Rafah sous les bombardements, après la présentation d'un plan israélien de cessez-le-feu

De la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 mai 2024. L'offensive de représailles d'Israël a tué au moins 36 284 personnes à Gaza, pour la plupart des civils. (AP)
De la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 mai 2024. L'offensive de représailles d'Israël a tué au moins 36 284 personnes à Gaza, pour la plupart des civils. (AP)
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Publié le Samedi 01 juin 2024

Rafah sous les bombardements, après la présentation d'un plan israélien de cessez-le-feu

  • Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti que les «conditions» pour arriver à un «cessez-le-feu permanent» n'avaient pas changé et comprenaient la «destruction» du mouvement islamiste
  • Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a de son côté répété vendredi que les «exigences» du mouvement, à commencer par un cessez-le-feu permanent et un retrait total d'Israël de la bande de Gaza, n'étaient «pas négociables»

RAFAH, Territoires Palestiniens : Des frappes aériennes et des tirs d'artillerie intenses ont visé samedi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, au lendemain de la présentation par le président américain Joe Biden d'une feuille de route israélienne en vue d'un cessez-le-feu avec le Hamas.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a cependant averti que les «conditions» pour arriver à un «cessez-le-feu permanent» n'avaient pas changé et comprenaient la «destruction» du mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, ainsi que la «libération de tous les otages» retenus dans le territoire palestinien.

Le Hamas avait jugé «positive» la feuille de route dévoilée vendredi par Joe Biden et qui vise à parvenir, par étapes et sous conditions, à un cessez-le-feu «permanent» presque huit mois après le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël.

L'armée israélienne, dont les chars sont entrés ces derniers jours dans le centre de Rafah, a poursuivi samedi son offensive dans cette ville frontalière avec l'Egypte, lancée le 7 mai afin, selon elle, d'y détruire les derniers bataillons du mouvement islamiste palestinien.

En 24 heures, la guerre a fait au moins 95 morts à travers le territoire, selon le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.

A Rafah, les opérations se concentrent en particulier dans l'ouest de la ville, dans le quartier de Tal al-Sultan, où des habitants ont signalé des bombardements, des tirs de chars et des mouvements de véhicules militaires.

«Toute la nuit et jusqu'au matin, les bombardements aériens et à l'artillerie n'ont pas cessé un instant dans les secteurs de l'ouest de Rafah, empêchant tout déplacement de civils», a témoigné à l'AFP un habitant de la ville qui n'a pas dévoilé son nom.

Il a ajouté que des tireurs israéliens avaient pris position «sur des immeubles surplombant tout le quartier de Tal al-Sultan, rendant la situation très dangereuse».

Des témoins ont également signalé des tirs d'artillerie intenses dans l'est et le centre de Rafah.

Dans le centre de la bande de Gaza, le camp palestinien de Nousseirat a été touché par des frappes aériennes. Dans le nord, des tirs d'artillerie ont visé le quartier de Zeytoun, dans la ville de Gaza, selon un correspondant de l'AFP.

- «Apocalyptique» -

Depuis le début de l'offensive sur Rafah, à l'extrémité sud du territoire assiégé, un million de personnes ont fui vers la zone côtière surpeuplée d'al-Mawasi, désignée par Israël «zone humanitaire» pour accueillir les déplacés.

La vie est devenue «apocalyptique» dans certaines zones du sud de la bande de Gaza, s'est alarmée vendredi l'ONU.

«Il est temps que cette guerre se termine», a lancé vendredi Joe Biden depuis la Maison Blanche, en appelant le Hamas à accepter le plan israélien qui lui a été soumis par l'intermédiaire du Qatar. «Nous ne pouvons pas laisser passer» cette occasion, a-t-il ajouté.

La première phase, a dit M. Biden, serait un cessez-le-feu avec un retrait des troupes israéliennes des «zones habitées de Gaza» pour une durée de six semaines.

L'arrêt des combats, toujours selon lui, serait accompagné de la libération de certains otages israéliens enlevés le 7 octobre en Israël, notamment les femmes et les malades, et de la remise en liberté de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Sur les 252 personnes emmenées comme otages, 121 sont toujours retenues à Gaza, dont 37 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Ce cessez-le-feu temporaire pourrait devenir «permanent» si le Hamas «respecte ses engagements», a ajouté le président américain. La phase suivante comprendrait notamment la libération de tous les otages encore détenus.

«Le Hamas considère positivement ce qui a été inclus aujourd'hui dans le discours du président américain Joe Biden quant à un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l'échange de prisonniers», a indiqué le mouvement.

- «Lueur d'espoir» -

«Les conditions d'Israël pour stopper la guerre n'ont pas changé», a cependant affirmé samedi le bureau de M. Netanyahu, en citant «la destruction des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, la libération de tous les otages et l'assurance que Gaza ne posera plus de menace à Israël».

Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a de son côté répété vendredi que les «exigences» du mouvement, à commencer par un cessez-le-feu permanent et un retrait total d'Israël de la bande de Gaza, n'étaient «pas négociables».

La guerre a éclaté le 7 octobre après l'attaque sans précédent lancée par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1.189 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.

En riposte, Israël a promis de détruire le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu'à présent 36.379 morts dans la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, et provoqué une catastrophe humanitaire majeure.

L'annonce de la nouvelle feuille de route israélienne a suscité des réactions d'espoir à travers le monde. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé Israël et le Hamas à «saisir l'occasion» afin d'en arriver à une «paix durable au Moyen-Orient».

La proposition «offre une lueur d'espoir et éventuellement une issue pour débloquer le conflit», selon la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.

«Nous ne pouvons laisser cette occasion filer», a commenté en Israël le Forum des familles d'otages, en appelant la société civile à se mobiliser pour pousser les dirigeants politiques à accepter et mettre en oeuvre la proposition.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La solution à deux États, "clé de la stabilité régionale", déclare le ministre saoudien des Affaires étrangères à l’ONU

Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
Le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à la crise israélo-palestinienne fondée sur la coexistence de deux États était "la clé de la stabilité régionale". (Capture d'écran/UNTV)
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  • Le prince Faisal a déclaré que la paix régionale doit commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien
  • Le prince Faisal affirme qu'aucune relation ne sera établie avec Israël avant la création de l'État palestinien

NEW YORK: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, a déclaré lundi que la mise en œuvre d'une solution à deux États dans le cadre du conflit israélo-palestinien constituait « la clé de la stabilité régionale ».

S’exprimant à l’ouverture d’une conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, qui s’est tenue lundi au siège des Nations Unies, Faisal ben Farhane a souligné :

« Le Royaume considère que la solution à deux États est essentielle à la stabilité régionale. La conférence de New York constitue une étape charnière vers la concrétisation de cette solution. »

Faisal ben Farhane a réaffirmé que la paix dans la région devait commencer par la garantie des droits légitimes du peuple palestinien. Il a salué l’intention du président français Emmanuel Macron de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

« Assurer la sécurité, la stabilité et la prospérité pour tous les peuples de la région passe d’abord par la justice envers le peuple palestinien, en lui permettant d’exercer ses droits légitimes, au premier rang desquels la création d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il déclaré.

Il a présenté l’Initiative de paix arabe comme le cadre fondamental pour toute solution juste et globale.

Le ministre a également appelé à une cessation immédiate de la catastrophe humanitaire à Gaza, et a confirmé que l’Arabie saoudite et la France avaient facilité le transfert de 300 millions de dollars de la Banque mondiale vers la Palestine.

Faisal ben Farhane a affirmé que le Royaume poursuivait ses efforts auprès de plusieurs pays afin d’obtenir une reconnaissance internationale de l’État de Palestine.

Il a catégoriquement rejeté toute idée de conditionner cette reconnaissance à un veto israélien, et a réaffirmé qu’aucune relation ne serait établie avec Israël avant la création d’un État palestinien.

Le ministre a exprimé son soutien aux efforts de réforme de l’Autorité palestinienne, et a noté que le président américain Donald Trump pourrait jouer un rôle majeur dans la résolution des conflits régionaux.

Faisal ben Farhane a également annoncé la signature, prévue mardi, de plusieurs protocoles d’accord avec différents secteurs palestiniens, dans le but de les renforcer.

Il a conclu en soulignant l’importance de maintenir l’élan diplomatique et la coordination internationale pour parvenir à une solution à deux États viable et pacifique.

Le coprésident de la conférence, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, a abondé dans le même sens, déclarant à la presse que d'autres pays pourraient reconnaître la Palestine dans les mois à venir.

« La France affirme le droit du peuple palestinien à la souveraineté sur ses terres », a-t-il affirmé.

Il a ajouté : « D’autres États pourraient reconnaître la Palestine dès septembre. La conférence sur la solution à deux États constitue une étape décisive dans sa mise en œuvre. Des engagements historiques seront pris. Le ciblage des civils à Gaza est inacceptable ; la guerre dans la bande dure depuis trop longtemps et doit cesser. »

Il a insisté sur le rôle de la communauté internationale pour transformer ce cadre en réalité concrète.

« Nous devons œuvrer pour faire de la solution à deux États une réalité tangible », a-t-il déclaré. « Qui répond aux aspirations légitimes du peuple palestinien. Nous avons enclenché une dynamique irréversible vers une solution politique au Moyen-Orient. »

Lors de la première session, le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa a salué la tenue de la conférence, qu’il a qualifiée d’opportunité cruciale pour la paix.

« La solution à deux États est une opportunité historique pour toutes les parties », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants à l’Arabie saoudite et à la France pour avoir organisé cette conférence historique. »

Il a ajouté que la conférence envoyait un message clair de soutien international au peuple palestinien :

« La conférence sur la solution à deux États confirme au peuple palestinien que le monde est à ses côtés. »

Mohammad Mustafa a également appelé à l’unité politique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, exhortant le Hamas à déposer les armes en faveur d’un contrôle par l’Autorité palestinienne :

« Nous devons œuvrer à l’unification de la Cisjordanie et de Gaza. Nous appelons le Hamas à remettre ses armes à l’Autorité palestinienne », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de l'ONU met en garde contre le « point de rupture » et appelle à une action immédiate lors de la conférence sur la Palestine

Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que le conflit israélo-palestinien avait atteint un "point de rupture" et a appelé à une action immédiate et décisive pour inverser la tendance à l'effondrement vers une solution à deux États. (Capture d'écran/UNTV)
Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que le conflit israélo-palestinien avait atteint un "point de rupture" et a appelé à une action immédiate et décisive pour inverser la tendance à l'effondrement vers une solution à deux États. (Capture d'écran/UNTV)
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  • Antonio Guterres exhorte les dirigeants mondiaux à ne pas laisser la conférence devenir "un autre exercice de rhétorique bien intentionné, mais un tournant décisif sur la voie de la création d'un État palestinien".
  • Rien ne peut justifier l'anéantissement de Gaza qui s'est déroulé sous les yeux du monde entier", souligne le Secrétaire général de l'ONU.

NEW YORK : Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a lancé lundi un avertissement brutal aux dirigeants mondiaux participant à la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine, déclarant que le conflit israélo-palestinien avait atteint un "point de rupture" et exhortant à une action immédiate et décisive pour inverser la tendance à l'effondrement de la voie vers une solution à deux États.

S'exprimant lors de la séance de clôture de la conférence à New York, M. Guterres a félicité la France et l'Arabie saoudite d'avoir organisé cette rencontre, la qualifiant d'"occasion rare et indispensable" de passer de la rhétorique à l'action.

"Nous sommes ici aujourd'hui les yeux grands ouverts, pleinement conscients des défis qui nous attendent", a-t-il déclaré. "Le conflit israélo-palestinien dure depuis des générations, défiant les espoirs, la diplomatie, les innombrables résolutions et le droit international.

Mais, a insisté M. Guterres, sa persistance "n'est pas inévitable. Il peut être résolu. Cela exige une volonté politique et un leadership courageux. Et cela exige la vérité.

"La vérité, c'est que nous sommes à un point de rupture : Nous sommes à un point de rupture. La solution à deux États est plus éloignée que jamais".

Tout en condamnant sans équivoque les "horribles attentats terroristes du 7 octobre perpétrés par le Hamas et la prise d'otages", M. Guterres a souligné que "rien ne peut justifier l'anéantissement de Gaza qui s'est déroulé sous les yeux du monde".

Rien ne justifie, a-t-il ajouté, "la famine de la population de Gaza, le meurtre de dizaines de milliers de civils, la fragmentation du territoire palestinien occupé, l'expansion des colonies israéliennes, la montée de la violence des colons, la démolition des maisons palestiniennes et les déplacements forcés, les changements démographiques sur le terrain, l'absence d'un horizon politique crédible et le soutien ouvert, y compris dans une récente déclaration de la Knesset, à l'annexion de la Cisjordanie".

"Soyons clairs : l'annexion progressive de la Cisjordanie occupée est illégale. Elle doit cesser", a déclaré M. Guterres. "La destruction massive de Gaza est intolérable. Elle doit cesser. Les actions unilatérales qui compromettraient à jamais la solution des deux États sont inacceptables. Elles doivent cesser.

"Il ne s'agit pas d'événements isolés", a-t-il ajouté. "Ils font partie d'une réalité systémique qui démantèle les fondements de la paix au Moyen-Orient.

En exhortant les dirigeants mondiaux à ne pas laisser la conférence devenir "un autre exercice de rhétorique bien intentionné", António Guterres a déclaré qu'elle devait au contraire être un "tournant décisif, qui catalyse des progrès irréversibles vers la fin de l'occupation et la réalisation de notre aspiration commune à une solution viable à deux États".

Il a réaffirmé la vision de deux États indépendants, souverains, démocratiques et d'un seul tenant - Israël et la Palestine - vivant côte à côte dans la paix et la sécurité à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, sur la base des lignes d'avant 1967 et avec Jérusalem comme capitale des deux États.

"Cela reste le seul cadre ancré dans le droit international, approuvé par cette Assemblée et soutenu par la communauté internationale", a-t-il déclaré. "C'est la seule voie crédible vers une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Et c'est la condition sine qua non de la paix dans l'ensemble du Moyen-Orient".

M. Guterres a souligné la nécessité d'un "leadership audacieux et fondé sur des principes" de la part d'Israël, de la Palestine et d'autres acteurs. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com