Le FMI salue la «transformation économique sans précédent» de l'Arabie saoudite dans un rapport élogieux

Le FMI a décrit le secteur financier de l'Arabie saoudite comme reposant sur une « base solide ». Shutterstock
Le FMI a décrit le secteur financier de l'Arabie saoudite comme reposant sur une « base solide ». Shutterstock
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Publié le Samedi 15 juin 2024

Le FMI salue la «transformation économique sans précédent» de l'Arabie saoudite dans un rapport élogieux

  • Dans un rapport consacré à l'évolution du paysage économique du Royaume, l'organisation a souligné que la demande intérieure croissante, les réformes financières en cours et les politiques environnementales constituaient des points forts
  • Le rapport fait également état des initiatives environnementales de l'Arabie saoudite, affirmant que le Royaume « reste déterminé » à parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060

RIYAD : La « transformation économique sans précédent » de l'Arabie saoudite progresse bien grâce à des politiques gouvernementales prudentes et à des efforts de diversification fructueux, selon le Fonds monétaire international.

Dans un rapport consacré à l'évolution du paysage économique du Royaume, l'organisation a souligné que la demande intérieure croissante, les réformes financières en cours et les politiques environnementales constituaient des points forts.

Ces conclusions interviennent quelques jours seulement après que l'Organisation de coopération et de développement économiques a publié des chiffres montrant que l'économie saoudienne a connu une croissance supérieure à la moyenne du G20 au cours des trois premiers mois de l'année.

Dans un communiqué marquant la fin d'une visite officielle du FMI au Royaume, l'organisation prévoit que la croissance globale du PIB de l'Arabie saoudite s'accélérera pour atteindre environ 4,5 % en 2025 avant de se stabiliser à 3,5 % par an à moyen terme.

Elle anticipe que la croissance non pétrolière atteindra 3,5 % en 2024 « avant de se redresser à partir de 2025 ».

Le FMI salue la « transformation économique sans précédent » de l'Arabie saoudite dans un rapport élogieux.

Il ajoute : « La production de pétrole devrait se contracter de 4,6 % en 2024 mais augmenter de 5,1 % en 2025, reflétant une extension des réductions de la production de pétrole en 2024 et une reprise progressive jusqu'à 10 mbpj en 2025. »

Se penchant sur les politiques de transformation entreprises par le gouvernement saoudien, le FMI note que « les efforts de diversification de l'économie ont commencé à porter leurs fruits ».

Le rapport ajoute : « Sur la base de ces succès, il sera important de maintenir la dynamique de croissance non pétrolière, de préserver la stabilité du secteur financier, de continuer à atténuer les risques de surchauffe, d'inverser la baisse de la productivité totale des facteurs et de garantir l'équité entre les générations. »

Le FMI a salué le « récent recalibrage » des besoins de financement associés aux objectifs de Vision 2030, et a également fait l'éloge de la volonté du Royaume de devenir un havre pour le développement du secteur privé.

« Les réformes visant à améliorer l'environnement des affaires de l'Arabie saoudite et son attractivité pour les investissements étrangers progressent bien », a déclaré le FMI, notant que l'Arabie saoudite a grimpé de 15 échelons dans le classement mondial de la compétitivité de l'IMD en deux ans, atteignant la 17e position mondiale en 2023.

« Les travaux en cours pour stimuler le capital humain par le biais du programme de développement des capacités humaines, de nouvelles augmentations de la participation des femmes à la population active, des avancées significatives dans la transformation numérique et la préparation à l'IA, la rationalisation des frais et des prélèvements, la promotion de l'accès à la terre et à la finance, et une gouvernance plus forte renforceraient davantage la croissance du secteur privé, aideraient à attirer plus d'IDE, et contribueraient à la croissance de la productivité totale des facteurs », ajoute le rapport.

Le FMI a décrit le secteur financier de l'Arabie saoudite comme reposant sur une « base solide », notant que la croissance du crédit bancaire – principalement au secteur des entreprises – continue de dépasser celle des dépôts et devrait se maintenir à environ 10 % en 2024.

« Les efforts continus de la SAMA pour moderniser les cadres de réglementation et de supervision sont essentiels pour préserver la stabilité financière », indique le rapport, qui ajoute : « La SAMA devrait continuer à utiliser des outils macro prudentiels pour prévenir les risques possibles découlant d'un boom des prêts. »

Le rapport fait également état des initiatives environnementales de l'Arabie saoudite, affirmant que le Royaume « reste déterminé » à parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2060.

« Les autorités continuent d'investir dans les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, l'hydrogène propre et les technologies de capture du carbone », a déclaré le FMI, ajoutant : « L'élimination des subventions à l'énergie encouragerait les économies d'énergie et améliorerait le rendement des investissements dans les énergies renouvelables. L'augmentation du portefeuille actif de financement vert – y compris par la mise en œuvre du cadre de financement vert annoncé en mars 2024 et par une émission inaugurale d'obligations vertes souveraines prévue pour cette année –  serait essentielle pour mobiliser des capitaux privés. »

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Tensions diplomatiques: la Chine suspend ses importations de produits de la mer japonais 

Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
Cette photo montre une affiche indiquant « Suspendre la vente de tous les produits de la mer importés du Japon » dans un quartier de restaurants japonais à Pékin, le 27 août 2023. (AFP)
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  • La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île
  • La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent

TOKYO: La Chine va suspendre ses importations de produits de la mer japonais, ont rapporté mercredi des médias nippons, une nouvelle mesure punitive alors que les deux pays sont en pleine querelle diplomatique depuis des propos de la Première ministre japonaise sur Taïwan.

La crise Chine-Japon trouve son origine dans des propos de la Première ministre japonaise, Sanae Takaichi. Elle avait affirmé le 7 novembre que des attaques armées contre Taïwan pourraient justifier l'envoi de soldats japonais pour défendre l'île.

Ces déclarations sont considérées comme une provocation par la Chine, qui estime que Taïwan fait partie de son territoire.

La semaine dernière, Pékin a convoqué l'ambassadeur du Japon, conseillé à ses citoyens de ne pas voyager au Japon et à ceux qui y étudient d'être prudent.

La sortie de deux films japonais a également été reportée en Chine après les propos de Mme Takaichi.

En rapportant la nouvelle suspension des importations de produits de la mer, les médias japonais, y compris la chaîne NHK, ont cité des sources gouvernementales anonymes.

La Chine explique que cette mesure est nécessaire pour surveiller les eaux usées traitées qui sont rejetées de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima, a indiqué la NHK.

Pékin n'a pas immédiatement confirmé cette nouvelle mesure.

La Chine n'avait que très récemment repris l'achat de ces produits après une interdiction imposée lorsque le Japon avait commencé à rejeter des eaux usées de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima en 2023.

En 2023, les cargaisons en direction en Chine continentale comptaient pour 15,6% des exportations de fruits de mer japonais, contre 22,5% en 2022.

Hong Kong représentait 26,1% des exportations de produits de la mer japonais et les Etats-Unis 15,7%.

Contacté par l'AFP, le ministère japonais de l'agriculture, qui supervise l'agence des pêches, et le ministère des Affaires étrangères n'étaient pas immédiatement disponibles pour réagir.


Fin des restrictions dans l'espace aérien américain, retour à la normale attendu lundi

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens. (AFP)
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  • Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend
  • Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas

WASHINGTON: Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé dimanche soir mettre fin, à compter de lundi, aux réductions de vols décidées lors de la paralysie budgétaire pour pallier l'absence de contrôleurs aériens.

"Cela signifie que les opérations normales peuvent reprendre dans l'ensemble de l'espace aérien national" à partir de 6H00 lundi à Washington (10H00 GMT), a écrit la FAA dans un communiqué.

Le 7 novembre, une réduction de 10% des vols domestiques dans 40 des aéroports les plus fréquentés du pays avait été imposée face au manque de personnel dans les tours de contrôle. En pleine paralysie budgétaire, il était demandé à ces fonctionnaires de travailler sans être payé.

Plusieurs milliers de vols avaient été annulés avant que les restrictions ne soient allégées progressivement.

Malgré la fin du plus long "shutdown" de l'histoire des Etats-Unis mercredi, le seuil des réductions était encore fixé à 3% ce weekend. Mais la FAA a expliqué dimanche avoir observé des compagnies aériennes n'ayant pas respecté ces quotas.

Grâce à la fin de ces limitations, "nous pouvons désormais recentrer nos efforts sur le recrutement massif de contrôleurs et la mise en place du tout nouveau système de contrôle du trafic aérien", a dit le ministre américain des Transports Sean Duffy, cité dans le communiqué.

Le retour à la normale va intervenir juste avant les grands départs pour les festivités de Thanksgiving, rendez-vous familial incontournable des Américains le 27 novembre. Un record de passagers aériens est attendu


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.