défense.

"Nous rejetons" cette demande, a dit Joe Biden, répétant que son soutien à Israël était "inébranlable".

«Tués dans notre sommeil »

Des avions et des hélicoptères militaires israéliens ont mené de nouvelles frappes lundi sur la bande de Gaza, où des combats au sol ont également lieu entre soldats et groupes armés palestiniens.

Dans le nord du territoire palestinien, l'armée de l'air a bombardé la ville de Gaza et le camp de réfugiés de Jabalia, où l'armée a fait état des combats "peut-être les plus acharnés" depuis octobre.

Dans le sud, une frappe a touché une maison du quartier de Tal al-Sultan, dans l'ouest de la ville de Rafah, faisant trois morts et huit blessés, selon des sources hospitalières.

"Nous sommes tués chez nous dans notre sommeil, des civils y compris des enfants et des femmes, meurent et personne ne se soucie de nous", déplore Obeid Khafaja, un habitant de Tal al-Sultan.

« Le devoir »

Malgré l'opposition de nombreuses capitales et organisations humanitaires à une opération majeure terrestre à Rafah, le ministre israélien de la Défense a insisté sur "le devoir d'Israël d'étendre l'opération terrestre à Rafah, de démanteler le Hamas et de faire revenir les otages", en recevant ce week-end le conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.

La France «  soutient la CPI  » 

La France "soutient la Cour pénale internationale" dont le procureur a réclamé des mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens, parmi lesquels le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué le Quai d'Orsay dans la nuit de lundi à mardi.

"La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l'impunité dans toutes les situations", a écrit dans un communiqué la diplomatie française à propos de ces mandats d'arrêt.

"La France a condamné dès le 7 octobre les massacres antisémites perpétrés par le Hamas. Ce groupe terroriste a revendiqué des attaques barbares dirigées contre des civils, accompagnées d'actes de torture et de violences sexuelles qu'il a lui-même documentés, y compris en les diffusant et en les célébrant", poursuit Paris.

A propos d'Israël, "la France alerte depuis de nombreux mois sur l'impératif de respect strict du droit international humanitaire et notamment sur le caractère inacceptable des pertes civiles dans la bande de Gaza et d'un accès humanitaire insuffisant", ajoute le communiqué.

Et de souligner qu'une "solution politique durable" est la "seule" voie pour "rétablir un horizon de paix".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a déclaré lundi avoir réclamé des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour des crimes tels que "le fait d'affamer délibérément des civils", "homicide intentionnel" et "extermination et/ou meurtre" en lien avec l'opération israélienne à Gaza.

Karim Khan a aussi demandé des mandats contre trois hauts dirigeants du Hamas - Ismaïl Haniyeh, Mohammed Deif et Yahya Sinouar - pour notamment "l'extermination", "le viol et d'autres formes de violence sexuelle" et "la prise d'otages en tant que crime de guerre".

Si Paris soutient la CPI, le président américain Joe Biden a défendu Israël face à la justice internationale, jugeant "scandaleuse" la demande de mandats d'arrêt contre des dirigeants israéliens. Son chef de la diplomatie, Antony Blinken, a déclaré que la démarche du magistrat était "une honte".

En France, plusieurs dirigeants de la gauche se sont félicités lundi de l'annonce de la CPI.

Depuis le 7 mai, quand Israël a pris le contrôle côté palestinien du poste-frontière de Rafah avec l'Egypte, l'acheminement de l'aide humanitaire est quasiment à l'arrêt. Ce passage est crucial pour les aides dont le carburant, indispensable aux hôpitaux et à la logistique humanitaire.

Pour pallier aux restrictions imposées par Israël, les Etats-Unis ont planché sur un projet de jetée provisoire qui a reçu ce week-end ces premiers chargements d'aide humanitaire par voie maritime.

Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), 569 tonnes d'aides ont été jusqu'à présent acheminées à Gaza par cette jetée.

« Plan d'action »

Alors qu'aucune perspective d'une fin des hostilités n'est en vue, M. Netanyahu est sous pression pour préparer une stratégie concernant l'avenir de Gaza.

Dimanche à Jérusalem, M. Sullivan l'a appelé à accompagner les opérations militaires d'une "stratégie politique" pour l'avenir du territoire palestinien.

Benny Gantz, ex-chef de l'armée et actuel membre du cabinet de guerre, a menacé de démissionner si un "plan d'action" pour l'après-guerre n'était pas adopté rapidement. M. Gallant a sommé M. Netanyahu de "préparer immédiatement" une "alternative gouvernementale au Hamas".

De son côté, l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a appelé les parties à "retourner immédiatement et de bonne foi à la table des négociations" afin de parvenir à un cessez-le-feu après l'échec des derniers pourparlers début mai.


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.