Second tour des législatives: les Français commencent à voter en métropole pour un scrutin historique

Un homme entre dans un isoloir pour voter au second tour des élections législatives françaises dans un bureau de vote au Touquet, dans le nord de la France, le 7 juillet 2024. (Photo: AFP)
Un homme entre dans un isoloir pour voter au second tour des élections législatives françaises dans un bureau de vote au Touquet, dans le nord de la France, le 7 juillet 2024. (Photo: AFP)
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Publié le Dimanche 07 juillet 2024

Second tour des législatives: les Français commencent à voter en métropole pour un scrutin historique

  • Les Français ont commencé à voter dimanche pour le second tour des législatives, un scrutin historique dont le Rassemblement national pourrait sortir vainqueur
  • Les électeurs peuvent se rendre aux urnes jusqu'à 18H00 ou 20H00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats

PARIS: Les Français ont commencé à voter dimanche pour le second tour des législatives, un scrutin historique dont le Rassemblement national pourrait sortir vainqueur, avec une grande incertitude toutefois sur sa capacité à obtenir la majorité absolue à l'Assemblée et à pouvoir former un gouvernement.

Dans un des bureaux de vote de Rosheim, petite commune de 5.000 habitants à 25 kilomètres de Strasbourg, la file d'attente est déjà longue.

"On est à un tournant de l'histoire de la République", relève Antoine Schrameck, retraité de 72 ans, "angoissé" par la situation.

Même fébrilité chez Emilie, une fonctionnaire de 44 ans. "J'espère qu'il y aura un sursaut dans la participation, comme au premier tour. Après j'ai donné mon vote, advienne que pourra".

Les premières personnalités politiques ont voté à l'image de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe (Horizons) dans son fief du Havre en Seine-Maritime, du maire RN de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales Louis Aliot ou du député sortant LFI Alexis Corbière à Bagnolet en Seine-Saint-Denis.

Les électeurs peuvent se rendre aux urnes jusqu'à 18H00 ou 20H00 dans les grandes villes, heure à laquelle se dessineront les premiers résultats.

76 députés ont été élus dès le premier tour et il en reste 501 à désigner.

Dimanche dernier, les Français ont placé le Rassemblement national - et ses alliés issus de LR - largement en tête (33%), devant l'alliance de gauche Nouveau Front populaire (NFP, 28%), et le camp présidentiel Ensemble (20%).

La mobilisation s'annonce toujours forte avec une participation attendue au même niveau qu'au premier tour où elle avait atteint 66,7%, du jamais-vu depuis la précédente dissolution en 1997.

Les premiers résultats sont tombés dans certains territoires d'outre-mer, des résultats qui ne présument en rien d'une tendance nationale.

En Guadeloupe, les deux candidats RN qualifiés pour le second tour n’ont pas transformé l’essai: les quatre députés sortants indépendants et de gauche retrouvent leur siège, avec des scores compris entre 69 et 77,5% des voix.

En Martinique, les quatre circonscriptions vont à des candidats du Nouveau Front populaire.

En Guyane, les deux sortants soutenus par le NFP sont confortés, Davy Rimane totalisant même 100% des suffrages, faute d’adversaire.

- nombreux désistements -

Un gouvernement issu de l'extrême droite en France serait une première depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Mais la campagne de l'entre deux-tours a été marquée par le désistement de très nombreux candidats du camp macroniste et du NFP, au nom d'un "front républicain" revigoré par la perspective d'une nomination du président du RN Jordan Bardella, 28 ans, à Matignon.

Au total 130 candidats NFP et 80 Ensemble se sont retirés, faisant passer le nombre de triangulaires de 306 à 89.

Conséquence de ces retraits, la perspective d'une majorité absolue pour le RN semble s'éloigner.

Quelques heures avant la fin de la campagne électorale vendredi à minuit et le début d'une période de réserve, plusieurs sondages semblaient montrer un resserrement entre les trois blocs (RN/NFP/Ensemble).

Encore faut-il noter la fragilité de ces prévisions avec, comme le soulignait le président délégué d'Ipsos Brice Teinturier vendredi, une "cinquantaine de circonscriptions qui se joue dans un mouchoir de poche".

Marine Le Pen juge, elle, "sérieuses" les chances du RN "d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée", estimant que les projections en sièges "ne sont pas une science exacte".

- "Au pied du mur" -

Si tel n'était pas le cas, s'ouvrirait après des élections éprouvantes pour les partis et le pays une période d'incertitude et d'intenses tractations.

Le Rassemblement national en situation de majorité relative parviendra-t-il à rallier les voix lui manquant pour constituer une majorité absolue?

A l'inverse, les autres partis réussiront-ils à constituer une majorité alternative, comme l'ont appelé de leurs voeux plusieurs ténors de la majorité?

Dans cette hypothèse, "chacun sera quelque part au pied du mur pour avancer au service de nos concitoyens" au-delà des "clivages", a affirmé le Premier ministre Gabriel Attal, en écartant la possibilité de gouverner avec le RN ou LFI, qui ne le souhaitent de toute façon pas.

La droite ne semble pour l'instant guère encline à entrer dans une construction de ce type. "Il est hors de question de faire quelque coalition que ce soit avec qui que ce soit", a déclaré mercredi à l'AFP l'ancien président du groupe LR à l'Assemblée, Olivier Marleix.

Ecologistes et socialistes semblent encore indécis. Marine Tondelier (EELV) estime qu'il "faudra sûrement faire des choses que personne n'a jamais faites auparavant dans ce pays" en l'absence de majorité claire.

Mais, pour le patron du PS Olivier Faure, le prochain gouvernement "ne sera pas en mesure de s'imposer", ce qui contraindra de chercher des majorités "texte par texte".

Retrouvant par la grâce du front républicain son statut de meilleur opposant au "système", le RN a dénoncé par avance des "magouilles" destinées à le priver du pouvoir.

Reste encore l'hypothèse d'un gouvernement technique, comme celui qui avait sauvé l'Italie de la crise de la dette en 2011.

Gabriel Attal s'est en tout cas déclaré disponible pour assurer la continuité de l'Etat "aussi longtemps que nécessaire", c'est-à-dire expédier les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau gouvernement. La question se pose d'autant plus que Paris accueillera les Jeux Olympiques du 26 juillet au 11 août.

"Je pense que nous allons dans une situation (…) qui reste instable, inédite, historique et extraordinairement difficile", a craint M. Teinturier.

La fin de campagne, dans un climat de grande tension, a été marquée par des agressions et violences envers des candidats ou militants.

Face à d'éventuels débordements dimanche soir, 30.000 policiers seront mobilisés, dont 5.000 à Paris.


Barnier promet enfin une annonce imminente de son gouvernement

Selon un communiqué de ses services, Michel Barnier a affirmé qu'il entendait "améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics, particulièrement l'école et la santé, garantir la sécurité, maîtriser l'immigration et faire progresser l'intégration". (AFP)
Selon un communiqué de ses services, Michel Barnier a affirmé qu'il entendait "améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics, particulièrement l'école et la santé, garantir la sécurité, maîtriser l'immigration et faire progresser l'intégration". (AFP)
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  • Selon Matignon, l'exécutif devrait être présenté avant dimanche, "au regard des vérifications déontologiques habituelles", en d'autres termes le feu vert de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
  • Le gouvernement devrait comprendre 38 membres, dont 16 ministres de plein exercice, parmi eux sept macronistes et trois Républicains (LR), deux MoDem, un Horizons ou encore un du parti centriste UDI

PARIS: Deux semaines après sa nomination, Michel Barnier s'apprête à présenter aux Français la composition de son gouvernement, qui devrait compter 38 membres, malgré de premières polémiques sur le positionnement très à droite de certains ministres.

Issu des rangs des Républicains, Michel Barnier a fait jeudi un pas important dans la difficile élaboration de son exécutif, qui ne dispose pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale, en se rendant dans la soirée à l'Elysée pour soumettre sa liste au président de la République Emmanuel Macron.

Un échange "constructif" d'une cinquantaine de minutes où le Premier ministre a présenté "l'architecture et la composition de son gouvernement qui respecte les équilibres" entre les différentes formations qui le constitueront, a indiqué Matignon.

Le président, qui avait eu mardi un déjeuner tendu avec son chef du gouvernement, selon plusieurs sources, l'a raccompagné en lui disant "merci beaucoup, à demain".

"En tout cas, il ne récuse aucun nom", a précisé un proche du chef de l'Etat à l'AFP.

Selon Matignon, l'exécutif devrait être présenté avant dimanche, "au regard des vérifications déontologiques habituelles", en d'autres termes le feu vert de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) à la nomination des futurs ministres.

Le gouvernement devrait comprendre 38 membres, dont 16 ministres de plein exercice, parmi eux sept macronistes et trois Républicains (LR), deux MoDem, un Horizons ou encore un du parti centriste UDI.

Parmi les trois ministres issus de la droite figure Bruno Retailleau, le patron des sénateurs LR, qui devrait être nommé au ministère de l'Intérieur, ont indiqué plusieurs sources de la droite et du bloc central.

La nomination de cette figure du camp conservateur, très à droite sur l'immigration, était dénoncée à gauche, tout comme celle de la sénatrice LR Laurence Garnier pour le ministère de la Famille, du fait de ses positions contre le mariage homosexuel et contre la constitutionnalisation de l'IVG.

"Cela va être le gouvernement de la Manif pour Tous", a dénoncé sur TF1 la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, évoquant une "extrême droitisation de la macronie".

M. Retailleau remplacerait Gérald Darmamin, qui a acté son départ vendredi matin par un message de remerciements aux agents de son ministère.

Laurent Wauquiez, le patron des députés LR qui nourrit des ambitions élyséennes pour 2027, a pris les devants en annonçant qu'il renonçait à entrer au gouvernement après avoir refusé le poste de ministre des Finances.

Du côté des macronistes, le ministre MoDem (centre) démissionnaire des Affaires européennes Jean-Noël Barrot va être proposé pour les Affaires étrangères, tandis que le ministre des Armées Sébastien Lecornu devrait être reconduit.

Une répartition qui ne semble pas convenir à tout le monde dans le camp macroniste, une source du MoDem assurant que ses députés étaient en colère, très "remontés".

Qui pour Bercy ? 

Alors qu'il peine à trouver des personnalités de gauche, auprès desquelles il a essuyé plusieurs refus, seul un "divers gauche" figurerait parmi ces ministres de plein exercice. Le nom de Didier Migaud, actuel président de la HATVP et issu du Parti socialiste, circule pour entrer à la Justice.

A Bercy, le ministère serait dirigé par un duo de députés macronistes: Antoine Armand pour l'économie et l'industrie d'un côté; Matthieu Lefèvre de l'autre pour le budget, rattaché directement à Matignon.

Donnant un sérieux coup d'accélérateur pour former son équipe, le Premier ministre a réuni jeudi à Matignon les dirigeants des formations qui devaient y participer, avec l'intention de mettre fin aux tensions qui ont émergé ces derniers jours.

Selon plusieurs participants, il affirmé qu'il n'augmenterait pas les impôts pour les classes moyennes, une décision qui a satisfait Gabriel Attal, le chef de file des députés macronistes, qui avait fixé cette condition pour la participation de son parti au gouvernement.

Selon un communiqué de ses services, Michel Barnier a affirmé qu'il entendait "améliorer le niveau de vie des Français et le fonctionnement des services publics, particulièrement l'école et la santé, garantir la sécurité, maîtriser l'immigration et faire progresser l'intégration".

Il souhaite aussi "encourager (les) entreprises et (les) agriculteurs et conforter l'attractivité économique de la France, maîtriser (les) finances publiques et réduire la dette écologique".

Le Premier ministre a affirmé mercredi avoir découvert une "situation budgétaire très grave". La France fait, avec plusieurs autres pays membres de l'Union européenne, l'objet d'une procédure européenne pour déficits excessifs.

Le temps presse côté budget, dont le calendrier a été retardé par la dissolution de l'Assemblée nationale (la chambre basse du Parlement) en juin et la nomination très tardive d'un nouveau Premier ministre.


Liban: « un chemin diplomatique existe», affirme Macron dans une vidéo aux Libanais

Emmanuel Macron s'est adressé directement aux Libanais jeudi soir dans une vidéo sur les réseaux sociaux, leur assurant qu'un "chemin diplomatique existe" et que "la guerre n'est pas inéluctable". (AFP)
Emmanuel Macron s'est adressé directement aux Libanais jeudi soir dans une vidéo sur les réseaux sociaux, leur assurant qu'un "chemin diplomatique existe" et que "la guerre n'est pas inéluctable". (AFP)
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  • "Personne n'a intérêt à l'escalade", a déclaré le président français, alors que la région semble à nouveau au bord du gouffre
  • Emmanuel Macron s'est entretenu jeudi au téléphone avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, le président de la Chambre des députés Nabih Berri et le commandant des forces armées libanaises Joseph Aoun, ainsi qu'avec Benjamin Netanyahu

PARIS: Emmanuel Macron s'est adressé directement aux Libanais jeudi soir dans une vidéo sur les réseaux sociaux, leur assurant qu'un "chemin diplomatique existe" et que "la guerre n'est pas inéluctable".

"Personne n'a intérêt à l'escalade", a déclaré le président français, alors que la région semble à nouveau au bord du gouffre après les explosions meurtrières d'appareils de transmission du Hezbollah, que le mouvement pro-iranien attribue à Israël. "Rien, aucune aventure régionale, aucun intérêt privé, aucune fidélité à quelque cause que ce soit ne mérite de déclencher un conflit au Liban", a-t-il ajouté, assurant que la France était aux "côtés" des Libanais.

Emmanuel Macron s'est entretenu jeudi au téléphone avec le Premier ministre libanais Najib Mikati, le président de la Chambre des députés Nabih Berri et le commandant des forces armées libanaises Joseph Aoun, ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Il a marqué sa plus vive inquiétude suite à la série d'explosions au Liban qui contribuent à une escalade dangereuse des tensions dans la région" et a appelé "toutes les parties à agir pour éviter la guerre", avait fait savoir la présidence française.

Dans sa vidéo, il rend hommage aux "victimes civiles des attaques de cette semaine". "Alors que votre pays n'en finit pas de surmonter les épreuves, le Liban ne peut vivre dans la peur d’une guerre imminente. Et je vous le dis très clairement, comme je l'ai dit à tous, nous devons refuser cette fatalité", a-t-il insisté, estimant qu'il appartient aux responsables politiques libanais "aussi d'agir en ce sens".

"Plus que jamais, il vous faut dans cet instant un président pour assumer la conduite du pays face aux menaces qui pèsent sur vous", a-t-il ajouté, alors que la classe politique libanaise est incapable d'en nommer un depuis des mois.

"Je le sais, dans la confusion, dans le chagrin, l'espoir est une denrée rare. Dans cette confusion, dans ce chagrin, la France se tient à vos côtés", a-t-il conclu.


Macron se rendra prochainement à l'Assemblée générale de l'ONU puis au Canada

Le président français Emmanuel Macron visite l'« Arboretum de Nanterre », un campus de bureaux entièrement en bois à Nanterre, près de Paris, le 19 septembre 2024. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron visite l'« Arboretum de Nanterre », un campus de bureaux entièrement en bois à Nanterre, près de Paris, le 19 septembre 2024. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
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  • Attendu mardi à New York, il prononcera son discours mercredi.
  • Mercredi soir, le chef de l'Etat français se rendra pour la seconde fois au Canada, pour "relancer le partenariat stratégique" entre les deux pays alliés avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

PARIS : Emmanuel Macron se rendra la semaine prochaine à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, où il s'entretiendra notamment avec des dirigeants du Proche-Orient, avant une visite au Canada, avec une étape au Québec, pour prôner une "relance de la francophonie", a annoncé jeudi l'Elysée.

Deux ans après son précédent discours à la prestigieuse tribune des Nations unies, quand il avait mis en garde contre la "fracture du monde", le président français ira à nouveau au grand rendez-vous annuel de la diplomatie à un moment où il faut "recréer des points de convergence" au sein de la communauté internationale, a expliqué son entourage à la presse.

D'autant que le contexte "s'est sans doute encore aggravé": outre le conflit en Ukraine qui perdure, le monde est secoué par la guerre à Gaza. "La communauté internationale est très fortement fracturée autour de ces deux sujets", a expliqué la présidence.

Attendu mardi à New York, il prononcera son discours mercredi.

Il participera aussi à plusieurs événements, notamment un sommet sur la démocratie organisé par le président brésilien Lula, et une réunion pour faire le point sur son "Pacte de Paris pour les peuples et la planète", lancé en 2023 pour réformer les instances financières internationales et mieux concilier lutte contre la pauvreté et lutte contre le réchauffement climatique.

Surtout, Emmanuel Macron "pourra rencontrer des dirigeants notamment du Proche-Orient", au moment où la région menace de s'enfoncer dans l'escalade, selon l'Elysée, qui n'a fourni aucun rendez-vous précis. Un entretien avec le nouveau président iranien Massoud Pezeshkian était envisagé mais n'a pas encore été confirmé.

Mercredi soir, le chef de l'Etat français se rendra pour la seconde fois au Canada, pour "relancer le partenariat stratégique" entre les deux pays alliés avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Dix jours avant le sommet de la Francophonie organisé par la France, il ira jeudi, après Ottawa, à Montréal, dans la province francophone du Québec, dont il doit aussi rencontrer le Premier ministre François Legault.

"Plusieurs annonces sont prévues à cette occasion pour relancer la francophonie au Canada, en lien avec les provinces et l'État fédéral, mais surtout avec la volonté de porter une nouvelle ambition qui est de rechercher de nouveaux modèles, notamment sur la forme de financements privés", a dit un conseiller présidentiel, sans plus de précisions.