Yémen: le gouvernement appelle l'ONU à déplacer ses bureaux à Aden

Délégués saoudiens, yéménites et omanais à Sanaa, au Yémen, le 9 avril 2023. (AFP)
Délégués saoudiens, yéménites et omanais à Sanaa, au Yémen, le 9 avril 2023. (AFP)
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Publié le Mercredi 14 août 2024

Yémen: le gouvernement appelle l'ONU à déplacer ses bureaux à Aden

  • Mardi, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a affirmé que les rebelles avaient pénétré le 3 août dans ses locaux à Sanaa et obligé le personnel à lui remettre les clés ainsi que tous ses biens.
  • Le ministre yéménite a exhorté la communauté internationale à prendre "des mesures fortes et dissuasives" à l'encontre des insurgés et à les "désigner comme une organisation terroriste mondiale".

SANNAA : Le gouvernement yéménite a appelé l'ONU à transférer ses locaux dans la capitale provisoire Aden, après la saisie de son bureau à Sanaa par les rebelles houthis et la détention de dizaines de travailleurs d'organisations internationales.

"Nous réitérons l'appel à la Mission des Nations unies, à toutes les agences de l'ONU, aux organisations internationales opérant au Yémen (...) à déplacer immédiatement leur siège vers la capitale provisoire, Aden, et les zones libérées", a déclaré le ministre de l'Information, Moammar Al-Eryani, dans un communiqué publié mardi soir par l'agence Saba.

Les Houthis, soutenus par l'Iran, se sont emparés de la capitale Sanaa en 2014 et contrôlent depuis de larges pans du territoire, malgré l'intervention en 2015 d'une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite pour soutenir le gouvernement reconnu par la communauté internationale.

Mardi, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a affirmé que les rebelles avaient pénétré le 3 août dans ses locaux à Sanaa et obligé le personnel à lui remettre les clés ainsi que tous ses biens.

"Ce grave développement intervient près de deux mois après la vague d'enlèvements menée par la milice houthie" et représente "une escalade dans sa politique d'oppression des organisations internationales", a dénoncé Moamar Al-Iryani.

Début juin, les rebelles ont arrêté 13 membres du personnel de l'ONU, un employé d'une ambassade et plus de 50 travailleurs d'ONG, selon les Nations unies. Deux autres employés du bureau des droits de l'homme de l'ONU sont également détenus respectivement depuis novembre 2021 et août 2023.

Les Houthis ont affirmé avoir arrêté les membres d'un "réseau d'espions américano-israélien" opérant sous la couverture d'organisations humanitaires, des accusations que l'ONU a rejetées catégoriquement.

Le ministre yéménite a exhorté la communauté internationale à prendre "des mesures fortes et dissuasives" à l'encontre des insurgés et à les "désigner comme une organisation terroriste mondiale".

La guerre au Yémen a fait des centaines de milliers de morts et provoqué l'une des pires crises humanitaires au monde. Les combats se sont considérablement réduits depuis la négociation d'une trêve sous l'égide de l'ONU en avril 2022, bien que celle-ci ait officiellement pris fin six mois plus tard.

Depuis novembre, les Houthis multiplient les attaques contre des navires au large du Yémen en disant agir en solidarité avec les Palestiniens dans le cadre de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre par une attaque du Hamas en Israël.


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."