La renaissance culturelle de l'Arabie saoudite mise à l'honneur au forum de Riyad

La première table ronde de Muntada était animée par la conservatrice Sara al-Mutlaq et réunissait Ahmed Mater et Alia al-Senussi, une stratège culturelle. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
La première table ronde de Muntada était animée par la conservatrice Sara al-Mutlaq et réunissait Ahmed Mater et Alia al-Senussi, une stratège culturelle. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
Alia al-Senussi, stratège culturelle, mécène et universitaire. (Photos AN/Abdelrahman ben  Chalhoub)
Alia al-Senussi, stratège culturelle, mécène et universitaire. (Photos AN/Abdelrahman ben  Chalhoub)
La première table ronde de Muntada était animée par la conservatrice Sara al-Mutlaq et réunissait Ahmed Mater et Alia al-Senussi, une stratège culturelle. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
La première table ronde de Muntada était animée par la conservatrice Sara al-Mutlaq et réunissait Ahmed Mater et Alia al-Senussi, une stratège culturelle. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)
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Publié le Mardi 17 septembre 2024

La renaissance culturelle de l'Arabie saoudite mise à l'honneur au forum de Riyad

  • Le premier forum Muntada sur les pratiques artistiques contemporaines s'est ouvert dimanche soir et comprendra cinq tables rondes jusqu'au 19 septembre
  • Vingt-quatre créateurs explorent un large éventail de sujets, dont le rôle des artistes saoudiens dans le façonnement de l'image mondiale du Royaume

RIYAD: Un forum culturel de cinq jours organisé par Fenaa Alawwal dans le quartier diplomatique de Riyad, et coorganisé par Afikra, explore le thème «Introspection: le rôle des pratiques artistiques contemporaines à l’ère du changement».

Le premier forum Muntada sur les pratiques artistiques contemporaines s'est ouvert dimanche soir et comprendra cinq tables rondes jusqu'au 19 septembre.

Vingt-quatre créateurs explorent un large éventail de sujets, dont le rôle des artistes saoudiens dans le façonnement de l'image mondiale du Royaume.

Les discussions porteront sur la culture de la jeunesse saoudienne, avec la musique, l'art de la rue et la mode; le rôle des professionnels de l'art: piloter la créativité dans un cadre structurel; les centres culturels: l'émergence des quartiers artistiques urbains; et l'intersection de la nourriture et de l'art.

La circulation dense à Riyad n'a pas dissuadé les amateurs d'art, les conservateurs et les habitants intéressés d'assister à l'inauguration du bâtiment construit en 1988.

Le lieu a été conçu par le bureau d'architecture Omrania et fait partie de la succursale d'Alawwal Bank à Riyad, dans le quartier diplomatique.

Tous les sièges étaient occupés lors de la première table ronde intitulée «Soft power: le rôle des artistes saoudiens dans le façonnement de l'image du Royaume».

La table ronde était animée par la conservatrice Sara al-Mutlaq et réunissait Ahmed Mater, médecin devenu artiste, et Alia al-Senussi, stratège culturelle, mécène et universitaire.

Al-Senussi a déclaré à Arab News après la conférence: «Ce que nous avons vraiment réussi à adopter, c'est l'idée, comme l'a dit Ahmed Mater, que l'artiste devrait retirer le pouvoir de la conversation.»

en bref

 

  • Le premier Forum Muntada sur les pratiques de l'art contemporain a ouvert ses portes dimanche soir et proposera cinq tables rondes jusqu'au 19 septembre.
  • Muntada s'achèvera par une performance de Nadir Nahdi, conteur culinaire et star des réseaux sociaux.
  • La première table ronde était intitulée «Soft power: le rôle des artistes saoudiens dans le façonnement de l'image du Royaume».

«Et le soft power, dans son ensemble et de manière holistique, consiste à traduire l'identité des gens au reste du monde.»

Mater, qui travaille sur un nouveau livre dont la publication est prévue pour la fin de l'année, a expliqué comment les événements des 45 dernières années, à commencer par 1979 – son année de naissance – ont changé le cours du monde, un sujet qu'il explorera dans son dernier ouvrage.

Il a expliqué que chaque décennie depuis 1979 a été marquée par des événements aux ramifications majeures sur les plans local et international, notamment la révolution en Iran et la prise de La Mecque.

Le lieu fait partie de la succursale d'Alawwal Bank à Riyad, dans le quartier diplomatique, conçu par le bureau d'architecture Omrania. (Photos AN/Abdelrahman ben Chalhoub)

Il a également évoqué les événements survenus depuis les années 1980 jusqu'à aujourd'hui, notamment la guerre du Golfe, le 11 septembre, le printemps arabe, l'essor des réseaux sociaux, ainsi que la pandémie de Covid-19.

«L'Arabie saoudite a connu de grands changements au cours de ces décennies. J'ai parlé de l'art comme d'un miroir pour les événements sociopolitiques et la culture du changement et c'est ce qui façonne notre récit, notre histoire, notre force – en racontant notre histoire, nous façonnons notre vie et notre mémoire», a déclaré Mater à Arab News.

Lors de la soirée d'ouverture, la conservatrice Maya el-Khalil et l'artiste saoudien Moath Alofi ont fait part de leur point de vue dans leurs discours d'ouverture.

Parmi les autres intervenants à venir figurent Hala al-Hedeithy, de la Commission de la musique, Gigi Arabia, directrice fondatrice de Heavy Arabia, Nada al-Helabi, de MDLBEAST, et Mikey Muhanna, fondateur et directeur exécutif d'Afikra.

Parmi les autres participants, on compte Lulwah al-Homoud, commissaire d'exposition et artiste, Oliver Farrell de Misk Art, Mayada Badr, PDG de la Commission des arts culinaires, et Sybel Vazquez de la Fondation de la Biennale de Diriyah.

Un laboratoire de cuisine, animé par le célèbre chef Joe Barza, sera également consacré à la discussion et à la célébration de tout ce qui touche à la nourriture.

Muntada s'achèvera par une performance de Nadir Nahdi, conteur culinaire et star des réseaux sociaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com