Les partenariats public-privé stimulent l'investissement dans le marché immobilier florissant de l’Arabie saoudite

Elias Abou Samra, PDG de Rafal Real Estate, en discussion avec Reina Takla d’Arab News (Photo: fournie)
Elias Abou Samra, PDG de Rafal Real Estate, en discussion avec Reina Takla d’Arab News (Photo: fournie)
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Publié le Mercredi 10 juillet 2024

Les partenariats public-privé stimulent l'investissement dans le marché immobilier florissant de l’Arabie saoudite

  • Dans un contexte où l’Arabie saoudite cherche à dynamiser son secteur privé et à créer des alliances pérennes pour son développement, les partenariats public-privé (PPP) jouent désormais un rôle clé dans la croissance économique et l’innovation du pays
  • Les projets immobiliers saoudiens ont été au cœur de l’événement qui s’est tenu à Palma de Majorque, en Espagne, et organisé par GBB Venture.

RIYAD: Les partenariats public-privé sont devenus un pilier pour attirer des investissements substantiels sur le marché immobilier saoudien au cours des cinq dernières années, selon un expert lors d’un forum industriel.

Dans un contexte où l’Arabie saoudite cherche à dynamiser son secteur privé et à créer des alliances pérennes pour son développement, les partenariats public-privé (PPP) jouent désormais un rôle clé dans la croissance économique et l’innovation du pays. C’est ce qu’ont souligné les participants au 15e Sommet du développement immobilier d’Arabie saoudite, édition européenne. 

Les projets immobiliers saoudiens ont été au cœur de l’événement qui s’est tenu à Palma de Majorque, en Espagne, et organisé par GBB Venture. Cette réunion a rassemblé plus de 100 entreprises et a mis en relation des décideurs de grands projets saoudiens avec des fournisseurs mondiaux.

Le sommet a également mis en avant les avancées spectaculaires du Royaume dans le domaine immobilier. Ces progrès sont propulsés par des projets urbains audacieux et des investissements colossaux dans les infrastructures, avec un accent particulier sur la durabilité et l’innovation. 

Elias Abou Samra, PDG de Rafal Real Estate, s’est exprimé à cette occasion: «Nous avons constaté une bonne traction sur les PPP. Avec les partenariats public-privé, vous avez une prise ferme garantie. Ainsi, la plupart des investissements qui sont arrivés dans le pays étaient basés sur ce modèle.»

Lors d’une table ronde, Abou Samra a introduit un système de classification pour les PPP en Arabie saoudite - structurés et non structurés. 

«C’est une classification que j’ai élaborée moi-même, mais elle s’avère très utile pour appréhender l’éventail des opportunités qui s’offrent à nous,» a-t-il déclaré.

Les PPP structurés englobent les projets sous l’égide du Centre national de privatisation, tandis que les PPP non structurés impliquent des méga-projets comme NEOM et Red Sea, caractérisés par des coentreprises entre des entités publiques et des investisseurs privés.

Le Centre National de Privatisation (CNP) s’affirme comme l’un des programmes phares lancés par le Conseil des Affaires Économiques et de Développement pour concrétiser les ambitions de la Vision 2030 saoudienne.

Cette initiative vise à dynamiser l’économie nationale et à accroître l’influence du secteur privé. Parallèlement, elle entend recentrer l’action de l'État sur ses missions réglementaires et législatives essentielles. Le CNP a pour objectif prioritaire d’attirer les capitaux nationaux et étrangers.

Le PDG a dévoilé une multitude d’opportunités attendant les investisseurs sur le marché immobilier saoudien, soulignant le chiffre de 1,5 billion de dollars mentionné dans un récent rapport de JLL, détaillant le pipeline de projets à venir dans le Royaume.

«Il sera bon de segmenter ces 1,5 billion de dollars pour comprendre le paysage des opportunités sur le marché», a déclaré Abou Samra.

«Je crois que 80 à 90 milliards de dollars ont déjà été attribués. Cela signifie qu’il y a 15 fois plus de croissance en termes de projets à réaliser au cours des sept, huit, peut-être 10 prochaines années», a-t-il ajouté.

Le PDG a été franc sur les défis auxquels sont confrontés les méga-projets, reconnaissant qu’ils nécessitent du temps et rencontrent souvent des problèmes. 

«Certes, ces grands projets peuvent connaître des délais, mais l’essentiel est de saisir l’ampleur des opportunités qu’ils représentent. Si le gouvernement saoudien n’investira probablement pas les 1,5 billion de dollars restants dans l’immédiat, on observe néanmoins un intérêt marqué des investisseurs étrangers.»

Cependant, il a souligné que les investisseurs régionaux ont déjà manifesté un intérêt significatif, ce qu’Abou Samra considère comme un signe sain qui stimulera davantage les investissements directs étrangers des marchés occidentaux et orientaux.

«(Ces investisseurs) maîtrisent les nuances du marché saoudien, générant ainsi un effet domino qui stimule des investissements internationaux plus importants,» a-t-il précisé.

Le marché immobilier en Arabie saoudite passe des projets d’infrastructure traditionnels à des superstructures et des activités opérationnelles plus sophistiquées. Cette transformation devrait s’accélérer, en particulier alors que la plupart des travaux d'infrastructure sont déjà bien avancés. Abou Samra a mis en avant les perspectives encourageantes que cette évolution offre à plusieurs secteurs clés, dont la construction, l’industrie du lifestyle, le tourisme et le design d'intérieur.
Plusieurs initiatives sont actuellement en cours, notamment le groupe des sièges sociaux, qui a vu un nombre croissant de sièges régionaux s’installer à Riyad. 

«D’après mes dernières données, 225 entreprises ont déjà installé leur quartier général régional à Riyad. Cela illustre l’engagement des autorités en faveur d’un développement multisectoriel et de la création de valeur,» a souligné Abou Samra.

Le premier trimestre 2024 a vu plus de 120 sociétés internationales obtenir l’autorisation de transférer leur siège régional en Arabie saoudite, représentant une hausse vertigineuse de 477% sur un an.

 Dans son bilan trimestriel, le ministère saoudien de l’Investissement a fait état de 127 autorisations délivrées durant le premier trimestre de l’année, mettant en lumière l’environnement d’affaires attractif et favorable du Royaume.

Interrogé sur la demande de résidence en Arabie saoudite, le PDG a affirmé qu’elle reste vigoureuse, stimulée essentiellement par les résidents locaux et, de façon croissante, par les expatriés qui ont fait du Royaume leur terre d’adoption.

« Depuis le lancement du projet en début d'année, près de 15% des acquéreurs sont des expatriés résidents. Certains sont installés en Arabie saoudite depuis plus d’une décennie et considèrent le pays comme leur chez-soi. Pourtant, jusqu’à très récemment, ils n’achetaient pas de bien immobilier, » a révélé le dirigeant de Rafal.

La demande immobilière provient essentiellement des Arabes et des Asiatiques du Sud-Est, avec un potentiel de croissance chez les expatriés occidentaux, notamment grâce à l'émergence de projets communautaires comme Dirriyah, a précisé le dirigeant.

En 2019, l’Arabie saoudite a introduit une option de visa de résidence premium, permettant aux étrangers éligibles de s’installer dans le Royaume tout en bénéficiant d’avantages substantiels. Parmi ces privilèges figurent l’exemption des frais pour expatriés et personnes à charge, la liberté de voyager à l’international sans visa, ainsi que le droit d’acquérir des biens immobiliers et de diriger une entreprise sans nécessité de parrainage.

Abou Samra a également discuté de l’industrie hypothécaire en plein essor en Arabie saoudite, qui rattrape des années de faible adoption. La Saudi Real Estate Refinance Co., établie par le ministre du Logement, vise à titriser et à syndicaliser les portefeuilles hypothécaires, créant de la liquidité sur le marché.

Le PDG compare cette initiative à la création de Freddie Mac et Fannie Mae aux États-Unis.


 Face aux turbulences anticipées sur les marchés de la dette, des stratégies alternatives sont mises en place, comme des accords fonciers avec des modalités de paiement étendues. «Nous venons de décrocher un projet de plusieurs milliards de riyals, mais nous avons pu le lancer avec seulement 150 millions de riyals de fonds propres, sans recourir à l'endettement,» a révélé Abou Samra.

Il a conclu par un appel pressant aux vendeurs et fournisseurs, insistant sur l’importance de la localisation dans la chaîne d'approvisionnement. « La localisation est essentielle. Je sais que nous nous adressons à un public composé majoritairement de vendeurs et de fournisseurs internationaux, mais mon conseil serait de trouver des moyens de localiser vos produits,» a-t-il exhorté.

Les analyses d’Abou Samra ont mis en exergue le caractère dynamique et évolutif du marché immobilier saoudien, dévoilant un éventail d'opportunités pour les investisseurs et les acteurs du secteur.

Le secteur immobilier de l’Arabie saoudite est à l'aube d’une croissance remarquable, avec des projections atteignant 69,51 milliards de dollars en 2024 et une perspective d’expansion à 101,62 milliards de dollars d’ici 2029. Cette progression s’inscrit parfaitement dans le cadre de la Vision 2030 du Royaume, qui met l’accent sur le logement, le tourisme et le développement commercial.

S’exprimant en marge de l'événement auprès d’Arab News, Wassim Hamdanieh, directeur des opérations d’Armada Casa, fournisseur de matériaux de construction haut de gamme, a déclaré que son entreprise prévoit d’établir des partenariats clés pour élargir son portefeuille de matériaux de construction premium.

«Avec la Vision 2030 qui stimule une croissance rapide, nous nous concentrons sur des développements minutieux et orientés vers le détail, en accord avec les objectifs urbains et de durabilité du pays. Cela nous positionne pour façonner l’avenir du paysage immobilier saoudien avec une qualité et une innovation inégalées,» a-t-il affirmé.

Dans un autre panel intitulé «Positionner l’Arabie saoudite au-delà des frontières concurrentielles, » Navdeep Hanjra, vice-présidente de la planification et du développement à la Commission Royale pour AlUla, a mis en lumière l’immense potentiel de la région.

«AlUla s’étend sur 22 000 km², soit presque la taille de la Belgique, et offre des paysages époustouflants ainsi que d’importantes réserves naturelles. Ses plans directeurs témoignent de son caractère unique et de sa diversité», a-t-elle déclaré.

Hanjra a détaillé les cinq plans directeurs, mettant l’accent sur le «Voyage à travers le temps», qui guide les visiteurs de l’époque nabatéenne antique jusqu’à Hegra, premier site saoudien inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le plan directeur «Voie vers la Prospérité» ambitionne de faire croître la population d’AlUla de 44,000 à 222,000 habitants, transformant la région en une cité durable alliant harmonieusement tourisme et développement communautaire.

La vice-présidente a mis en exergue que 70% du territoire d’AlUla est dédié aux réserves naturelles, assurant ainsi la sauvegarde et la régénération de ses paysages historiques.

Questionnée sur l’évolution d’AlUla en tant que destination touristique, Hanjra a précisé qu’un plan-cadre structuré, conçu il y a cinq ans, oriente le développement de la région.

Ce plan établit des frontières précises pour le développement urbain, fixe des objectifs de fréquentation touristique et s’appuie sur 12 principes directeurs centrés sur le patrimoine culturel et naturel, la durabilité et les aspects socio-économiques.

Ces principes visent à soutenir et à maintenir la communauté existante, tout en favorisant un développement durable et en restaurant le paysage naturel pour les générations à venir.
 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com