Les partenariats public-privé stimulent l'investissement dans le marché immobilier florissant de l’Arabie saoudite

Elias Abou Samra, PDG de Rafal Real Estate, en discussion avec Reina Takla d’Arab News (Photo: fournie)
Elias Abou Samra, PDG de Rafal Real Estate, en discussion avec Reina Takla d’Arab News (Photo: fournie)
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Publié le Mercredi 10 juillet 2024

Les partenariats public-privé stimulent l'investissement dans le marché immobilier florissant de l’Arabie saoudite

  • Dans un contexte où l’Arabie saoudite cherche à dynamiser son secteur privé et à créer des alliances pérennes pour son développement, les partenariats public-privé (PPP) jouent désormais un rôle clé dans la croissance économique et l’innovation du pays
  • Les projets immobiliers saoudiens ont été au cœur de l’événement qui s’est tenu à Palma de Majorque, en Espagne, et organisé par GBB Venture.

RIYAD: Les partenariats public-privé sont devenus un pilier pour attirer des investissements substantiels sur le marché immobilier saoudien au cours des cinq dernières années, selon un expert lors d’un forum industriel.

Dans un contexte où l’Arabie saoudite cherche à dynamiser son secteur privé et à créer des alliances pérennes pour son développement, les partenariats public-privé (PPP) jouent désormais un rôle clé dans la croissance économique et l’innovation du pays. C’est ce qu’ont souligné les participants au 15e Sommet du développement immobilier d’Arabie saoudite, édition européenne. 

Les projets immobiliers saoudiens ont été au cœur de l’événement qui s’est tenu à Palma de Majorque, en Espagne, et organisé par GBB Venture. Cette réunion a rassemblé plus de 100 entreprises et a mis en relation des décideurs de grands projets saoudiens avec des fournisseurs mondiaux.

Le sommet a également mis en avant les avancées spectaculaires du Royaume dans le domaine immobilier. Ces progrès sont propulsés par des projets urbains audacieux et des investissements colossaux dans les infrastructures, avec un accent particulier sur la durabilité et l’innovation. 

Elias Abou Samra, PDG de Rafal Real Estate, s’est exprimé à cette occasion: «Nous avons constaté une bonne traction sur les PPP. Avec les partenariats public-privé, vous avez une prise ferme garantie. Ainsi, la plupart des investissements qui sont arrivés dans le pays étaient basés sur ce modèle.»

Lors d’une table ronde, Abou Samra a introduit un système de classification pour les PPP en Arabie saoudite - structurés et non structurés. 

«C’est une classification que j’ai élaborée moi-même, mais elle s’avère très utile pour appréhender l’éventail des opportunités qui s’offrent à nous,» a-t-il déclaré.

Les PPP structurés englobent les projets sous l’égide du Centre national de privatisation, tandis que les PPP non structurés impliquent des méga-projets comme NEOM et Red Sea, caractérisés par des coentreprises entre des entités publiques et des investisseurs privés.

Le Centre National de Privatisation (CNP) s’affirme comme l’un des programmes phares lancés par le Conseil des Affaires Économiques et de Développement pour concrétiser les ambitions de la Vision 2030 saoudienne.

Cette initiative vise à dynamiser l’économie nationale et à accroître l’influence du secteur privé. Parallèlement, elle entend recentrer l’action de l'État sur ses missions réglementaires et législatives essentielles. Le CNP a pour objectif prioritaire d’attirer les capitaux nationaux et étrangers.

Le PDG a dévoilé une multitude d’opportunités attendant les investisseurs sur le marché immobilier saoudien, soulignant le chiffre de 1,5 billion de dollars mentionné dans un récent rapport de JLL, détaillant le pipeline de projets à venir dans le Royaume.

«Il sera bon de segmenter ces 1,5 billion de dollars pour comprendre le paysage des opportunités sur le marché», a déclaré Abou Samra.

«Je crois que 80 à 90 milliards de dollars ont déjà été attribués. Cela signifie qu’il y a 15 fois plus de croissance en termes de projets à réaliser au cours des sept, huit, peut-être 10 prochaines années», a-t-il ajouté.

Le PDG a été franc sur les défis auxquels sont confrontés les méga-projets, reconnaissant qu’ils nécessitent du temps et rencontrent souvent des problèmes. 

«Certes, ces grands projets peuvent connaître des délais, mais l’essentiel est de saisir l’ampleur des opportunités qu’ils représentent. Si le gouvernement saoudien n’investira probablement pas les 1,5 billion de dollars restants dans l’immédiat, on observe néanmoins un intérêt marqué des investisseurs étrangers.»

Cependant, il a souligné que les investisseurs régionaux ont déjà manifesté un intérêt significatif, ce qu’Abou Samra considère comme un signe sain qui stimulera davantage les investissements directs étrangers des marchés occidentaux et orientaux.

«(Ces investisseurs) maîtrisent les nuances du marché saoudien, générant ainsi un effet domino qui stimule des investissements internationaux plus importants,» a-t-il précisé.

Le marché immobilier en Arabie saoudite passe des projets d’infrastructure traditionnels à des superstructures et des activités opérationnelles plus sophistiquées. Cette transformation devrait s’accélérer, en particulier alors que la plupart des travaux d'infrastructure sont déjà bien avancés. Abou Samra a mis en avant les perspectives encourageantes que cette évolution offre à plusieurs secteurs clés, dont la construction, l’industrie du lifestyle, le tourisme et le design d'intérieur.
Plusieurs initiatives sont actuellement en cours, notamment le groupe des sièges sociaux, qui a vu un nombre croissant de sièges régionaux s’installer à Riyad. 

«D’après mes dernières données, 225 entreprises ont déjà installé leur quartier général régional à Riyad. Cela illustre l’engagement des autorités en faveur d’un développement multisectoriel et de la création de valeur,» a souligné Abou Samra.

Le premier trimestre 2024 a vu plus de 120 sociétés internationales obtenir l’autorisation de transférer leur siège régional en Arabie saoudite, représentant une hausse vertigineuse de 477% sur un an.

 Dans son bilan trimestriel, le ministère saoudien de l’Investissement a fait état de 127 autorisations délivrées durant le premier trimestre de l’année, mettant en lumière l’environnement d’affaires attractif et favorable du Royaume.

Interrogé sur la demande de résidence en Arabie saoudite, le PDG a affirmé qu’elle reste vigoureuse, stimulée essentiellement par les résidents locaux et, de façon croissante, par les expatriés qui ont fait du Royaume leur terre d’adoption.

« Depuis le lancement du projet en début d'année, près de 15% des acquéreurs sont des expatriés résidents. Certains sont installés en Arabie saoudite depuis plus d’une décennie et considèrent le pays comme leur chez-soi. Pourtant, jusqu’à très récemment, ils n’achetaient pas de bien immobilier, » a révélé le dirigeant de Rafal.

La demande immobilière provient essentiellement des Arabes et des Asiatiques du Sud-Est, avec un potentiel de croissance chez les expatriés occidentaux, notamment grâce à l'émergence de projets communautaires comme Dirriyah, a précisé le dirigeant.

En 2019, l’Arabie saoudite a introduit une option de visa de résidence premium, permettant aux étrangers éligibles de s’installer dans le Royaume tout en bénéficiant d’avantages substantiels. Parmi ces privilèges figurent l’exemption des frais pour expatriés et personnes à charge, la liberté de voyager à l’international sans visa, ainsi que le droit d’acquérir des biens immobiliers et de diriger une entreprise sans nécessité de parrainage.

Abou Samra a également discuté de l’industrie hypothécaire en plein essor en Arabie saoudite, qui rattrape des années de faible adoption. La Saudi Real Estate Refinance Co., établie par le ministre du Logement, vise à titriser et à syndicaliser les portefeuilles hypothécaires, créant de la liquidité sur le marché.

Le PDG compare cette initiative à la création de Freddie Mac et Fannie Mae aux États-Unis.


 Face aux turbulences anticipées sur les marchés de la dette, des stratégies alternatives sont mises en place, comme des accords fonciers avec des modalités de paiement étendues. «Nous venons de décrocher un projet de plusieurs milliards de riyals, mais nous avons pu le lancer avec seulement 150 millions de riyals de fonds propres, sans recourir à l'endettement,» a révélé Abou Samra.

Il a conclu par un appel pressant aux vendeurs et fournisseurs, insistant sur l’importance de la localisation dans la chaîne d'approvisionnement. « La localisation est essentielle. Je sais que nous nous adressons à un public composé majoritairement de vendeurs et de fournisseurs internationaux, mais mon conseil serait de trouver des moyens de localiser vos produits,» a-t-il exhorté.

Les analyses d’Abou Samra ont mis en exergue le caractère dynamique et évolutif du marché immobilier saoudien, dévoilant un éventail d'opportunités pour les investisseurs et les acteurs du secteur.

Le secteur immobilier de l’Arabie saoudite est à l'aube d’une croissance remarquable, avec des projections atteignant 69,51 milliards de dollars en 2024 et une perspective d’expansion à 101,62 milliards de dollars d’ici 2029. Cette progression s’inscrit parfaitement dans le cadre de la Vision 2030 du Royaume, qui met l’accent sur le logement, le tourisme et le développement commercial.

S’exprimant en marge de l'événement auprès d’Arab News, Wassim Hamdanieh, directeur des opérations d’Armada Casa, fournisseur de matériaux de construction haut de gamme, a déclaré que son entreprise prévoit d’établir des partenariats clés pour élargir son portefeuille de matériaux de construction premium.

«Avec la Vision 2030 qui stimule une croissance rapide, nous nous concentrons sur des développements minutieux et orientés vers le détail, en accord avec les objectifs urbains et de durabilité du pays. Cela nous positionne pour façonner l’avenir du paysage immobilier saoudien avec une qualité et une innovation inégalées,» a-t-il affirmé.

Dans un autre panel intitulé «Positionner l’Arabie saoudite au-delà des frontières concurrentielles, » Navdeep Hanjra, vice-présidente de la planification et du développement à la Commission Royale pour AlUla, a mis en lumière l’immense potentiel de la région.

«AlUla s’étend sur 22 000 km², soit presque la taille de la Belgique, et offre des paysages époustouflants ainsi que d’importantes réserves naturelles. Ses plans directeurs témoignent de son caractère unique et de sa diversité», a-t-elle déclaré.

Hanjra a détaillé les cinq plans directeurs, mettant l’accent sur le «Voyage à travers le temps», qui guide les visiteurs de l’époque nabatéenne antique jusqu’à Hegra, premier site saoudien inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le plan directeur «Voie vers la Prospérité» ambitionne de faire croître la population d’AlUla de 44,000 à 222,000 habitants, transformant la région en une cité durable alliant harmonieusement tourisme et développement communautaire.

La vice-présidente a mis en exergue que 70% du territoire d’AlUla est dédié aux réserves naturelles, assurant ainsi la sauvegarde et la régénération de ses paysages historiques.

Questionnée sur l’évolution d’AlUla en tant que destination touristique, Hanjra a précisé qu’un plan-cadre structuré, conçu il y a cinq ans, oriente le développement de la région.

Ce plan établit des frontières précises pour le développement urbain, fixe des objectifs de fréquentation touristique et s’appuie sur 12 principes directeurs centrés sur le patrimoine culturel et naturel, la durabilité et les aspects socio-économiques.

Ces principes visent à soutenir et à maintenir la communauté existante, tout en favorisant un développement durable et en restaurant le paysage naturel pour les générations à venir.
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«Les villes de demain seront construites pour les visiteurs, pas seulement pour les résidents», déclare le ministre saoudien du tourisme

 Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
Ahmed Al-Khateeb a déclaré que la durabilité serait le principe directeur du rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain. (X/@AhmedAlKhateeb)
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  • Pour Ahmed Al-Khateeb, la durabilité sert de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain
  • "Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus

RIYAD: L'Arabie saoudite se positionne à l'avant-garde de l'évolution du tourisme mondial en concevant des destinations qui cibleront les touristes du futur, a déclaré le ministre du tourisme du Royaume.

Ahmed Al-Khateeb a ajouté que la durabilité servirait de principe directeur au rôle de l'Arabie saoudite dans le paysage touristique mondial de demain.

Les habitudes des voyageurs et les sources de revenus de l'industrie du tourisme ont radicalement changé ces dernières années, a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à Arab News.

"Les gens avaient l'habitude de voyager en groupe. Aujourd'hui, ils voyagent en plus petits groupes. Les hôtels tiraient l'essentiel de leurs revenus des chambres ; aujourd'hui, ce sont les salons et les restaurants qui leur rapportent le plus.

Al-Khateeb ajoute que les jeunes générations, aidées par la technologie, redéfinissent également la façon dont les voyages sont planifiés et vécus. "Elles définissent leurs propres itinéraires en déplacement, ce qui met la pression sur les agences de voyage traditionnelles qui organisaient autrefois des voyages en groupe. Nous assistons à de grands changements sur le marché mondial du voyage.

La Chine et l'Inde, qui comptent parmi les marchés touristiques à la croissance la plus rapide au monde, sont en train de remodeler les flux de voyages internationaux. "La Chine est devenue le marché source le plus important pour les voyageurs sortants, tandis que l'Inde devrait doubler le nombre de ses voyageurs dans les années à venir", a déclaré le ministre. "Le Moyen-Orient, et l'Arabie saoudite en particulier, ont ainsi l'occasion de devenir une destination de choix pour les touristes internationaux.

Depuis 2019, l'Arabie saoudite a enregistré la croissance touristique la plus rapide de tous les pays du G20, a déclaré Al-Khateeb. "Nous avons un marché intérieur très fort et un marché religieux très fort. Maintenant, nous avons ouvert nos portes aux voyageurs de loisirs, d'affaires et de vacances - qu'ils recherchent la côte de la mer Rouge, les montagnes du sud, nos grandes villes ou nos magnifiques îles."

Il a ajouté que la vision à long terme du Royaume en matière de tourisme va bien au-delà du présent et que les destinations sont construites pour servir les visiteurs et les résidents de manière durable.

"Dans les années 1950 et 1960, les villes étaient construites pour les résidents", a déclaré M. Al-Khateeb. "Aujourd'hui, dans des pays comme la Grèce, les visiteurs sont trois fois plus nombreux que les résidents. Les villes du futur doivent être conçues pour les visiteurs également - et c'est ce que nous faisons en Arabie saoudite.

La durabilité est devenue un élément non négociable de tout développement touristique dans le Royaume, a-t-il ajouté. "Au cours des deux dernières décennies, la durabilité est devenue extrêmement importante. Lorsque nous construisons de nouvelles destinations comme la mer Rouge, nous nous alignons totalement sur les réglementations en matière de durabilité. Tout ce que nous construisons aujourd'hui est respectueux de l'environnement, garantissant ainsi une durabilité non seulement environnementale, mais aussi sociale et économique."

Ce principe est au cœur de la transformation du tourisme dans le cadre de la Vision 2030 : "La durabilité est au premier plan chaque fois que nous construisons ou exploitons une nouvelle destination", a-t-il ajouté.


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.