Ethique et IA: la SDAIA souligne l'importance d'un développement responsable à l'approche du sommet du GAIN

Le sommet GAIN, organisé par SDAIA, se tiendra du 10 au 12 septembre au Centre de conférence international du roi Abdulaziz, sous le patronage du prince héritier Mohammed bin Salman. (X/File)
Le sommet GAIN, organisé par SDAIA, se tiendra du 10 au 12 septembre au Centre de conférence international du roi Abdulaziz, sous le patronage du prince héritier Mohammed bin Salman. (X/File)
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Publié le Lundi 09 septembre 2024

Ethique et IA: la SDAIA souligne l'importance d'un développement responsable à l'approche du sommet du GAIN

  • Abdullah Al Ghamdi souligne l'importance du développement éthique de l'IA et le leadership de l'Arabie saoudite dans le déploiement responsable de l'IA
  • Le président de la SDAIA a également déclaré que le Royaume était « ouvert à toutes les opportunités de l'Est et de l'Ouest » et a exprimé sa volonté de collaborer avec les leaders mondiaux de l'IA des États-Unis, d'Europe et d'Asie.

RIYADH : Le président de la Saudi Data and AI Authority (SDAIA), Abdullah Al Ghamdi, a souligné l'importance cruciale d'une utilisation éthique de l'IA, positionnant l'Arabie saoudite comme un leader mondial du déploiement responsable de l'IA au profit de la société, lors d'une conférence de presse précédant le troisième sommet GAIN.

M. Al Ghamdi a mis l'accent sur le thème central du sommet en déclarant : « En ce qui concerne ce sommet, il couvrira différents aspects. Mais l'élément principal de ce sommet est le GAIN, le 'N' ayant trois N : le prochain, le présent et le jamais ».

Il a déclaré à Arab News que : Le « jamais » a trait à l'éthique, à l'endroit où l'IA doit s'arrêter. Nous allons parler du « jamais », de différentes éthiques et de différents aspects liés aux principes de l'utilisation de l'IA de manière responsable.

Il a expliqué que l'agence « poursuit ce que nous avons commencé dans l'arène nationale », en amenant la conversation sur la sécurité de l'IA aux sommets mondiaux auxquels le Royaume a récemment participé.

Le sommet GAIN, organisé par SDAIA, se déroulera du 10 au 12 septembre au King Abdulaziz International Conference Center, sous le patronage du prince héritier Mohammed bin Salman.

L'événement proposera 456 intervenants et 150 sessions, et environ 70 protocoles d'accord devraient être signés.

Au cours de son entretien, le président de la SDAIA a abordé les préoccupations mondiales croissantes concernant l'utilisation abusive de l'IA et a souligné l'approche proactive du Royaume à travers diverses politiques, notamment la création d'un bureau national de gestion des données, qui supervise l'élaboration de politiques et de réglementations liées au contrôle et à la gestion des données.

« Nous avons créé un bureau national de gestion des données, qui s'occupe d'élaborer des politiques et des lois relatives au contrôle et à la gestion des données », a-t-il déclaré à Arab News.

M. Al Ghamdi a détaillé les initiatives nationales menées par le Royaume pour répondre aux préoccupations mondiales en matière d'IA, telles que l'utilisation éthique et la protection des données.

« Nous avons publié un certain nombre de politiques relatives au partage des données et à la liberté d'information », a-t-il déclaré.

« Récemment, nous avons publié les principes de Gen AI sur la manière dont nous pouvons utiliser l'IA de manière éthique. Nous avons (également) annoncé le cadre national d'éthique de l'IA, qui a été conçu selon les 7 principes du cadre éthique de l'UNESCO.

Esam Alwagait, directeur du Centre national d'information, a appuyé les remarques d'Al Ghamdi en déclarant : « Toutes les politiques s'alignent sur la garantie de pratiques éthiques en matière d'intelligence artificielle. »

M. Al Ghamdi a également mis l'accent sur les politiques visant à protéger les données des enfants, notant que des lignes directrices récentes ont été introduites pour protéger les enfants à l'ère numérique.

Le président de la SDAIA a également déclaré que le Royaume était « ouvert à toutes les opportunités de l'Est et de l'Ouest » et a exprimé sa volonté de collaborer avec les leaders mondiaux de l'IA des États-Unis, d'Europe et d'Asie.

Yasser Al Onaizan , PDG du Centre national pour l'IA, a également pesé dans le débat, soulignant la nécessité d'une « éthique dès la conception » dans le développement de l'IA.

« Il ne suffit pas d'avoir des politiques », a-t-il déclaré. « Il est très important de commencer à penser à concevoir des solutions d'IA qui ont l'éthique comme principe de conception dès le départ », a déclaré M. Al Onaizan à Arab News en réponse à une question sur le sujet.

Il a ajouté : « Cela ne devrait pas être une réaction à quelque chose qui se produit, vous devez l'installer chez tous ceux qui travaillent dans le cycle de développement de l'IA ».

En marge du sommet, la SDAIA s'apprête à accueillir le podcast GAIN avec des PDG et des leaders de l'industrie tels que le Dr Jake P. Taylor-King, cofondateur de Relation Therapeutics, Tahir Latif, Global Practice Lead on AI & Data Privacy, chez Cognizant Technology Solutions et Lorena Puica, fondatrice et PDG de syd.life, une plateforme de qualité de vie soutenue par la science et alimentée par l'intelligence artificielle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.

 


Genève mise sur l'excellence horlogère pour renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient

À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur. (Photos fournies)
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  • Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse
  • La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe

DUBAÏ: La participation de Genève à la Dubai Watch Week 2025 a mis en lumière non seulement l’excellence horlogère suisse, mais aussi les ambitions économiques de la ville dans une région devenue essentielle pour son industrie du luxe. À travers l’exposition itinérante du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG), Genève Tourisme a présenté à Dubaï les créations les plus innovantes de l’année, confirmant le rôle stratégique du marché du Golfe pour la croissance du secteur.

Les pièces maîtresses exposées, comme la Breguet Classique Souscription — lauréate de l’« Aiguille d’Or » — ou la Möbius de Fam Al Hut, ont rappelé le poids économique de l’horlogerie suisse, qui représente plus de 26 milliards de francs suisses d’exportations annuelles, dont une part croissante est destinée aux Émirats arabes unis, au Qatar et à l’Arabie saoudite. Le Moyen-Orient demeure l’un des marchés les plus dynamiques pour les montres haut de gamme, soutenu par une clientèle jeune, fortunée et férue de pièces d’exception.

Pour Adrien Genier, directeur général de Genève Tourisme, l’événement constitue un levier majeur pour renforcer la visibilité et les relations commerciales de Genève :
« Le Golfe est aujourd’hui un marché stratégique pour Genève. Présenter notre savoir-faire ici, là où la demande pour le luxe et l’artisanat d’exception ne cesse de croître, permet de consolider notre attractivité économique et d’encourager de nouvelles collaborations. »

Raymond Loretan, président du GPHG, souligne l’importance de Dubaï dans l’écosystème mondial de l’horlogerie :
« La Dubai Watch Week joue un rôle clé dans le développement du marché régional. Y présenter nos créations permet de renforcer la présence suisse dans un hub économique qui façonne les tendances et les investissements du secteur du luxe. »

Genève, qui abrite des maisons prestigieuses telles que Patek Philippe, Rolex et Vacheron Constantin, combine tradition artisanale et innovation technologique pour alimenter une industrie qui représente un pilier essentiel de l’économie suisse. La ville attire également des talents et investisseurs internationaux, séduits par son écosystème horloger et son cadre économique stable.

Au-delà de son industrie phare, Genève s’appuie sur un art de vivre haut de gamme — gastronomie, nature, culture, shopping — pour renforcer son positionnement auprès des voyageurs du Golfe, dont le pouvoir d’achat et la fidélité constituent un moteur important pour le tourisme suisse.

Avec cette nouvelle édition de la Dubai Watch Week, Genève réaffirme sa volonté de renforcer ses liens économiques avec le Moyen-Orient, un marché incontournable pour l’avenir du luxe, du tourisme et des investissements liés à l’horlogerie.