Mehdi Ghezzar veut créer un lobby pour soutenir l’économie algérienne

Mehdi Ghezzar membre influent de la diaspora algérienne à Paris. (Photo Fournie)
Mehdi Ghezzar membre influent de la diaspora algérienne à Paris. (Photo Fournie)
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Publié le Mercredi 02 octobre 2024

Mehdi Ghezzar veut créer un lobby pour soutenir l’économie algérienne

  • Mehdi Ghezzar est un membre influent de la diaspora algérienne, basé à Paris
  • Il est connu dans le secteur agroalimentaire pour avoir fondé GZRFood, entreprise innovante qui se concentre sur la fourniture de solutions respectueuses de l’environnement

RIYAD: Plus de trois millions d'Algériens vivent à l'étranger, principalement en France, en Belgique, en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni, avec une concentration moindre, mais notable, dans d'autres États arabes ainsi qu'aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

Les talents et les compétences sont innombrables au sein de la diaspora algérienne. La communauté algérienne s’apprête à bénéficier d’une plateforme novatrice favorisant les échanges de compétences entre personnes résidant à l’étranger et talents locaux.

Pour la diaspora algérienne, c’est le moment de s’unir, de peser sur les décisions, de créer des ponts entre les pays d’accueil et l’Algérie, de participer activement, durant les prochaines années, au développement et à la diversification de l’économie de l’Algérie.

Mehdi Ghezzar est un membre infuent de la diaspora algérienne, basé à Paris. Il est connu dans le secteur agroalimentaire pour avoir fondé GZRFood, entreprise innovante qui se concentre sur la fourniture de solutions saines et durables, respectueuses de l’environnement pour minimiser leur empreinte écologique.

Cet engagement se traduit par l’utilisation de pratiques agricoles durables, la réduction des déchets et la promotion d’une consommation responsable. Parmi ces distinctions notables, Mehdi Ghezzar apparaît dans la liste des 30 entrepreneurs les plus influents de moins de 40 ans, établie par un média français de renom.

M. Ghezzar a accordé un entretien exclusif à Arab News en français, durant lequel il a abordé une série de questions concernant son lien avec son pays d’origine et d’autres points relevant du partenariat, de l’investissement, de l’innovation, de la durabilité et du projet de créer un Lobby DZ afin de prendre part au développement et à la diversification de l’économie algérienne.       

En ce qui concerne son attachement à ses origines, Mehdi Ghezzar a déclaré: «Mon histoire personnelle est indissociable de l'Algérie. Mes parents sont issus de cette génération qui a vécu les moments les plus décisifs de l'histoire algérienne, en particulier la révolution pour l'indépendance, durant laquelle mon père s’est engagé et a œuvré à la libération de notre Nation du joug colonial.»

«Ils m'ont toujours inculqué l'amour de la patrie et le sens du devoir envers notre pays. Ce lien fort avec l'Algérie est resté intact tout au long de ma vie. Chaque visite au pays, chaque échange avec la communauté algérienne, renforce ma conviction que, malgré la distance géographique, l'Algérie fait partie intégrante de mon identité, de notre identité. Mon engagement aujourd'hui s'inscrit dans la continuité de ce lien, avec l'ambition de contribuer à sa prospérité, où que je me trouve.»

Abordant le volet de la diaspora algérienne, cet entrepreneur obstiné a révélé: «La diaspora algérienne possède un potentiel considérable qui, jusqu'à présent, n'a pas été pleinement exploité. Depuis l’élection du président Abdelmadjid Tebboune, un élan populaire s’est créé, malgré les réticences de certains Algériens de l’étranger, qui pensent souvent qu’ils ne sont pas prêts et reportent leur engagement à plus tard, à un moment plus opportun.»

«Nous devons entendre, comprendre les raisons des inquiétudes liées aux mauvaises pratiques passées. Malgré tout, je tiens à m'adresser à eux. Je voudrais dire que ce n’est pas vous qui choisissez le moment, c’est lui qui vous choisit. On ne choisit pas l'Algérie, c’est elle qui vous choisit. Et elle vous a déjà choisi, car vous êtes l’Algérie, vous êtes le peuple algérien, oui vous pouvez le faire, croyez-en vous-mêmes, sans vous, il n’y a plus de nous.»

«Aujourd’hui, face aux défis globaux et aux transformations politiques, il devient impératif d’organiser cette diaspora en un réseau d’influence puissant. Nous sommes nombreux à occuper des postes à responsabilités dans divers secteurs, et il est temps de mettre en commun nos forces pour influer sur les décisions qui concernent non seulement l’Algérie, mais aussi les Algériens à l’étranger.»

«Un réseau bien structuré pourrait non seulement défendre les intérêts de notre communauté, mais aussi promouvoir une image forte et unie de l’Algérie à l’international. Nos priorités doivent inclure la défense de nos droits, le renforcement des relations bilatérales avec les pays d’accueil, ainsi que la mobilisation des talents pour le développement économique et social de l’Algérie.»

Abordant les aspects économiques et politiques de l’Algérie, Mehdi Ghezzar a confié: «Je voudrais débuter mon propos par une citation qui illustre la droiture des positions algériennes à l’international: L’Algérie est mon pays de cœur. C’est en Algérie que j’ai découvert, pour la première fois, le sentiment d’être un homme libre. Tels furent les mots de Nelson Mandela, figure légendaire de la lutte pour l’égalité de tous, des combats contre le racisme et la colonisation.»

«Notre pays a su se positionner avec force sur la scène diplomatique, en particulier en Afrique et dans le monde, tout en restant fidèle à ses principes de non-ingérence et de défense de la souveraineté des États. Je suis convaincu que la diaspora peut jouer un rôle clé en amplifiant cette voix, notamment dans les forums internationaux.»

«Nous pouvons apporter notre expertise, notre réseau et notre influence dans les pays où nous vivons pour soutenir les positions algériennes. L’unité de la diaspora autour de ces enjeux diplomatiques renforcerait encore la stature de l’Algérie sur la scène mondiale, en démontrant que nous sommes une force collective, prête à défendre les intérêts de notre pays tout en favorisant des partenariats stratégiques.»

«La jeunesse algérienne est désireuse de développer de nouvelles compétences qui leur permettront de répondre aux exigences du marché du travail et de rechercher des opportunités internationales pour acquérir une expérience professionnelle.»

«Le secteur des startups en Algérie s’est distingué en 2023 par une évolution fulgurante à la faveur de mesures d'accompagnement et de textes législatifs qui ont véritablement donné un essor sans pareil à l'entrepreneuriat basé sur la connaissance et l'innovation.»

À ce propos, M. Ghezzar a annoncé: «La nouvelle génération d'Algériens à l'étranger, souvent plus connectée et cosmopolite, a un rôle clé dans la création d'un groupe uni et influent. Grâce à leur double culture, leur maîtrise des outils numériques et leur présence dans des secteurs stratégiques, ils peuvent non seulement promouvoir les intérêts de l'Algérie, mais aussi renforcer les liens avec leur pays à travers des initiatives culturelles, économiques et sociales.»

«Les startups algériennes, qui ont remporté des prix internationaux, symbolisent l’innovation et le potentiel économique du pays. En les intégrant à une stratégie de valorisation de l'Algérie, elles peuvent devenir des vitrines du savoir-faire algérien, tout en attirant des investissements étrangers et en favorisant les partenariats internationaux.»

«Créer un hub d’innovation depuis l’étranger pour ces génies algériens, avec le soutien de la diaspora, offrirait un cadre pour développer des entreprises compétitives à l’échelle mondiale depuis le territoire national et permettrait de créer un lien fort entre la communauté à l’étranger et la communauté nationale.»

«L'Algérie, dans le cadre du nouvel ordre financier mondial, pourrait se positionner comme un acteur pivot, notamment grâce à ses ressources énergétiques, son potentiel agricole et son ouverture croissante aux partenariats stratégiques avec des puissances comme la Chine, la Corée du Sud, l’Allemagne, le Royaume-Uni. La diversification économique, amorcée après 2019, et l'intégration plus forte dans les initiatives africaines et méditerranéennes, sont des leviers importants pour que l'Algérie s'affirme davantage sur la scène internationale.»


La France encouragée à donner plus vite la priorité à l'électricité

Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
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  • RTE appelle à accélérer l’électrification pour réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles, combler le retard de la France et tenir ses objectifs climatiques et industriels
  • Le gestionnaire du réseau prône une stratégie combinant nucléaire et renouvelables,

PARIS: En plein débat sur les choix énergétiques de la France, le gestionnaire du réseau français de haute tension RTE sonne la mobilisation générale pour accélérer la transition vers l'électricité et réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles.

Sans cela, le pays pourrait manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation, avertit l'opérateur.

"La pertinence d’une électrification rapide du pays pour réduire ses dépendances aux fossiles importés, améliorer sa balance commerciale et permettre sa décarbonation rapide est attestée", écrit RTE dans son bilan prévisionnel 2025, destiné à éclairer les choix du gouvernement sur le futur énergétique du pays.

Le gardien de l'équilibre électrique français rappelle que les importations d'hydrocarbures (gaz, pétrole) constituent la première source du déficit commercial, une note salée de 50 à 70 milliards d'euros chaque année, et même près de 120 milliards lors de la crise énergétique.

La stratégie de décarbonation de la France vise à réduire d'ici 2035 la part des hydrocarbures dans sa consommation d'énergie de 60% aujourd'hui à 30-35% en augmentant l'usage de l'électricité bas carbone - nucléaire ou renouvelable - dans les transports, l'industrie, les bâtiments...

Problème: le pays accuse aujourd'hui un "retard" dans cette "électrification" alors qu'il dispose de "l’avantage quasi-unique en Europe d’une production d’électricité particulièrement abondante et déjà décarbonée à 95%", avec des prix sur les marchés de gros parmi les plus bas du continent, souligne RTE.

L'impératif de remplacement des énergies fossiles par de l’électricité décarbonée "va bien au-delà" des objectifs climatiques de baisse des émissions, précise à l'AFP Thomas Veyrenc, directeur général Economie, stratégie et finances de RTE. "C’est un enjeu de souveraineté de réduire des importations d’énergies fossiles de la Russie, du Moyen-Orient, ou même des Etats-Unis".

Ce rapport "confirme la nécessité d’accélérer sur l’électrification des usages pour atteindre nos objectifs: transition écologique, des logements plus résilients, décarbonation de l’industrie et réindustrialisation, indépendance énergétique", a commenté le ministère français de l'Industrie et de l'Energie.

Sa publication doit ouvrir une séquence politique avec des annonces du gouvernement sur une "stratégie d'électrification complémentaire" à la future feuille de route énergétique de la France, selon le ministère. Des décisions seront d'ailleurs "prises d’ici Noël", assure-t-il.

- Avancer sur deux jambes -

La publication du décret sur cette feuille de route a déjà plus de deux ans de retard en raison de profondes divisions politiques sur le partage entre nucléaire et énergies renouvelables, auxquelles est notamment opposé le Rassemblement national, le principal parti d'extrême droite français.

Leurs adversaires venus aussi d'une partie de la droite les accusent de coûter cher en aides publiques et de déséquilibrer le système électrique en raison de leur intermittence.

Mais du point de vue de RTE, nucléaire et renouvelables ne se concurrencent pas. "Le système énergétique de demain devra marcher sur deux jambes, les renouvelables et le nucléaire. Il n'y aurait aucun intérêt à se priver de l'une maintenant, au risque de ne plus pouvoir avancer", estime Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE.

Le rapport actualise la trajectoire de décarbonation de la France en tenant compte du retard pris dans l’électrification depuis 2023, de la dégradation du contexte macroéconomique et des conséquences durables des actions de sobriété instaurées durant la crise énergétique de 2022-2023.

La France tend ainsi à s'inscrire actuellement dans une trajectoire de décarbonation dite "lente" dans laquelle elle n'atteint pas ses objectifs climatiques et voit la part de l'industrie manufacturière dans son PIB (Produit intérieur brut) baisser. Cela se traduit par une demande d'électricité en berne et un épisode de surcapacité avérée jusqu'en 2027-2028.

Pour en sortir, RTE prône une accélération de la consommation électrique dans les secteurs qui n'en consomment pas, correspondant à une trajectoire de décarbonation "rapide" alignée sur ses objectifs climatiques et de réindustrialisation - la solution la moins coûteuse et la plus efficace selon RTE.

"Face à cette situation de surcapacité électrique temporaire, la France a le choix entre actionner un levier de décarbonation rapide, possible car les projets industriels existent ou bien ralentir transitoirement le rythme d’installation des renouvelables", ajoute M. Piechaczyk.

Mais il met en garde: ce levier-là est "bien moins efficace économiquement".


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.