Les Journées franco saoudiennes de la mode : de belles perspectives pour les créateurs saoudiens

Journées franco-saoudienne de la mode (Loai Al Kelawi )
Journées franco-saoudienne de la mode (Loai Al Kelawi )
Résidence de création du futur Jax District, Dirriyah (Loai Al Kelawy)
Résidence de création du futur Jax District, Dirriyah (Loai Al Kelawy)
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Publié le Lundi 27 mai 2024

Les Journées franco saoudiennes de la mode : de belles perspectives pour les créateurs saoudiens

  • Deux journées dédiées exclusivement à la mode et dont l’objectif est de mettre en relief l’expertise française en matière de mode auprès des professionnels saoudiens.
  • Burak Çakmak a déclaré : « La Commission saoudienne de la mode ne ménage pas ses efforts pour soutenir les créateurs locaux et leur offrir des opportunités et des initiatives leur permettant d'atteindre un public mondial. »

RIYAD : L’ambassade de France, l’Alliance française d’Arabie et la Commission saoudienne de la mode organisent pour la deuxième année consécutive les journées franco-saoudienne de la mode ou le « French Saudi fashion days » dans le cadre des cérémonies du Mois de l’Europe du 25 au 26 juin au sein des locaux de « Future Creative Residence » à JAX District à Riyad.

Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur français, Mr. Ludovic Pouille a déclaré : « Je suis heureux de participer à cette seconde édition des journées franco saoudienne de la mode.  Cette continuité prouve d’une part l’excellence des relations franco-saoudiennes en général et d’établir d’autre part une stratégie commune de coopération pour développer et promouvoir l’industrie de la mode. Il est impossible de parler de mode sans évoquer la France, ses couturiers, ses créateurs et ses marques de renommée mondiale qui font la notoriété et la fierté de la France.

Ludovic Pouille ambassadeur de France en Arabie saoudite)LoaiAl Kelawy)
 Journées franco-saoudienne de la mode

Deux journées dédiées exclusivement à la mode et dont l’objectif est de mettre en relief l’expertise française en matière de mode auprès des professionnels saoudiens afin d’établir ensemble des relations de coopération durables dans la réalisation de projets communs.

Les experts français sont ici pour présenter des conférences, mais aussi proposer des ateliers de travail avec des designers saoudiens qui ont l’opportunité de présenter leur collection et d’échanger en termes de formation. »

Depuis sa création et dans le cadre de l’initiative Vision 2030, la commission saoudienne de la mode cherche à promouvoir l’éducation et la créativité dans l’industrie de la mode, à soutenir le développement de produits et à accroître la localisation de la chaîne de fabrication et d’approvisionnement.

Panel Actualités de la mode, nouveaux enjeux, nouvelles tendances, marques émergentes, par Giovanna Casimiro, Professeur à l'IFM et Hans de Foer, Directeur du programme « Savoir Faire » à l'IFM.
Panel Actualités de la mode, nouveaux enjeux, nouvelles tendances, marques émergentes, par Giovanna Casimiro, Professeur à l'IFM et Hans de Foer, Directeur du programme « Savoir Faire » à l'IFM.
 

Burak Çakmak, directeur général de la commission a confié à Arab News en français : « L'idée des journées de la mode était de donner un aperçu de ce qui se passe dans le domaine de la mode en Arabie Saoudite, mais aussi de faire venir de nouveaux experts de France qui peuvent vraiment partager leurs connaissances, mais apprendre aussi ce qui se déroule en Arabie Saoudite.

Depuis l'année dernière, beaucoup de choses nouvelles se sont produites dans le pays. Nous nous appuyons donc sur les décisions initiales de l'année dernière, mais nous sommes allés plus loin au cours de l'année écoulée.

Nous nous sommes beaucoup engagés dans les formations de l'Institut français de la mode qui se déroulent en France et en Arabie Saoudite. Et comme vous pouvez le voir, certains des professeurs qui ont enseigné les talents saoudiens participent également à ces journées et soutiennent le programme proposé dans le cadre de cet événement de deux jours. »

 l’ambassadeur de France a affirmé: «La France est un partenaire naturel puisque nous sommes le pays de la mode par excellence» (Photo, fournie).
 L’ambassadeur de France a affirmé: «La France est un partenaire naturel puisque nous sommes le pays de la mode par excellence» (Photo, fournie).

« Nous allons approfondir certains des ateliers clés liés à la construction d’une marque, comprendre les éléments fondamentaux de ce que cela signifie de construire une entreprise de luxe et aussi s'engager avec les designers saoudiens qui ont déjà été à Paris plusieurs fois faire des semaines de la mode, Nous avons assisté à la Semaine de la mode ici à Riyad.

Il s'agit donc de pouvoir partager leurs connaissances et leurs expériences avec les créateurs saoudiens qui ont envie de faire partie de l'avenir de la mode saoudienne, d’établir des relations avec des entreprises françaises de la mode, avec les nouveaux créateurs pour augmenter le nombre de personnes qui entrent dans ce secteur dans le pays. » a-t-il expliqué.  

Burak Çakmak, directeur général de la commission saoudienne de la mode et Giovanna Caimiro professeure à l'IFM (Loai Al Kelawy)​   ​
Burak Çakmak, directeur général de la commission saoudienne de la mode et Giovana Casimiro, professeure à l’IFM (Loai Al Kelawy)  

La Commission saoudienne de la mode est totalement déterminée à montrer au monde ce qu’est la mode saoudienne. Les designers saoudiens ont l’occasion de côtoyer et de s’engager avec des experts français considérés mondialement comme leaders et partenaires incontestables dans le domaine de la mode.

La commission accorde une grande importance à la formation et établit des programmes de qualité élaborés avec le soutien de l’Institut francais de la mode contribuant ainsi à préparer les créateurs et à perfectionner leurs compétences.

À ce propos, Burak Çakmak a annoncé : « La Fashion Commission travaille avec les talents saoudiens depuis déjà trois ans. Évidemment, notre programme phare Saudi 100, c’était le point de départ et nous en sommes à notre troisième édition, et c’est en fait notre principal programme d’incubation pour tous les talents prêts à construire une entreprise.

De plus, nous offrons beaucoup de programmes de formation sur le terrain. Nous avons fait beaucoup de cours courts et des programmes plus longs, mais aussi des formations techniques professionnelles telles que le savoir-faire, nous l’avons déjà fait, notre première classe a été très réussie en France et nous avons commencé à investir dans les programmes pour cadres.

Journées franco-saoudienne de la mode 25 et 25 mai 2024 (Loai Al Kelawy)
les journées franco-saoudienne de la mode

Ainsi, nous avons envoyé plusieurs de nos principaux propriétaires de marques à Paris pour étudier le programme exécutif sur la gestion d’entreprise de luxe. Nous voulons continuer à apporter des connaissances sur la façon de construire des entreprises de luxe, mais aussi éduquer sur les connaissances techniques, sur la façon de faire de beaux produits.

Nous allons ajouter des éléments qui sont encore plus nécessaires, axés sur le style ainsi que la photographie de mode et se spécialiser afin de répondre aux besoins du secteur dans le pays. »

Durant ces deux journées, des experts saoudiens et français de la mode ont animé des panels de discussion, des ateliers sur le savoir-faire et le luxe, le patrimoine et l’environnement. Ils ont également abordé leurs points de vue respectifs sur l’impact de l’écosystème de la mode. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


La "Tour des arts" redonne du sens et de la couleur au Boulevard des Sports de Riyad

La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)
La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)
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  • Les pièces utilisées sont toutes liées au grand récit du Royaume, y compris la diversité économique, les transformations culturelles et les changements sociaux.
  • Pour M. Gharem, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, tout comme "The Arts Tower", lève constamment les yeux vers le haut, motivant les gens à sauter du familier à l'inattendu, les poussant à embrasser l'avenir avec imagination.

RIYADH : Lorsque vous vous aventurez sur la promenade de la dernière attraction de la capitale, le Sports Boulevard, un nouveau point de repère ne manque pas d'attirer votre attention.

Une tour située à l'intersection de la route Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz et de la route Prince Turki bin Abdulaziz Al-Awwal est pleine de couleurs et de caractère.  

L'auteur de cette œuvre, baptisée "The Arts Tower", est l'artiste saoudien de renom Abdulnasser Gharem, qui, dès le début de sa carrière, a mis l'accent sur le quotidien dans le paysage architectural avec des œuvres telles que "Siraat" (Le chemin) et "Road to Makkah" (La route de La Mecque). 

La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)
La Arts Tower, à l'intersection de Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Road et Prince Turki bin Abdulaziz Al Awwal Road, déborde de couleurs et de caractère. (Photo Fournie)

Gharem a déclaré à Arab News : "Cette œuvre est le témoin de la transformation qui s'opère ici. C'est un symbole d'investissement dans l'infrastructure culturelle qui prouve l'importance de cette dernière pour toute société ou communauté. Je pense que la tour représente cette transformation, en particulier parce qu'elle transforme l'un des symboles de l'énergie en un phare pour l'expression créative".

Anciennement l'un des nombreux pylônes électriques de 83,5 mètres, la tour devait être supprimée dans le cadre du projet du boulevard des sports.

"J'ai demandé si je pouvais en avoir une", a déclaré M. Gharem, expliquant qu'en tant qu'un des artistes nominés pour proposer une œuvre destinée à embellir le boulevard, il tenait à utiliser la structure existante.  

Points marquants

La proposition retenue comporte un total de 691 panneaux colorés qui ont été installés pour donner vie à la façade animée de la tour.

Les pièces utilisées sont toutes liées au grand récit du Royaume, notamment la diversité économique, les transformations culturelles et les changements sociaux.

L'auteur et conservateur Nato Thompson a déclaré à propos de l'œuvre dans un communiqué : "En réaffectant un symbole de l'infrastructure énergétique et en le transformant en phare de l'expression artistique, Gharem met en lumière l'évolution du rôle de la culture et de l'art dans le parcours de développement de l'Arabie saoudite.

"Elle est la preuve vivante de l'engagement du Royaume à entretenir son paysage culturel, en faisant des arts et de la créativité un élément indissociable de son identité, tout comme le pétrole et l'énergie l'ont été dans le passé".

La proposition sélectionnée comprend un total de 691 panneaux colorés qui ont été installés pour donner vie à la façade vibrante de la tour.

Abdulnasser Gharem, artiste saoudien (Photo Fournie)
Abdulnasser Gharem, artiste saoudien (Photo Fournie)

Il utilise des éléments de l'architecture saoudienne et des motifs que nous reconnaissons dans nos anciennes maisons, principalement la forme triangulaire.  

"J'ai eu la chance que la tour soit composée de triangles, une forme géométrique qui rassemble les différentes régions du Royaume et les caractéristiques historiques de nos débuts, ce qui en fait un symbole d'unité", explique M. Gharem.  

Les pièces utilisées sont toutes liées au grand récit du Royaume, y compris la diversité économique, les transformations culturelles et les changements sociaux.

Cette pièce est un témoin de la transformation qui se produit ici. C'est un symbole d'investissement dans l'infrastructure culturelle, preuve de l'importance de cette dernière pour toute société ou communauté. Abdulnasser Gharem, artiste saoudien.

"Les couleurs font allusion au lien entre notre histoire et notre patrimoine et les concepts de gaieté et d'hospitalité mentale. Une tour vous oblige toujours à lever les yeux".

Pour M. Gharem, la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, tout comme "The Arts Tower", lève constamment les yeux vers le haut, motivant les gens à sauter du familier à l'inattendu, les poussant à embrasser l'avenir avec imagination.

"L'œuvre est basée sur la lumière du soleil", a-t-il déclaré. "La lumière du jour donne une dimension complètement différente à l'œuvre par rapport à son éclairage urbain pendant la nuit. 

L'esquisse de "The Arts Tower" d'Abdulnasser Gharem. (Photo Fournie)
L'esquisse de "The Arts Tower" d'Abdulnasser Gharem. (Photo Fournie)

"Les couleurs ne se contentent pas d'apparaître ; elles changent, se transforment et s'animent de différentes manières tout au long de la journée. Ici, la nature devient un élément crucial de la structure".

Même le vent a joué un rôle dans la détermination du nombre et de l'emplacement des pièces colorées utilisées. "Il m'a appris qu'il fallait des espaces pour permettre à l'œuvre de respirer et m'a forcé à m'humilier devant le pouvoir de la nature.

"Le vent est devenu mon partenaire dans la conception", a-t-il déclaré.

La "Tour des arts" est conçue pour que les gens se sentent représentés et connectés.

Alors que le boulevard des sports encourage l'activité physique, ce point de repère créatif a un objectif plus profond : c'est un espace de réflexion destiné à inspirer l'interaction humaine et la communauté - et plus important encore, à inviter les gens à ralentir, à s'engager et à réfléchir à l'avenir.

"La culture est l'un des facteurs clés du développement de notre pays. En fin de compte, la culture est aussi importante que l'énergie. Cela vaut la peine d'investir dans ce domaine, et c'est un certificat attestant que le Royaume s'est engagé à nourrir sa scène culturelle", a déclaré M. Gharem. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Quand Pompidou "copie" le Louvre: 100 artistes exposent à Metz

Centre Pompidou (Photo AFP)
Centre Pompidou (Photo AFP)
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  • À partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».
  • Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

METZ, FRANCE : Faire revivre des œuvres du Louvre à travers le regard de 100 artistes : à partir de samedi, des « copistes » exposent au Centre Pompidou-Metz leur réinterprétation de classiques de l'art qu'ils « réactivent ».

Les commissaires de l'exposition, Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains du musée du Louvre, et Chiara Parisi, directrice du Centre Pompidou-Metz, ont voulu en faire « une radioscopie de l'art contemporain et une exposition pour les amoureux de l'histoire de l'art ».

L'exposition est le résultat d'une « invitation envoyée à 100 artistes, non copistes a priori, à réactiver des œuvres du patrimoine », résume Donatien Grau.

Ici, une sculpture romaine recouverte de ballons métalliques colorés attire l'œil du visiteur : il s'agit d'une copie réalisée par l'artiste américain Jeff Koons de L'Hermaphrodite endormi, une sculpture antique dont on ignore l'auteur.

Un peu plus loin, plusieurs artistes ont fait le choix de créer leur interprétation de La Liberté guidant le peuple (1830) d'Eugène Delacroix : c'est le cas de Bertrand Lavier avec Aux armes citoyens (2025), dans lequel il se concentre sur les armes et le drapeau peints dans la version originale.

« La Vierge et l'Enfant au chancelier Rolin » (XVe siècle), peint par Jan Van Eyck, a aussi été en partie copié par l'Irano-Américain Y.Z. L'artiste Kami, quant à lui, a décidé de s'emparer d'un petit détail de l'œuvre originale, les mains, qu'il a reproduit comme un symbole. 

On peut aussi découvrir « la Joconde » copiée par le collectif Claire Fontaine, qui a camouflé son visage d'une tache noire, lui ôtant son sourire énigmatique.

Toutes ces œuvres, produites à partir d'autres œuvres, ont été créées spécialement pour cette exposition.

Giulia Andreani a réalisé trois portraits de femmes, a aimé « se heurter à des œuvres du Louvre », « détourner la technique » et « exploser le format ».

Chiara Parisi note que certaines copies sont réalisées presque à l'identique : « On est un peu déstabilisés » dans un premier temps en les regardant, puis « après on reconnaît la patte de l'artiste ».

D'autres, au contraire, ont détourné les originaux pour en faire des créations où « les œuvres ne sont pas là pour être reconnues », précise-t-elle. 

L'artiste Neila Czermak Ichti a détourné le tableau Roger délivrant Angélique (1819) de Jean-Auguste-Dominique Ingres. Dans sa version, « tout le monde a un peu changé de place. Le défi consistait à ce que le monstre n'ait pas la même place sans pour autant devenir une victime comme Angélique dans la version originale.

Donatien Grau a également mis en garde : « Le sujet de l'exposition n'est pas la copie, mais la pluralité des copistes. » « Copier, aujourd'hui, ce n'est pas se mettre face au tableau et le dupliquer. C'est mille autres choses » illustrées dans l'exposition.

Cela met aussi en valeur le patrimoine, qui « n'existe que quand on le recrée, qu'on le fait vivre, quand on l'habite », selon Donatien Grau.

Les œuvres originales n'ont pas été transportées à Metz : le visiteur peut les retrouver reproduites dans le catalogue d'exposition (25 euros) qui, selon Mme Parisi, « prolonge la visite ».

L'exposition « Copistes. En collaboration exceptionnelle avec le musée du Louvre » est visible jusqu'au 2 février 2026.


«Fever Dream» avec Fatima Al-Banawi débarque sur Netflix

Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
Le film est sorti sur Netflix cette semaine. (Instagram)
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  • Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté au Festival international du film de la mer Rouge 2023
  • Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle

DUBAI : Le dernier long métrage du cinéaste saoudien Faris Godus, "Fever Dream", est désormais disponible en streaming sur Netflix, réunissant un casting local étoilé comprenant Fatima Al-Banawi, Sohayb Godus, Najm, Hakeem Jomah et Nour Al-Khadra.

Soutenu par le Fonds de la mer Rouge, le film, qui explore les thèmes de la manipulation des médias, de l'identité numérique et du coût de la célébrité à l'ère de l'influence en ligne, a été présenté en première mondiale au Festival international du film de la mer Rouge 2023.

Il raconte l'histoire de Samado, une star du football à la retraite qui, accablé par la surveillance des médias et la notoriété publique, trouve une chance de reprendre le contrôle. Avec sa fille, il entreprend de se venger d'un puissant portail de médias sociaux. Mais à mesure qu'ils s'enfoncent dans leur quête de célébrité et de rédemption numérique, la frontière entre l'ambition et l'obsession commence à s'estomper.


Najm joue le rôle d'Ahlam, la fille de Samado, tandis que Jomah apparaît dans le rôle de Hakeem, un agent de relations publiques engagé pour aider à restaurer l'image publique de Samado. Al-Banawi joue le rôle d'Alaa, un autre agent de relations publiques qui travaille aux côtés de Hakeem.

Godus est célèbre pour son œuvre "Shams Alma'arif" (Le livre du soleil), également diffusée sur Netflix, et "Predicament in Sight".

Il a précédemment déclaré dans une interview accordée à Arab News : "(En Arabie saoudite), nous disposons d'un sol riche pour créer du contenu et nous avons tant d'histoires à raconter. Je pense qu'aujourd'hui, le soutien apporté par notre pays est tout simplement formidable. Les gens ont tellement de chances de créer des films aujourd'hui".

Mme Al-Banawi est connue pour ses rôles dans "Barakah Meets Barakah" et dans le thriller saoudien "Route 10".

Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec "Basma", dans lequel elle joue également le rôle-titre - une jeune femme saoudienne qui revient dans sa ville natale de Jeddah après avoir étudié aux États-Unis. De retour chez elle, elle est confrontée à la maladie mentale de son père, à des liens familiaux tendus et au défi de renouer avec une vie passée qui ne lui semble plus familière.

"Je me suis vraiment lancée dans le cinéma - en 2015 avec mon premier long métrage en tant qu'actrice - avec une intention : combler le fossé entre les arts, l'impact social et la psychologie", avait-elle déclaré à Arab News. "Et j'ai pu me rapprocher de cette union lorsque je me suis positionnée en tant qu'auteur-réalisateur, plus qu'en tant qu'acteur."