Le Conseil des cadres libanais salue le soutien humanitaire de l'Arabie saoudite au Liban

Un deuxième avion de secours saoudien, géré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, a décollé de Riyad lundi, transportant de la nourriture, des fournitures médicales et des abris à destination de l'aéroport international de Beyrouth (SPA).
Un deuxième avion de secours saoudien, géré par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, a décollé de Riyad lundi, transportant de la nourriture, des fournitures médicales et des abris à destination de l'aéroport international de Beyrouth (SPA).
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Publié le Lundi 14 octobre 2024

Le Conseil des cadres libanais salue le soutien humanitaire de l'Arabie saoudite au Liban

  • Il a également remercié le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman pour leurs efforts en faveur du peuple libanais.
  • M. El-Amine a souligné que la mise en place immédiate d'un pont d'aide humanitaire témoignait du soutien de l'Arabie saoudite : « Le Royaume a une fois de plus montré qu'il était la grande sœur du Liban. »

LONDRES/BEYROUTH : Le président du Conseil des cadres libanais a remercié le gouvernement et le peuple saoudiens pour leur « soutien inébranlable » à son pays au milieu des attaques d'Israël contre le Hezbollah.

Lors d'un point de presse lundi, Rabih El-Amine a remercié le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman pour leurs efforts visant à aider le peuple libanais et a reconnu la solidarité continue et « l'alliance inébranlable » du Royaume avec le Liban.

Un deuxième avion de secours saoudien, exploité par le Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salman, a décollé de Riyad lundi, transportant de la nourriture, des fournitures médicales et de l'aide pour les abris à l'aéroport international de Beyrouth.

M. El-Amine a souligné que la mise en place immédiate d'un pont d'aide humanitaire témoignait du soutien de l'Arabie saoudite : « Le Royaume a une fois de plus montré qu'il était la grande sœur du Liban. »

Il a poursuivi : « Outre le soutien généreux de l'Arabie saoudite, nous recevons également de l'aide des Émirats arabes unis, du Koweït, du Qatar, de la Turquie, de l'Égypte et de bien d'autres pays. Nous sommes immensément reconnaissants envers ces nations fraternelles et nous sollicitons leur soutien continu pour aider le Liban à parvenir à un cessez-le-feu afin de préserver ce qu'il reste de notre beau pays. »

M. El-Amine a lancé un appel urgent en faveur d'une aide humanitaire accrue pour faire face à la dévastation de millions de personnes à travers le pays, causée par l'offensive israélienne, en particulier dans de grandes parties de Beyrouth, dans le sud du pays et dans les régions de la Bekaa, qui ont été fortement touchées.

« Depuis octobre dernier, le Liban est plongé dans un conflit que le pays n'a ni voulu ni pu supporter. Malgré notre solidarité avec Gaza, la situation a dégénéré en dévastation », a-t-il déclaré.

Selon le LEC, les destructions ont entraîné le déplacement de nombreux citoyens libanais, dont les maisons ont été réduites à l'état de ruines et des abris temporaires ont vu le jour dans les rues, sur les plages et dans les centres de déplacement surpeuplés.

« L'aide que nous attendons des nations généreuses et concernées devrait être dirigée précisément là où elle est le plus nécessaire - vers les civils libanais innocents qui ont été entraînés dans ce conflit contre leur volonté.

Par conséquent, nous demandons instamment au gouvernement libanais de se montrer à la hauteur et d'aider efficacement son peuple en ces temps difficiles. Les yeux du monde étant rivés sur nous, il est impératif que nous agissions avec intégrité pour reconnaître les souffrances et les pertes endurées par nos citoyens.

« En toute justice, nous devons saluer la résilience et l'ingéniosité du peuple libanais qui navigue dans ces eaux incertaines. La solidarité spontanée des citoyens a joué un rôle essentiel dans l'accueil et le soutien des personnes déplacées, intervenant souvent là où les institutions officielles ont failli », a-t-il ajouté.

M. El-Amine a reconnu qu'il serait difficile de garantir que toute l'aide parvienne aux personnes qui en ont le plus besoin.

« Nous ne pouvons qu'espérer et demander au gouvernement et à ses institutions d'assumer leurs responsabilités et de veiller à ce que l'aide parvienne à ceux qui en ont le plus besoin », a-t-il déclaré.

« Heureusement, des organisations comme KSrelief collaborent étroitement avec des partenaires locaux de confiance pour s'assurer que l'aide est effectivement distribuée à ceux qui en ont le plus besoin, ce qui nous donne un sentiment d'optimisme », a-t-il ajouté.

La crise humanitaire au Liban est exacerbée par les difficultés économiques et l'importante population de réfugiés, dont 1,5 million de Syriens et un demi-million de Palestiniens. M. El-Amine a souligné l'importance du rôle diplomatique de l'Arabie saoudite pour relever ces défis.

« Le rôle de l'Arabie saoudite sur la scène internationale, aux côtés d'autres partenaires, est crucial pour atténuer les tensions régionales », a-t-il déclaré.

Le conflit a mis en évidence l'impasse politique dans laquelle se trouve le Liban, sans président depuis des mois. Le Conseil a salué les efforts continus de l'Arabie saoudite pour aider à sortir de l'impasse politique en exhortant le parlement libanais à élire un nouveau président et à former un gouvernement efficace.

« Cette tâche a été difficile, en grande partie à cause de l'influence de l'Iran à travers le Hezbollah au Liban, mais le peuple libanais, en général, ne souhaite pas la guerre ou se battre pour l'Iran. Bien qu'ils sympathisent avec Gaza, ils ne sont pas prêts à sacrifier le Liban dans le processus. »

« Ils appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'élection d'un nouveau président et à la formation d'un gouvernement efficace. Notre objectif ultime est de reconstruire le pays et de favoriser la réconciliation nationale, dans le respect de la Constitution, en veillant à ce que seule l'armée libanaise soit habilitée à porter les armes pour défendre la nation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 


Israël approuve la création de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie

Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
Cette photo montre des moutons dans un champ à Kafr al-Labad, avec la colonie israélienne d'Avnei Hefetz en arrière-plan, près de la ville de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le 18 décembre 2025. (FICHIER/AFP)
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  • Israël a approuvé l’installation de 19 nouvelles colonies en Cisjordanie, portant à 69 le nombre de colonies validées en trois ans, dans une démarche visant selon le gouvernement à empêcher la création d’un État palestinien
  • Cette décision, critiquée par l’ONU et de nombreux pays, intervient dans un contexte d’intensification de la colonisation et de fortes violences depuis le 7 octobre 2023

JÉRUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche avoir approuvé l'installation de 19 colonies en Cisjordanie, une mesure visant selon elles à "bloquer l'établissement d'un Etat palestinien terroriste", dans un contexte d'intensification de la colonisation depuis le 7-octobre.

Cette annonce porte à 69 le nombre total de colonies ayant obtenu un feu vert ces trois dernières années, d'après un communiqué publié par les services du ministre des Finances d'extrême droite Bezalel Smotrich, lui-même colon et partisan d'une annexion de ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Elle intervient quelques jours après un rapport du secrétaire général des Nations unies faisant état d'une croissance record des colonies israéliennes depuis le début du suivi en 2017.

"La proposition du ministre des Finances Bezalel Smotrich et du ministre de la Défense Israël Katz de déclarer et formaliser 19 nouvelles colonies en Judée et Samarie (la Cisjordanie, NDLR) a été approuvée par le cabinet" de sécurité du gouvernement, ont annoncé les services de M. Smotrich.

Selon lui, cette initiative doit permettre d'empêcher l'émergence d'un Etat palestinien.

"Sur le terrain, nous bloquons l'établissement d'un Etat palestinien terroriste. Nous continuerons à développer, construire et à nous implanter sur la terre de notre patrimoine ancestral", est-il écrit dans le communiqué.

Hormis Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

Sur les colonies dévoilées dimanche, cinq sont des avant-postes qui existent déjà depuis plusieurs années, c'est-à-dire des colonies déjà implantées en territoire palestinien, sans avoir obtenu les autorisations nécessaires des autorités israéliennes.

Ces 19 colonies se trouvent dans des zones "hautement stratégiques", ont précisé les services du ministre. Deux d'entre elles, Ganim et Kadim, dans le nord de la Cisjordanie, seront réinstallées après avoir été démantelées il y a deux décennies.

- "Expansion implacable" -

La colonisation s'est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite depuis 1967, et s'est nettement intensifiée sous l'exécutif actuel, en particulier depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Dans le rapport de l'ONU consulté mi-décembre par l'AFP, son secrétaire général Antonio Guterres avait "condamné l'expansion implacable de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem Est, qui continue à alimenter les tensions, empêcher l'accès des Palestiniens à leur terre et menace la viabilité d'un Etat palestinien totalement indépendant, démocratique, continu et souverain".

"Ces développements enracinent encore l'occupation israélienne illégale et viole le droit international et le droit des Palestiniens à l'autodétermination", a-t-il ajouté.

L'avancée de la colonisation s'accompagne en outre d'une augmentation "alarmante" des violences des colons, dénonce-t-il dans le document, évoquant des attaques parfois "en présence ou avec le soutien des forces de sécurité israéliennes".

Depuis le 7-octobre, plus d'un millier de Palestiniens, parmi lesquels des combattants, mais aussi beaucoup de civils, ont été tués en Cisjordanie par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, au moins 44 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Les nouveaux projets de colonies dévoilés par Israël provoquent régulièrement un tollé international, Paris y voyant une "menace existentielle" pour un Etat palestinien.

Fin septembre, le président américain Donald Trump, pourtant un soutien indéfectible d'Israël, avait averti qu'il "ne lui permettrait pas d'annexer la Cisjordanie".


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com