Israël assassine un deuxième commandant du Hezbollah

Un haut commandant du groupe armé libanais Hezbollah a été tué lors d'une frappe israélienne mercredi à l'extérieur de la ville de Tyr, dans le sud du Liban, ont déclaré deux sources de sécurité à Reuters. (Photo: X/@bas_irra)
Un haut commandant du groupe armé libanais Hezbollah a été tué lors d'une frappe israélienne mercredi à l'extérieur de la ville de Tyr, dans le sud du Liban, ont déclaré deux sources de sécurité à Reuters. (Photo: X/@bas_irra)
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Publié le Jeudi 04 juillet 2024

Israël assassine un deuxième commandant du Hezbollah

  • Mohammed Naameh Nasser, connu sous le nom d'Abu Naameh, était le commandant de l'unité Aziz, responsable du secteur occidental du Sud-Liban.
  • L'intensité des attaques israéliennes a fluctué au cours des derniers jours.

BEYROUTH : Un drone israélien a pris pour cible une voiture à l'est de la ville de Tyr mercredi, tuant un haut commandant du Hezbollah et blessant gravement un deuxième homme qui est décédé par la suite.
Mohammed Naameh Nasser, connu sous le nom d'Abu Naameh, était le commandant de l'unité Aziz, responsable du secteur occidental du Sud-Liban.
Il occupait un poste équivalent à celui de Taleb Sami Abdullah, connu sous le nom d'Abu Taleb, qui a été assassiné il y a deux semaines.
Abou Taleb, commandant de l'unité Nasr, est le premier commandant de terrain de haut rang à être tué dans le conflit qui oppose depuis huit mois l'armée israélienne à l'armée libanaise. Il a trouvé la mort lors d'une frappe aérienne israélienne qui a visé une maison dans la ville de Jouaiyya, à environ 15 km de la frontière sud. Trois cadres du Hezbollah ont été tués à ses côtés.
L'intensité des attaques israéliennes a fluctué au cours des derniers jours. Les attaques ont commencé mercredi matin avec un drone de combat qui a bombardé la place de la ville de Taybeh. La ville frontalière de Kfarkela a été soumise à des tirs d'artillerie israéliens à l'aube, un char Merkava israélien ayant pris pour cible une maison située près du mur frontalier.
Le premier ministre Najib Mikati a déclaré : "Les attaques israéliennes contre le sud et l'assassinat délibéré de ses habitants, la destruction des villes et l'incendie des récoltes constituent une agression terroriste ; la communauté internationale doit mettre un terme à sa persistance et à ses crimes.
Il a réitéré sa question aux "acteurs internationaux impliqués dans les initiatives" concernant "les mesures prises pour maintenir le calme, faire preuve de retenue à la frontière sud, freiner l'ennemi et arrêter l'approche du meurtre et de la destruction", notant "l'escalade des violations israéliennes de la souveraineté nationale et sa violation continue et étendue de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU".
Mikati a ajouté : "Le choix du Liban a toujours été et reste la paix. Notre culture est une culture de paix fondée sur les droits, la justice et le droit international, en particulier la résolution 1701. Mais nous sommes un peuple qui n'acceptera pas les attaques contre notre souveraineté, notre dignité nationale et la sécurité de nos terres et de nos civils, en particulier les enfants et les femmes.
"Les violations de tous les accords et le génocide contre les Palestiniens de Gaza ne doivent pas passer inaperçus aux yeux du monde, qui assiste passivement à l'agression en cours".
Il a ajouté : "L'essence de la paix est que le peuple palestinien vive sur sa terre dans un Etat libre et indépendant, et toute tentative de contourner ces principes conduira à de nouvelles crises au Moyen-Orient et dans le monde".
Le Liban compte sur l'initiative franco-américaine pour éviter une nouvelle escalade dans le sud du pays.
Une réunion est prévue entre Jean-Yves le Drian, l'envoyé français au Liban, et l'envoyé américain Amos Hochstein. Elle portera sur la désescalade comme solution au rapatriement des personnes déplacées de part et d'autre de la Ligne bleue.
À la veille de l'arrivée de M. Hochstein à Paris, le président français Emmanuel Macron a souligné, lors d'un appel téléphonique au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, "l'importance absolue" d'empêcher une escalade de la situation entre Israël et le Hezbollah au Liban.
Un communiqué de l'Élysée indique que M. Macron a souligné "l'urgence pour toutes les parties d'avancer rapidement vers une solution diplomatique et a insisté sur la nécessité de faire preuve de la plus grande retenue". Il a ajouté qu'au cours de l'appel téléphonique, les deux dirigeants ont discuté des efforts diplomatiques en cours.
À Beyrouth, le chef adjoint du Hezbollah, le cheikh Naim Qassem, a déclaré à l'Associated Press que "le seul moyen confirmé de parvenir à un cessez-le-feu à la frontière libanaise est de parvenir à un cessez-le-feu global à Gaza".
Il a décrit la participation du Hezbollah au soutien de Gaza comme un "front de soutien à l'inébranlable peuple palestinien et à sa vaillante résistance".
Il a ajouté : "Si la guerre s'arrête, ce soutien militaire n'existera plus" et a poursuivi : "Si Israël réduit ses opérations militaires sans accord formel de cessez-le-feu et sans retrait complet de Gaza, les implications du conflit frontalier entre le Liban et Israël seront moins claires.
"Si ce qui se passera à Gaza est une combinaison entre un cessez-le-feu et l'absence de cessez-le-feu, la guerre et l'absence de guerre, nous ne pouvons pas répondre à la question de savoir quelle sera notre réaction maintenant, car nous ne connaissons pas sa forme, ses résultats et ses effets.
M. Qassem a averti que si Israël avait l'intention de lancer une opération limitée au Liban, qui n'équivaudrait pas à une guerre totale, il ne devait pas s'attendre à ce que les combats restent limités.
"Il doit s'attendre à ce que notre réponse et notre résistance ne respectent pas le plafond et les règles d'engagement fixés par Israël", a-t-il déclaré.
Téhéran a renforcé son soutien au Hezbollah face à une éventuelle attaque israélienne.
Kamal Kharazi, conseiller aux affaires étrangères du guide suprême iranien Ali Khamenei, a déclaré au Financial Times que "dans le cas d'une vaste offensive israélienne contre le Hezbollah, il y a un risque de déclencher un conflit régional où Téhéran et l'axe de la résistance soutiendront pleinement le Hezbollah".
Il a toutefois souligné que "l'Iran ne cherche pas à déclencher une guerre régionale et que l'extension du conflit n'est bénéfique pour personne".


Soudan: des sources d'information cruciales emportées par la guerre

En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité. (AFP)
En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité. (AFP)
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  • Pendant des mois, le Dr Omar Selik, le Dr Adam Ibrahim Ismaïl, le cheikh Moussa et l'activiste Mohamed Issa ont transmis des informations à l'AFP sur cette ville inaccessible à toute aide extérieure
  • Le correspondant de l'AFP au Soudan, Abdelmoneim Abu Idris Ali, lui-même déplacé de la capitale Khartoum à Port-Soudan, les appelait souvent pour couvrir à distance la guerre sanglante entre l'armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les FSR

PORT-SOUDAN: "Les bombes se rapprochent", "ils tirent sur ceux qui tentent de fuir", "il y a seize morts"... Les informations sur les combats meurtriers et les exactions commises à El-Facher parviennent au monde grâce à de simples citoyens soudanais, restés sur place au péril de leur vie, sources cruciales pour l'AFP.

Cette grande ville de la région du Darfour (ouest) a été assiégée pendant 18 mois avant de tomber le 26 octobre dernier aux mains des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.

Pendant des mois, le Dr Omar Selik, le Dr Adam Ibrahim Ismaïl, le cheikh Moussa et l'activiste Mohamed Issa ont transmis des informations à l'AFP sur cette ville inaccessible à toute aide extérieure, ensanglantée par des affrontements meurtriers, puis par des massacres commis par les paramilitaires.

Le correspondant de l'AFP au Soudan, Abdelmoneim Abu Idris Ali, lui-même déplacé de la capitale Khartoum à Port-Soudan, les appelait souvent pour couvrir à distance la guerre sanglante entre l'armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les FSR.

Ses quatre sources ont joué un rôle crucial et anonyme. Jusqu'à leur décès...

Adam Ibrahim Ismaïl a été arrêté par les FSR le 26 octobre, le jour de la prise d'El-Facher qu'il tentait de fuir. Il a été abattu le lendemain.

Jusqu'au bout, ce jeune médecin a "soigné les blessés et les malades" de l'hôpital saoudien, le dernier fonctionnel de la ville, selon un communiqué du syndicat des médecins soudanais.

C'est par ce communiqué qu'Abdelmoneim Abu Idris Ali a appris son décès.

Il lui avait parlé quelques jours plus tôt pour faire le point sur les bombardements du jour: "il avait une voix épuisée", se souvient-il. "Chaque fois que nous terminions un appel, il disait au revoir comme si c'était peut-être la dernière fois".

"Questions macabres" 

En septembre, le reporter de l'AFP avait déjà appris la mort de trois autres de ses sources locales, des hommes toujours prêts à répondre à "ses questions macabres" quand les communications le permettaient. Et toujours sous couvert d'anonymat pour des raisons de sécurité.

Les trois ont été tués dans une frappe de drone sur une mosquée d'El-Facher qui a fait au moins 75 morts le 19 septembre.

"Beaucoup de ces 75 personnes avaient fui pour sauver leur vie quelques jours auparavant, mais le drone des FSR les a rattrapées", a précisé Abdelmoneim Abu Idris Ali.

Les voix des sources "me permettaient de dépeindre El-Facher", dit-il. "À travers eux, j'entendais les gémissements des blessés, les peines des endeuillés, la douleur de ceux que broie la machine de guerre", raconte-t-il depuis Port-Soudan.

Avant que la guerre n'éclate, les journalistes pouvaient parcourir le troisième plus grand pays d'Afrique jusque dans ses régions les plus reculées, comme le Darfour.

C'est ainsi que le reporter aguerri de l'AFP a rencontré le cheikh Moussa qui lui a ouvert la porte de son modeste logement en 2006, prélude à deux décennies d'amitié. Il connaissait bien moins les trois autres, faute de temps pour échanger dans une région soumise aux coupures de communication fréquentes.

"Cacher" sa tristesse 

Egalement disparu, le Dr Omar Selik, qui a été loué par de nombreux journalistes internationaux, a vu le système de santé d'El-Facher s'effondrer au fil des mois. Après avoir évacué sa famille dans une zone moins dangereuse, ce médecin continuait de sauver des vies, jusqu'à son propre décès.

"Il me parlait comme s'il s'adressait à la famille d'un patient, annonçant la mort d'un être cher et essayait toujours de cacher la pointe de tristesse dans sa voix lorsqu'il me donnait un bilan des victimes", se souvient Abdelmoneim Abu Idris Ali.

Mohamed Issa, lui, est mort à 28 ans, après des mois à traverser les lignes de front pour apporter nourriture, eau, médicaments aux familles piégées à El-Facher.

"Chaque fois que je lui demandais ce qui se passait, sa voix résonnait joyeusement: +rien de grave inch'Allah, je suis un peu loin, mais je vais aller voir pour toi!+ On ne pouvait pas l'arrêter".

Mohamed Issa se précipitait sur les lieux des frappes, chargeant les blessés sur des charrettes pour les emmener à l'hôpital ou dans n'importe quel lieu susceptible de prodiguer des soins d'urgence, explique le correspondant.

Chassé de son village 

Le cheikh Moussa avait, lui, été chassé de son village il y a 22 ans, au tout début de la guerre du Darfour, par les milices arabes Janjawid, dont les FSR sont les héritières. Il a ensuite vécu dans différents lieux accueillant les réfugiés ballottés au gré des attaques des paramilitaires.

"La violence éclatait encore et encore devant sa porte, mais son rire ne s'est jamais éteint", dit le journaliste de l'AFP.

Quand les bombes ont commencé à pleuvoir sur El-Facher, "il parlait sans fin de la douleur que son peuple subissait, mais si vous lui demandiez comment lui allait, il répondait juste: +alhamdulillah, grâce à Dieu+".

À chaque appel téléphonique, "je l'imaginais assis en tailleur à l'ombre devant sa porte, vêtu d'une djellaba d'un blanc éclatant et d'une calotte assortie, toujours souriant malgré les horreurs qui l'entouraient", se remémore le journaliste de l'AFP.

"Chaque mort est une tragédie que nous sommes habitués à rapporter, mais c'est une autre forme de chagrin lorsqu'il s'agit de quelqu'un avec qui vous avez partagé un repas, quelqu'un dont vous entendiez la voix chaque jour".

 


Trump reçoit le président syrien, une rencontre historique et discrète

Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. (AFP)
Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. (AFP)
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  • Le président syrien est arrivé à 11h37 locale (16h37 GMT), a annoncé la Maison Blanche, sans passer par le portail principal et sans le protocole habituellement réservé aux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers
  • Les journalistes n'ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale au début de l'entretien, comme c'est généralement le cas lors de visites officielles

WASHINGTON: Pas de drapeaux ni de caméras, mais une visite néanmoins historique: Donald Trump a reçu lundi Ahmad al-Chareh, une première pour un chef d'Etat syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste.

Le président syrien est arrivé à 11h37 locale (16h37 GMT), a annoncé la Maison Blanche, sans passer par le portail principal et sans le protocole habituellement réservé aux chefs d'Etat et de gouvernement étrangers, que le président américain vient presque toujours accueillir en personne sur le perron.

Les journalistes n'ont pas non plus été conviés dans le Bureau ovale au début de l'entretien, comme c'est généralement le cas lors de visites officielles.

"Très bon travail" 

Jeudi dernier Donald Trump, qui se voit en grand pacificateur du Moyen-Orient, avait estimé que son invité faisait "un très bon travail" en Syrie. "C'est un gars dur. Mais je me suis très bien entendu avec lui" lors d'une entrevue en Arabie saoudite en mai, avait-il ajouté.

A l'époque, le milliardaire de 79 ans avait jugé son homologue de 43 ans "fort" et "séduisant".

Le président intérimaire syrien, dont la coalition islamiste a renversé le dirigeant de longue date Bachar al-Assad en décembre 2024, était arrivé à Washington samedi.

Lors de cette visite historique, Damas devrait signer un accord pour rejoindre la coalition internationale antijihadiste menée par les Etats-Unis, selon l'émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack.

Les Etats-Unis, eux, prévoient d'établir une base militaire près de Damas, "pour coordonner l'aide humanitaire et observer les développements entre la Syrie et Israël", selon une autre source diplomatique en Syrie.

"Nouveau chapitre" 

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, qui accompagne le président à Washington, a mis en ligne samedi une vidéo tournée avant le voyage illustrant le réchauffement des relations avec les Etats-Unis.

On y voit les deux hommes jouant au basket-ball avec le commandant des forces américaines au Moyen-Orient, Brad Cooper, ainsi qu'avec le chef de la coalition internationale antijihadistes, Kevin Lambert.

La rencontre de lundi "ouvre un nouveau chapitre dans la politique américaine au Moyen-Orient", estime l'analyste Nick Heras, du New Lines Institute for Strategy and Policy.

Vendredi, les Etats-Unis ont retiré le dirigeant syrien de la liste noire des terroristes. Depuis 2017 et jusqu'à décembre dernier, le FBI offrait une récompense de 10 millions de dollars pour toute information menant à l'arrestation du leader de l'ancienne branche locale d'Al-Qaïda, le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS).

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU avait aussi levé les sanctions contre Ahmad al-Chareh, à l'initiative des Etats-Unis.

Israël 

Dès sa prise de pouvoir, le dirigeant syrien a rompu avec son passé, multipliant les ouvertures vers l'Occident et les Etats de la région, dont Israël avec lequel son pays est théoriquement en guerre.

Il a toutefois aussi promis de "redéfinir" la relation de son pays avec la Russie de Vladimir Poutine, allié-clé de Bachar al-Assad, qu'il a rencontré à Moscou il y a moins d'un mois.

"Trump amène Chareh à la Maison Blanche pour dire qu'il n'est plus un terroriste (...) mais un dirigeant pragmatique et, surtout, flexible qui, sous la direction américaine et saoudienne, fera de la Syrie un pilier régional stratégique", explique Nick Heras.

Les présidents américain et syrien devraient également évoquer les négociations entamées par les autorités syriennes avec Israël pour un accord de sécurité en vertu duquel l'Etat hébreu se retirerait des zones du sud du pays occupées après la chute de Bachar al-Assad.

En mai, Donald Trump avait pressé son homologue syrien de rejoindre les accords d'Abraham, qui ont vu plusieurs pays arabes reconnaître Israël en 2020.


L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient avec Benjamin Netanyahu à Jérusalem 

L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails. (AFP)
L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails. (AFP)
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  • "Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre actuellement dans son bureau à Jérusalem l'envoyé spécial et gendre du président américain (Donald) Trump, Jared Kushner"
  • Selon des médias israéliens, la visite de Jared Kushner intervient alors que Washington intensifie ses efforts pour assurer le maintien du cessez-le-feu négocié par les États-Unis dans la bande de Gaza

JERUSALEM: L'envoyé américain Jared Kushner s'entretient lundi à Jérusalem avec Benjamin Netanyahu, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien sans fournir davantage de détails.

"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre actuellement dans son bureau à Jérusalem l'envoyé spécial et gendre du président américain (Donald) Trump, Jared Kushner", a déclaré le bureau de Netanyahu.

Selon des médias israéliens, la visite de Jared Kushner intervient alors que Washington intensifie ses efforts pour assurer le maintien du cessez-le-feu négocié par les États-Unis dans la bande de Gaza.