Conférence sur le Liban: plus de 800 millions de dollars d'aide humanitaire, 200 millions pour l'armée

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot en compagnie de son homologue allemande, Annalena Baerbock. (AFP)
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot en compagnie de son homologue allemande, Annalena Baerbock. (AFP)
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Publié le Jeudi 24 octobre 2024

Conférence sur le Liban: plus de 800 millions de dollars d'aide humanitaire, 200 millions pour l'armée

  • La conférence internationale sur le Liban à Paris a permis de récolter plus de 800 millions de dollars d'aide humanitaire et 200 millions d'aide pour l'armée
  • "Nous avons répondu à l'appel lancé par les Nations unies en annonçant des contributions substantielles, 800 millions de dollars auxquels s'ajoutent d'importantes contributions en nature"

PARIS: La conférence internationale sur le Liban à Paris a permis de récolter plus de 800 millions de dollars d'aide humanitaire et 200 millions d'aide pour l'armée, a annoncé jeudi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.

"Nous avons répondu à l'appel lancé par les Nations unies en annonçant des contributions substantielles, 800 millions de dollars auxquels s'ajoutent d'importantes contributions en nature", a-t-il déclaré, soulignant que la communauté internationale avait été "à la hauteur de l'enjeu".

 


Un homme dérobe un bus RATP et traverse Paris avec

Un homme a dérobé lundi matin un bus de la RATP qui stationnait dans le sud de Paris, avant d'être interpellé au volant du véhicule 7 kilomètres plus loin. (Photo d'illustration AFP)
Un homme a dérobé lundi matin un bus de la RATP qui stationnait dans le sud de Paris, avant d'être interpellé au volant du véhicule 7 kilomètres plus loin. (Photo d'illustration AFP)
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  • "Grâce à la géolocalisation", le véhicule et l'auteur du vol ont été interceptés par la police porte de Bagnolet, dans le nord-est de Paris, environ une demi-heure plus tard, affirme la régie
  • Le bus a été repéré faisant des tours sur le périphérique, a confirmé à l'AFP le parquet de Paris

PARIS: Un homme a dérobé lundi matin un bus de la RATP qui stationnait dans le sud de Paris, avant d'être interpellé au volant du véhicule 7 kilomètres plus loin, a indiqué mardi la RATP à l'AFP, confirmant une information d'Actu.fr.

Ce bus de nuit a été volé vers 05H00 alors que son chauffeur prenait une "pause réglementaire" gare Montparnasse, explique la RATP.

"Grâce à la géolocalisation", le véhicule et l'auteur du vol ont été interceptés par la police porte de Bagnolet, dans le nord-est de Paris, environ une demi-heure plus tard, affirme la régie.

Le bus a été repéré faisant des tours sur le périphérique, a confirmé à l'AFP le parquet de Paris.

Selon ce dernier, les premiers éléments de l'enquête confiée à la Brigade des réseaux franciliens (BRF) suggèrent que le chauffeur du bus avait laissé les clés sur le contact pendant sa pause.

La personne interpellée est inconnue de la police et de la justice, et sans domicile, a également fait savoir le parquet.

La RATP, qui a déposé plainte, rappelle "qu'aucun voyageur ne se trouvait à bord au moment des faits et qu'aucun blessé n'est à déplorer".

Le bus était rattaché à la ligne de nuit N13, qui relie Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) à Bobigny (Seine-Saint-Denis) en traversant Paris.

 


La France reconnaît «l'Etat de Palestine», «pour la paix» avec Israël, dit Macron à l'ONU

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  • "Le temps est venu de libérer les (...) otages détenus par le Hamas. Le temps est venu d'arrêter la guerre, les bombardements à Gaza, les massacres et les populations en fuite"
  • Il a demandé "à Israël de ne plus rien faire qui entrave" l'"aboutissement" des négociations en ce sens

NATIONS-UNIES: "La France reconnaît aujourd'hui l'Etat de Palestine", "pour la paix entre le peuple israélien et le peuple palestinien", a déclaré lundi solennellement Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies.

"Le temps est venu", a estimé le président français dans un discours très attendu à New York lors d'une conférence sur la "solution à deux Etats", affirmant être ainsi "fidèle à l'engagement historique" de la France "au Proche-Orient".

 


Des drapeaux palestiniens au fronton des mairies lundi, malgré la mise en garde de Beauvau

"Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU, fait valoir auprès de l'AFP le maire socialiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin. (AFP)
"Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU, fait valoir auprès de l'AFP le maire socialiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin. (AFP)
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  • "Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU
  • Dans les Pyrénées-Atlantiques, le maire communiste de Mauléon-Licharre, 3.000 habitants, qui avait affiché un drapeau palestinien dès vendredi, l'a en revanche retiré samedi après saisine de la justice administrative par le préfet

PARIS: Plusieurs maires ont maintenu leur intention de faire flotter lundi le drapeau palestinien au fronton de leur hôtel de ville, en même temps que la France doit reconnaître ce nouvel Etat, faisant fi des mises en garde de Bruno Retailleau et de premières décisions de justice.

A Malakoff, la maire PCF Jacqueline Belhomme a décidé de ne pas retirer le drapeau "avant mardi", malgré une injonction du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, sur recours du préfet des Hauts-de-Seine. Ce dernier a de nouveau saisi la juridiction et réclame cette fois une "astreinte financière".

La bannière rouge, noire, blanche et verte devrait être exhibée au fronton d'autres mairies de la banlieue parisienne, telles Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine ou Corbeil-Essonnes.

"Il ne s'agit pas d'un acte militant de longue durée", mais un "choix" fait au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l'Etat de Palestine lors d'une Assemblée générale de l'ONU, fait valoir auprès de l'AFP le maire socialiste de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Mathieu Hanotin.

Ce dernier suit ainsi une consigne donnée par le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à l'instar du maire de la commune voisine de Saint-Ouen, Karim Bouamrane - qui entend également déployer le drapeau israélien -, et des premiers magistrats de Lille Arnaud Deslandes, ou de Nantes Johanna Rolland.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, le maire communiste de Mauléon-Licharre, 3.000 habitants, qui avait affiché un drapeau palestinien dès vendredi, l'a en revanche retiré samedi après saisine de la justice administrative par le préfet.

Car le ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a donné consigne aux préfets dès la fin de semaine de faire respecter un "principe de neutralité des services publics", d'ailleurs reprise par le juge administratif de Cergy-Pontoise pour motiver sa décision.

"L'Etat non seulement ne demande pas le pavoisement, mais demande le non-pavoisement", a insisté samedi le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Hugues Moutouh.

Si le centre, la droite et l'extrême droite se rangent derrière la doctrine de Beauvau, la question divise à gauche: à Créteil, pas de drapeau au fronton de l'hôtel de ville, le maire socialiste Laurent Cathala estimant que "la première de ses responsabilités doit être de préserver la cohésion sociale au sein de la commune".

A Brest, la mairie qui arbore le drapeau ukrainien depuis 2022 a choisi d'illuminer lundi le bâtiment aux couleurs de la Palestine.

Benoît Payan, à la tête d'une majorité de gauche à Marseille, a pour sa part promis de poser lundi "un acte fort", sans en préciser la teneur. Mais sans pavoisement de drapeau.