La vie reprend à Jénine après le départ des troupes israéliennes

 La vie reprend à Jénine au milieu des décombres vendredi matin après le retrait nocturne des troupes israéliennes de cette ville palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
La vie reprend à Jénine au milieu des décombres vendredi matin après le retrait nocturne des troupes israéliennes de cette ville palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée. (AFP)
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Publié le Vendredi 06 septembre 2024

La vie reprend à Jénine après le départ des troupes israéliennes

  • Selon des habitants, les soldats israéliens se sont retirés dans la nuit de la ville et de son camp de réfugiés, bastion de groupes armés palestiniens en lutte contre Israël, après 10 jours de réoccupation de cette zone autonome
  • Israël a lancé le 28 août une opération militaire "antiterroriste" dans plusieurs villes et localités palestiniennes du nord de la Cisjordanie, dont Jénine

JENINE: La vie reprend à Jénine au milieu des décombres vendredi matin après le retrait nocturne des troupes israéliennes de cette ville palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Selon des habitants, les soldats israéliens se sont retirés dans la nuit de la ville et de son camp de réfugiés, bastion de groupes armés palestiniens en lutte contre Israël, après 10 jours de réoccupation de cette zone autonome théoriquement sous le contrôle de l'Autorité palestinienne.

Israël a lancé le 28 août une opération militaire "antiterroriste" dans plusieurs villes et localités palestiniennes du nord de la Cisjordanie, dont Jénine.

"Depuis une semaine et demie (l'armée, le Shin Bet -Sécurité intérieure- et les garde-frontières) mènent des activités antiterroristes dans la zone de Jénine", écrit l'armée israélienne dans un communiqué, sans pour autant annoncer la fin de son opération baptisée "Camps d'été".

"A ce jour, 14 terroristes ont été éliminés, plus de 30 suspects ont été arrêtés" à Jénine, ajoute le texte, précisant que "quatre frappes aériennes (avaient) été menées dans la zone".

"Les forces de sécurité israéliennes continuent d'agir pour atteindre les objectifs de cette opération antiterroriste", ajoute l'armée sans plus de précisions.

Selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, un total de 36 Palestiniens âgés de 13 à 82 ans ont été tués par l'armée israélienne dans le nord de la Cisjordanie depuis le 28 août. L'armée a annoncé de son côté qu'un de ses soldats était tombé au combat à Jénine, le 31 août.

Vendredi au petit matin, un lourd silence pesait sur le camp de réfugiés de Jénine avant que ne commencent à rentrer des personnes ayant fui les combats des dix derniers jours.

Des journalistes de l'AFP ont pu accéder au camp, véritable ville en dur, sans être bloqués par des barrages militaires.

Sur place, des bulldozers militaires ont détruit le bitume des rues et éventré des façades de bâtiments.

Pendant que certains restent assis en silence sur des chaises en plastique devant leurs maisons endommagées, et que de petits bulldozers s'emploient à déblayer des gravats, des jeux d'enfants reprennent dans les rues.

Aziz Taleb, 48 ans et père de sept enfants, constate lui les dégâts à l'intérieur de sa maison. "Dieu merci, dit-il, (les enfants) étaient partis la veille (du jour où les soldats ont fait irruption) pour s'installer chez des voisins".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.