Le Liban annonce un nouveau bilan de 22 morts, 117 blessés dans les frappes israéliennes sur Beyrouth

Des personnes se tiennent devant un bâtiment lourdement endommagé sur le site d'une frappe aérienne israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, le 10 octobre 2024. (AFP)
Des personnes se tiennent devant un bâtiment lourdement endommagé sur le site d'une frappe aérienne israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, le 10 octobre 2024. (AFP)
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Publié le Vendredi 11 octobre 2024

Le Liban annonce un nouveau bilan de 22 morts, 117 blessés dans les frappes israéliennes sur Beyrouth

  • Vingt-deux personnes ont été tuées et 117 blessées dans deux frappes israéliennes sur Beyrouth jeudi soir, indique un nouveau bilan du ministère libanais de la Santé
  • Dans le quartier populaire de Basta, très densément peuplé, les trois ou quatre étages de deux vieilles bâtisses se sont effondrées comme des châteaux de carte

BEYROUTH: Vingt-deux personnes ont été tuées et 117 blessées dans deux frappes israéliennes sur Beyrouth jeudi soir, indique un nouveau bilan du ministère libanais de la Santé, faisant de ces raids les plus meurtriers dans la capitale depuis qu'Israël et le Hezbollah sont en guerre ouverte.

C'est la troisième fois que l'aviation israélienne vise la capitale libanaise depuis que ses tirs transfrontaliers avec le Hezbollah ont tourné à la guerre ouverte le 23 septembre. Depuis cette date, plus de 1.200 personnes ont été tuées à travers le Liban et plus d'un million ont été forcées de fuir leurs maisons.

Tout a commencé par d'énormes explosions quasi-simultanées. Puis les sirènes d'ambulance se sont enclenchées dans toute la ville. Jeudi soir, le coeur de Beyrouth a vécu ses frappes israéliennes les plus meurtrières, après près de trois semaines à trembler au rythme des bombardements sur sa banlieue sud.

Dans le quartier populaire de Basta, très densément peuplé, les trois ou quatre étages de deux vieilles bâtisses se sont effondrées comme des châteaux de carte, nouvelles cibles de la guerre désormais ouverte entre Israël et le mouvement pro-iranien Hezbollah.

Sur le site de l'autre frappe, dans le quartier d'al-Noueiri, c'est un immeuble flambant neuf de huit étages qui a été visé.

Au même moment, Hassan Jaber sortait les poubelles de son appartement.

"J'ai juste ouvert la porte de l'ascenseur et j'ai été blessé au bras et à la jambe", raconte-t-il à l'AFP, encore sonné par l'explosion. "Je suis tombé et j'ai vu que tout le monde fuyait".

Ayman, qui habite en face et refuse de donner son nom de famille, dit avoir "entendu trois explosions".

"Les vitres de la cuisine ont explosé parce qu'on est de l'autre côté de la rue et mon fils s'est mis à pleurer", poursuit-il.

Autour, des pompiers s'activent à éteindre l'incendie qui embrase un immeuble résidentiel. Ils ont déployé leur grande échelle pour évacuer les habitants.

Au milieu des décombres et des voitures écrasées, armés d'énormes lampes torches, des secouristes en gilets jaunes ou rouges s'activent, pelles en main, pataugeant dans la boue créée par des canalisations éclatées.

- "La terre tremblait" -

"Attention, il y a un trou là-bas", lance un membre de la Défense civile.

Des engins de chantier tentent de déblayer le terrain alors qu'alentour, des blessés gisent sur le bord de la route. Des voisins partent à la hâte, quelques affaires jetées à la hâte dans un sac sous le bras.

Autour des immeubles qui portent les stigmates de l'explosion --étages éventrés et balcons déglingués--, des hommes du Hezbollah et des soldats libanais maintiennent un cordon sécuritaire hermétique dans ce quartier mixte où vivent des musulmans, chiites et sunnites.

A moins d'un kilomètres du cratère, une Beyrouthine raconte. "D'habitude, je n'ai pas peur. Mais là, c'était comme si la terre tremblait".

A cinq minutes de là, dans le quartier chrétien d'Achrafiyeh, des familles tremblent encore après avoir entendu les énormes explosions, comme si elles étaient tout près, racontent des habitants.

De leurs fenêtres, les habitants regardent monter les colonnes de fumée noire au-dessus de la capitale.

Depuis un an, le Hezbollah et Israël échangent des tirs transfrontaliers dans le sud du Liban et le nord d'Israël. Le 23 septembre, leur guerre a gagné l'est du pays et la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.

Depuis, plus de 1.200 personnes ont été tuées et plus d'un million ont été forcées de quitter leurs maisons à travers le pays.

- Aucun avertissement -

Et surtout, les six millions d'habitants du Liban vivent au rythme des ordres d'évacuation israéliens.

Mais ce soir à Basta et à Noueiri, rien n'avait été annoncé. Pas plus que le 27 septembre, quand des bombardements massifs avaient tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans la banlieue sud.

Ce soir, l'armée israélienne a même mis en ligne sur ses réseaux sociaux un appel à évacuer une heure plus tard un autre quartier, dans la banlieue sud où les bombardements sont désormais quotidiens.

Dans la capitale, c'est la troisième fois que l'aviation israélienne frappe depuis le 23 septembre.

Un raid en octobre avait visé des services d'urgence du Hezbollah, tuant sept secouristes et un autre en septembre avait tué trois membres du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), un mouvement palestinien de gauche qui possède, comme tous les groupes palestiniens, une branche armée.

Jeudi soir, une source de sécurité libanaise assurait qu'un haut responsable du Hezbollah était visé, sans pouvoir le nommer.

Personne jusqu'ici n'a annoncé qui cela pouvait être, mais le ministère de la Santé, lui, compile les identités des victimes qui ont été sorties des décombres.

Pour le moment, 22 morts et 117 blessés.

Le parti pro-iranien, lui, a déjà annoncé annuler une conférence de presse qu'il prévoyait vendredi. "Au vu des développements actuels".


Cisjordanie : le chef de l'armée israélienne veut «mettre fin» aux violences de colons

Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies. (AFP)
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  • Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens
  • Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes

JERUSALEM: Le chef de l'armée israélienne a affirmé mercredi vouloir mettre fin aux attaques commises par des colons juifs en Cisjordanie occupée, où l'ONU a recensé en octobre un pic des violences en près de deux décennies.

"Nous sommes déterminés à mettre fin à ce phénomène et nous agirons avec fermeté jusqu'à ce que justice soit rendue", a déclaré le lieutenant-général Eyal Zamir lors d'une visite à des troupes en exercice dans ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, selon un communiqué militaire.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaire de l'ONU (Ocha) a annoncé avoir enregistré en Cisjordanie "264 attaques de colons ayant causé des victimes, des dommages matériels ou les deux" en octobre, soit "le bilan mensuel le plus élevé en près de deux décennies de collecte de données".

Fait rare, alors que Palestiniens et ONG de défense des droits de l'Homme dénoncent l'impunité avec laquelle agissent les colons violents en Cisjordanie, la police et l'armée israéliennes ont annoncé mardi l'arrestation de plusieurs Israéliens en lien avec une descente violente menée contre la localité palestinienne de Beit Lid, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.

Selon Hussein Hammadi, le maire, quelque 200 colons ont fondu sur le village où ils ont saccagé une usine laitière et blessé dix personnes.

Le président israélien Isaac Herzog a condamné ces exactions les qualifiant de "choquantes et inacceptables".

"L'armée ne tolérera pas de comportements criminels de la part d'une petite minorité qui ternit l'image d'une population respectueuse des lois", a déclaré le général Zamir, alors que nombre de témoignages accusent les soldats israéliens de rester passifs face à la violence de ces colons.

Ces dernières semaines, les attaques attribuées à des colons de plus en plus jeunes et violents vivant généralement dans des avant-postes (implantations illégales au regard du droit israélien et destinées à créer des faits accomplis sur le terrain) se sont multipliées en Cisjordanie, visant des Palestiniens mais aussi des militants anticolonisation israéliens ou étrangers, des journalistes et parfois aussi des soldats.

Plus de 500.000 Israéliens vivent en Cisjordanie dans des colonies régulièrement condamnées par l'ONU comme illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Les violences ont explosé dans ce territoire depuis le début de la guerre de Gaza déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d'Israël. Elles n'ont pas cessé, loin de là, avec la trêve fragile en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre.

Au moins 1.003 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 36 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

 


Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporterait une large victoire

La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue. (AFP)
La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue. (AFP)
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  • La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée
  • Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d'apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l'influent leader chiite Sadr

BAGDAD: La liste du Premier ministre irakien, Mohamed Chia al-Soudani, qui brigue un second mandat, a remporté une large victoire, selon des sources proches de sa formation politique, aux élections législatives tenues mardi avec une participation inattendue.

Le prochain gouvernement irakien, dont la formation doit donner lieu à d'intenses tractations, devra répondre aux demandes de la société pour des emplois, ainsi que de meilleurs infrastructures, services éducatifs et de santé, dans un pays miné par la corruption et la mauvaise gestion.

Il devra aussi préserver le fragile équilibre entre les deux principaux alliés de l'Irak, l'Iran et les États-Unis, alors que le Moyen-Orient traverse une période de profonds bouleversements.

La liste chiite Coalition pour la reconstruction et le développement de M. Soudani a remporté "une victoire majeure", a affirmé mercredi auprès de l'AFP un responsable proche du Premier ministre. Deux autres sources proches ont indiqué qu'elle s'était assurée environ 50 sièges au Parlement, y devenant ainsi le principal bloc.

La commission électorale irakienne devrait annoncer les premiers résultats officiels de ce sixième scrutin depuis la chute de Saddam Hussein dans le courant de la soirée.

Alliance nécessaire 

M. Soudani s'est imposé sur la scène politique irakienne après avoir été porté au pouvoir en 2022 grâce au soutien d'une alliance regroupant des partis et factions chiites tous liés à l'Iran, le Cadre de coordination,

Les élections ouvrent la voie à la désignation d'un nouveau président, poste largement honorifique réservé à un Kurde, et d'un Premier ministre traditionnellement chiite. Un sunnite occupera le poste de président du Parlement.

Une majorité absolue étant de fait impossible à obtenir pour une seule liste, M. Soudani, si sa victoire est confirmée, devra à nouveau fédérer les factions chiites pour assurer sa reconduction.

Les partis sunnites se sont présentés séparément au scrutin, marqué par une participation de plus de 55% selon la commission électorale, l'ancien président du Parlement Mohamed al-Halboussi étant donné favori.

Dans la région autonome du Kurdistan, la rivalité entre le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) reste vive.

L'Irak a connu une stabilité inhabituelle ces dernières années, après plusieurs décennies de guerre et de répression sous Saddam Hussein et depuis l'invasion menée par les Etats-Unis en 2003 qui l'a renversé.

Les électeurs étaient appelés à départager plus de 7.700 candidats, dont près d'un tiers de femmes, pour occuper 329 sièges de députés aux mandats de quatre ans.

Le taux de participation marque une forte hausse par rapport au record historiquement bas de 41% en 2021, malgré un sentiment général d'apathie et de scepticisme, ainsi que le boycott du scrutin par l'influent leader chiite Moqtada Sadr, qui a dénoncé une "élection bancale, dominée par les intérêts sectaires, ethniques et partisans".

Développement et équilibrisme 

M. Soudani s'est pendant la campagne engagé à poursuivre sa politique de reconstruction et de développement.

Durant ses trois années de mandat, Bagdad s'est métamorphosée en un vaste chantier, avec la construction de nouveaux tunnels et ponts à travers la capitale.

Il affirme par ailleurs que son gouvernement a préservé l'Irak des turbulences régionales au cours des deux dernières années.

L'issue de cette échéance électorale est suivie de près par l'Iran et les Etats-Unis.

L'Iran espère préserver son influence chez son voisin après avoir vu ses autres alliés régionaux (Hezbollah libanais, Hamas palestinien, Houthis yéménites) affaiblis depuis deux ans par leurs conflits avec Israël.

Téhéran a en outre perdu un allié majeur avec la chute de Bachar al-Assad en Syrie fin 2024.

Et l'Irak est sous pression des Etats-Unis (qui maintiennent quelque 2.500 soldats dans le pays) pour désarmer les groupes pro-iraniens.

L'administration du président Donald Trump a nommé un envoyé spécial pour le pays, Mark Savaya, d'origine irakienne, qui a insisté sur la nécessité de voir l'Irak "libéré des ingérences étrangères malveillantes, notamment celles de l'Iran et de ses supplétifs".


Le ministre saoudien du Hajj discute des préparatifs avec des responsables de pays musulmans

Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les responsables des bureaux du Hadj et d'autres responsables de pays musulmans. (SPA)
Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les responsables des bureaux du Hadj et d'autres responsables de pays musulmans. (SPA)
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  • La réunion semestrielle à Riyad a permis de faire le point sur les préparatifs du Hajj 2026, avec la participation de ministres et muftis de plus de cent pays musulmans
  • Le ministre Al-Rabiah a appelé à une meilleure coordination et au respect des délais, soulignant que toutes les démarches — des visas aux paiements — devront désormais passer par la plateforme numérique Nusuk Masar

RIYAD : Le ministre saoudien du Hajj et de la Omra, Tawfiq ben Fawzane Al-Rabiah, a tenu lundi une réunion semestrielle avec les chefs des bureaux du Hajj et d’autres responsables issus de pays musulmans, a rapporté mardi l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La réunion a rassemblé plus d’une centaine de ministres, de grands muftis et de responsables des bureaux du Hajj venus de pays musulmans afin d’examiner les préparatifs pour la saison du Hajj 2026 et de discuter des dernières mises à jour concernant les procédures organisationnelles et opérationnelles destinées à servir les pèlerins.

L’événement s’est tenu en marge de la cinquième édition de la Conférence et Exposition du Hajj, selon la SPA.

Al-Rabiah a remercié les bureaux du Hajj pour leurs efforts et leur coopération qui ont contribué au succès de la saison du Hajj 2025.

Il a salué les bureaux ayant déjà finalisé leurs contrats et a exhorté les autres à achever leurs procédures de contractualisation avant le 4 janvier 2026, afin de garantir la préparation et d’assurer aux pèlerins des services de qualité.

Le ministre a mis en avant une série d’exigences réglementaires clés pour la période à venir, notamment :

  • Finaliser les contrats de services des camps avant le 4 janvier et les contrats d’hébergement à La Mecque et à Médine avant le 1er février ;

  • Soumettre les visas du Hajj avant le 20 mars, sans prolongation possible, et renforcer la sensibilisation pour prévenir les pèlerinages non autorisés ;

  • Lancer des campagnes d’information en coopération avec les ministères et les bureaux du Hajj afin de protéger les pèlerins contre toute exploitation ou désinformation ;

  • Exiger un « certificat d’aptitude sanitaire » signé par le chef du bureau et le responsable de la délégation médicale, comme condition préalable à la délivrance du visa, avec vérification via la plateforme électronique Masar ;

  • Effectuer tous les paiements relatifs aux sacrifices d’animaux exclusivement par le biais des bureaux officiels du Hajj et du Projet saoudien pour l’exploitation du Hady et de l’Adahi, en interdisant tout recours à des entités non autorisées ;

  • Rendre obligatoire la carte Nusuk pour accéder à la Grande Mosquée et aux lieux saints ;

  • Télécharger les données du personnel administratif, médical et médiatique à partir du 10 novembre et achever les soumissions avant le 21 décembre ;

  • Finaliser la sélection des compagnies aériennes et la réservation des créneaux de vol avant le 4 janvier ;

  • Réaliser toutes les transactions administratives et financières via la plateforme Nusuk Masar.

Al-Rabiah a déclaré que ces mesures visent à renforcer l’efficacité des services aux pèlerins et à améliorer la coordination avec les organismes nationaux et internationaux concernés, reflétant ainsi le rôle de premier plan du Royaume dans le service des pèlerins du monde entier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com