Nikki Haley photographiée en écrivant «Achevez-les» sur un obus israélien

L'ancienne candidate républicaine à la présidentielle Nikki Haley et le législateur israélien Danny Danon visitent le kibboutz Nir Oz, dans le sud d'Israël. (Reuters)
L'ancienne candidate républicaine à la présidentielle Nikki Haley et le législateur israélien Danny Danon visitent le kibboutz Nir Oz, dans le sud d'Israël. (Reuters)
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Publié le Mercredi 29 mai 2024

Nikki Haley photographiée en écrivant «Achevez-les» sur un obus israélien

  • Haley n'a pas précisé à qui le mot «les» référait, mais M. Danon a suggéré indirectement le Hezbollah libanais
  • Nikki Haley, 52 ans, avait quitté la course à la Maison Blanche en mars après une défaite sans appel contre Donald Trump lors des primaires républicaines

WASHINGTON: L'ex-candidate républicaine à l'élection présidentielle américaine Nikki Haley a écrit "Achevez-les" sur un obus israélien, lors d'un déplacement dans le nord d'Israël, près de la frontière libanaise, selon une photo publiée mardi sur X par un député israélien.

Le député Danny Danon, ancien ambassadeur à l'ONU, accompagnait Nikki Haley, elle aussi ex-ambassadrice aux Nations unies, lors de ce déplacement près de la frontière nord avec le Liban.

"+Achevez-les+, c'est ce que mon amie l'ancienne ambassadrice a écrit", a déclaré Danny Danon dans la légende de la photo montrant l'ancienne candidate républicaine agenouillée devant un obus, un marqueur à la main et en train d'écrire sur le missile. Sur l'obus sont aussi écrits les mots "L'Amérique aime Israël".

M. Haley n'a pas précisé à qui le mot "les" référait, mais M. Danon a suggéré indirectement le Hezbollah libanais.

"Israël doit prendre l'initiative et changer la donne. Les habitants de Tyr et de Sidon (villes libanaises) évacueront leurs maisons, et les habitants du nord (d'Israël) rentreront chez eux", a écrit M. Danon, en référence aux Israéliens vivant près de la frontière et déplacés par les échanges de tirs quasi quotidiens avec le Hezbollah libanais.

La publication de cette photo intervient néanmoins alors qu'un bombardement dimanche de l'armée israélienne sur un camp de déplacés à Rafah a fait 45 morts et suscité une vague mondiale d'indignation.

Notamment aux Etats-Unis, où les critiques se multiplient sur la politique du président Joe Biden, qui a offert à Israël un soutien quasi inconditionnel, tout en critiquant ponctuellement la manière dont l'armée israélienne mène ses opérations à Gaza.

La Maison Blanche a déclaré qu'elle ne voyait toujours pas d'"opération terrestre majeure" contre Rafah, dans le sud de Gaza, et que par conséquent il n'y aurait "pas de changement de la politique" américaine de soutien à Israël.

L'armée israélienne a promis d'anéantir le Hamas et lancé une offensive qui a fait au moins 36.096 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé de l'administration du Hamas, en riposte à l'attaque en octobre des commandos du mouvement islamiste palestinien infiltrés depuis la bande de Gaza, entraînant la mort de plus de 1.189 personnes, majoritairement des civils, selon un nouveau décompte réalisé mardi par l'AFP à partir des derniers chiffres officiels disponibles.

Nikki Haley, 52 ans, avait quitté la course à la Maison Blanche en mars après une défaite sans appel contre Donald Trump lors des primaires républicaines. Malgré ses critiques parfois virulentes contre le milliardaire, elle a déclaré la semaine dernière qu'elle voterait en novembre pour l'ancien président.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.