Mer Rouge: plongée bleue avec le plongeur saoudien Faisal Abdulsalam

Un documentaire récent réalisé par Red Sea Global et Warner Bros. Discovery explore la beauté sous-marine de la mer Rouge. (SPA)
Un documentaire récent réalisé par Red Sea Global et Warner Bros. Discovery explore la beauté sous-marine de la mer Rouge. (SPA)
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Publié le Mardi 23 juillet 2024

Mer Rouge: plongée bleue avec le plongeur saoudien Faisal Abdulsalam

  • Faisal Abdulsalam parle de la beauté de la mer Rouge et des rencontres avec la vie marine
  • Son climat propice à la plongée, sa riche vie marine, sa visibilité claire et ses nombreuses épaves historiques en font un paradis pour les plongeurs.

MAKKAH : Dans les profondeurs de la mer Rouge se trouve un monde merveilleux que Faisal Abdulsalam, plongeur professionnel saoudien, décrit comme un "trésor bleu regorgeant de vie et de secrets".

M. Abdulsalam, qui passe beaucoup de temps sous l'eau, a déclaré à Arab News que cette expérience le transformait, dissipant les énergies négatives et revitalisant sa vie.

L'attrait de la mer Rouge s'étend bien au-delà de nos frontières, a déclaré M. Abdulsalam. "Les plongeurs saoudiens ne sont pas les seuls à être attirés par ces eaux. Des plongeurs du monde entier sont constamment à l'affût d'occasions de plonger dans nos eaux, attirés par ses récifs coralliens vibrants et ses plages chaudes", a-t-il déclaré.

Fayçal Abdulsalam, un plongeur qui passe beaucoup de temps sous l'eau, a déclaré à Arab News que l'expérience l'avait transformé, dissipant les énergies négatives et revitalisant sa vie. (Fournie)
Fayçal Abdulsalam, un plongeur qui passe beaucoup de temps sous l'eau, a déclaré à Arab News que l'expérience l'avait transformé, dissipant les énergies négatives et revitalisant sa vie. (Fournie)

Il a déclaré à propos de son intérêt pour la plongée : "Ma relation avec la mer a commencé dès l'enfance avec mon père, car nos sorties étaient principalement des excursions en mer et des activités récréatives.

"En grandissant, mon amour pour les sorties en mer n'a pas faibli. J'ai découvert que la plongée en apnée était la meilleure option pour explorer la mer et ses profondeurs".

Abdulsalam a appris la plongée libre, qui consiste à retenir sa respiration tout en descendant sans appareil respiratoire, auprès d'Ishak Abdulkhaleq, connu comme le plongeur le plus profond d'Arabie saoudite.
 

Faisal Abdulsalam, plongeur saoudien
Faisal Abdulsalam, plongeur saoudien

Il a noté que la formation professionnelle est importante et a recommandé des centres spécialisés, tels que l'école de plongée libre de Jeddah, pour ceux qui aspirent à plonger professionnellement.

Au-delà de sa beauté naturelle, la mer Rouge offre des bienfaits thérapeutiques inattendus. Abdulsalam a raconté son expérience personnelle de la dépression et a expliqué comment le fait de passer du temps au bord de la mer est devenu un remède important.

Il est bien connu des plongeurs que nous avons accès à un trésor bleu plein de secrets et regorgeant de créatures magnifiques.  Faisal Abdulsalam, plongeur saoudien

"L'eau de mer est riche en magnésium, qui aide à détendre les muscles et à réduire le stress", explique-t-il. "La combinaison de la plongée en apnée en tant que sport et des propriétés naturelles de la mer offre de multiples avantages pour la santé mentale, physique et cognitive. Cette combinaison est triplement bénéfique pour la santé mentale et offre des possibilités de méditation et de découverte des créations de Dieu.

Décrivant sa rencontre sous-marine la plus mémorable, Abdulsalam se souvient de sa première observation d'un requin. "J'étais stupéfait et j'avais très peur, mais le requin ne s'est pas approché de moi et a nagé calmement. C'était un moment magnifique où j'ai fait face à ma peur".

Abdulsalam a déclaré que la mer Rouge est l'une des plus belles mers du monde. Son climat propice à la plongée, sa riche vie marine, sa visibilité claire et ses nombreuses épaves historiques en font un paradis pour les plongeurs.

Il a également noté la présence croissante d'espèces menacées comme les tortues, qui sont prises en charge par les divers efforts de conservation de l'Arabie saoudite pour les écosystèmes marins et terrestres.

Toutefois, M. Abdulsalam estime que les plages publiques donnant directement sur la mer font encore défaut. Selon lui, la plupart des plages saoudiennes sont privées ou situées à proximité des voies maritimes, ce qui nuit à leur attrait touristique. "Elles ne sont pas aussi vivantes ou agréables que la mer ouverte et sa beauté naturelle", a-t-il déclaré.

M. Abdulsalam espère que de grandes plages publiques seront aménagées à l'avenir, avec des mesures de sécurité et des systèmes de sensibilisation adéquats, afin de pouvoir profiter de l'environnement marin en toute sécurité.

"Les plongeurs savent que nous avons accès à un trésor bleu plein de secrets et peuplé de créatures magnifiques. Nous sommes émerveillés par la beauté et le caractère unique de la mer Rouge", a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.