Le consul général américain salue le projet d'interconnexion des réseaux électriques de l'Irak et du CCG

James Sindle, consul général américain à Dhahran, lors de l'événement "Powering the Future Toward Net Zero" le 26 octobre. (Photo fournie)
James Sindle, consul général américain à Dhahran, lors de l'événement "Powering the Future Toward Net Zero" le 26 octobre. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 28 octobre 2024

Le consul général américain salue le projet d'interconnexion des réseaux électriques de l'Irak et du CCG

  • La nouvelle connexion vise à réduire la dépendance de l’Irak aux sources d'énergie coûteuses et aux importations iraniennes
  • Le Prince Saud bin Nayef, gouverneur de la Province de l'Est, a présidé l'inauguration du forum et participé aux travaux

DAMMAM: Le consul général américain à Dhahran a salué dimanche un projet visant à interconnecter les réseaux électriques du CCG et de l'Irak.

Dans un entretien accordé à Arab News, James Sindle a affirmé que le projet de connexion du réseau électrique irakien à celui du CCG "représente une étape déterminante vers une interdépendance régionale accrue."

"Non seulement cela fournira une alimentation électrique essentielle au peuple irakien, mais cela ouvrira également la voie à une coopération économique plus approfondie dans les années à venir."
Il a affirmé que les États-Unis soutiennent pleinement le projet d'interconnexion des réseaux électriques du Golfe et d'intégration des énergies renouvelables.

Sindle a ajouté : "Comme l'a rappelé le président Biden au Forum des grandes économies sur l'énergie et le climat en avril 2023, relever le défi climatique exige des mesures ambitieuses, notamment la baisse des émissions et l'investissement dans des solutions communes. Les États-Unis sont honorés de participer à ces efforts planétaires à travers leurs contributions au Fonds vert pour le climat et d'autres projets destinés à soutenir l'action climatique des pays en développement."

Le projet novateur, lancé par l'Autorité d'interconnexion du CCG, devrait être achevé fin 2024.

Cette interconnexion permettra à l'Irak, notamment dans sa partie méridionale, de moins dépendre des sources d'énergie onéreuses et des importations iraniennes. Le projet vise aussi à consolider la sécurité et la stabilité énergétique régionale. Il marque la première extension du réseau du CCG au-delà de ses États membres.

Les propos de Sindle ont été tenus lors d'un forum international de deux jours intitulé "Vers un avenir énergétique neutre en carbone" (Powering the Future Toward Net Zero), qui s'est déroulé à l'hôtel Kempinski Al-Othman.
L'événement a été organisé par la GCCIA, en collaboration avec l'Electric Power Research Institute, GO15 (l'association des très grands opérateurs de réseaux électriques) et l'Association des opérateurs de systèmes de transmission méditerranéens.

Faisant écho aux propos de Sindle, Yaqub Al Kiyumi, vice-président de la GCCIA, a déclaré : "La neutralité carbone n'est plus une ambition locale ; elle est devenue un projet mondial."

Le forum a proposé des débats sur "Une vision prospective de la transition énergétique", animés par des experts renommés. La séance d'ouverture a exploré les stratégies mondiales du secteur énergétique pour parvenir à la neutralité carbone. Le second panel a abordé les moyens d'accélérer la décarbonisation.

Le Prince Saud bin Nayef, gouverneur de la Province de l'Est, a présidé l'inauguration du forum et participé aux travaux.

À propos de l'événement, Ahmed Al Ebrahim, PDG de la GCCIA, a mis en avant l'engagement de son organisation pour renforcer la coopération énergétique aux niveaux régional et mondial : "La GCCIA s'engage à accompagner la transition énergétique du Golfe par le renforcement des interconnexions, l'optimisation des échanges énergétiques et la coopération régionale."
"Ce forum est une occasion unique de rassembler les leaders d'opinion et les décideurs internationaux pour définir les stratégies énergétiques futures," a-t-il précisé. "La construction d'un avenir énergétique durable et résilient demeure notre priorité, et nous sommes impatients de travailler avec tous les acteurs clés pour mener à bien cette transformation vers la neutralité carbone."

Des dirigeants et innovateurs du Golfe et d'ailleurs se sont rassemblés pour œuvrer ensemble vers des objectifs communs : développer les énergies durables, diminuer l'empreinte carbone et bâtir un avenir plus vert et résilient pour les générations à venir. La rencontre, diffusée en direct, restera accessible sur les réseaux sociaux de la GCCIA.

"C'est un honneur pour EPRI de collaborer avec la GCCIA, GO15 et Med-TSO dans ces échanges essentiels sur la transition vers un avenir énergétique durable," a souligné Arshad Mansoor, PDG et président d'EPRI. "Par nos recherches et nos partenariats internationaux, nous poursuivons notre soutien au secteur énergétique face aux enjeux de flexibilité et de fiabilité, tout en œuvrant collectivement vers la neutralité carbone de l'économie."

Dans son allocution d'ouverture, Mansoor a dressé un panorama du secteur énergétique mondial et mis en lumière l'importance des partenariats stratégiques pour atteindre les objectifs de neutralité carbone.
EPRI a aussi piloté plusieurs sessions, en particulier sur les bases techniques indispensables à la transition énergétique et sur les moyens d'optimiser le réseau pour garantir un avenir décarboné, résilient et accessible.

Neva Espinoza, vice-présidente senior chargée de l'approvisionnement énergétique et des ressources bas carbone d'EPRI et directrice générale de la production, a animé des débats sur les stratégies du secteur pour atteindre la neutralité carbone et accélérer la décarbonisation via l'innovation et la coopération internationale. Ces échanges ont exploré les moyens concrets de concilier accessibilité, résilience et durabilité, dans un contexte d'intégration croissante des énergies renouvelables et des technologies de production innovantes.

Le deuxième jour sera consacré aux "Fondamentaux techniques de la transition énergétique." Les débats porteront sur la gestion de la variabilité, le renforcement de la flexibilité, l'impact des réformes du marché et les stratégies de planification et d'exploitation des réseaux, avec un accent particulier sur l'apport des technologies. Le programme détaillé est consultable sur le site internet.


Saudi Eksab et le Guyana s’allient pour développer des investissements dans des secteurs clés

Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
Saudi Eksab et le gouvernement de la Guyane ont signé un protocole d'accord afin d'envisager une collaboration en matière d'investissement dans des secteurs stratégiques clés. (Fourni)
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  • Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un MoU pour développer des investissements conjoints dans des secteurs stratégiques clés
  • L’accord, conclu en marge de la Future Investment Initiative à Riyad, vise à renforcer la coopération économique et la diversification durable

RIYAD : Saudi Eksab et le gouvernement du Guyana ont signé un protocole d’accord (MoU) visant à explorer une collaboration en matière d’investissements dans des secteurs stratégiques clés, en marge de la Future Investment Initiative (FII) à Riyad.

Le protocole a été signé par Yazeed Alyahya, PDG de Saudi Eksab, et Zulfikar Ally, ministre guyanais du Service public, de l’Efficacité gouvernementale et de la Mise en œuvre, en présence du président du Guyana, Mohamed Irfaan Ali.

Selon un communiqué, cet accord ouvre la voie à un renforcement de la coopération pour promouvoir des opportunités d’investissement stratégiques et identifier de nouveaux domaines d’intérêt commun. Il consolide également le rôle de Saudi Eksab en tant que partenaire de confiance soutenant la croissance durable et la diversification économique.

« Le Guyana entre dans une phase de développement transformateur. À travers cette collaboration avec Saudi Eksab, nous souhaitons explorer des partenariats capables d’accélérer le développement des infrastructures et la diversification économique tout en favorisant la coopération mondiale », a déclaré Ally dans le communiqué.

De son côté, AlYahya a ajouté : « Ce partenariat marque une étape prometteuse dans notre mission visant à identifier des initiatives d’investissement à fort impact, génératrices d’une croissance économique partagée. Nous sommes impatients de concrétiser des opportunités significatives. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le PIF en passe d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de l’année, selon Al-Rumayyan

M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
M. Al-Rumayyan a indiqué que le fonds a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de favoriser la diversification économique. (Argaam)
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  • Les actifs du PIF ont triplé depuis 2015 et devraient atteindre 1 000 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, avec plus de 100 entreprises créées pour diversifier l’économie
  • Une nouvelle stratégie du fonds, centrée sur six secteurs clés dont le tourisme, la logistique et l’énergie renouvelable, vise à renforcer la transformation économique du Royaume

RIYAD : Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds public d’investissement (PIF), a déclaré que les actifs du fonds ont triplé depuis 2015, ajoutant que l’objectif d’atteindre 1 000 milliards de dollars d’actifs d’ici la fin de cette année est presque atteint.

Le PIF constitue la pierre angulaire de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite. Son effectif est passé d’environ 40 employés en 2015 à quelque 4 000 aujourd’hui, et le fonds dispose désormais de bureaux dans plusieurs grandes capitales mondiales.

Al-Rumayyan a indiqué que le PIF a lancé plus de 100 entreprises dans un large éventail de secteurs afin de combler les lacunes du marché et de stimuler la diversification économique.

Il a révélé qu’une nouvelle stratégie du PIF sera annoncée prochainement, celle-ci étant actuellement dans les dernières étapes d’approbation. Cette stratégie se concentrera sur six secteurs clés : le tourisme, les voyages et le divertissement, le développement urbain, la fabrication avancée et l’innovation, la logistique, l’énergie renouvelable et NEOM.

Cet axe stratégique, a-t-il souligné, permettra au fonds de hiérarchiser ses investissements selon des calendriers précis : « Nous ne voulons pas aborder tous les investissements avec le même niveau de priorité, » a-t-il ajouté.

Al-Rumayyan a également mis en avant le succès du PIF dans la relance de la King Abdullah Economic City, qui fait partie de son portefeuille. Il a expliqué que le PIF a augmenté sa participation de minoritaire à majoritaire, transformant une entreprise restée largement inactive pendant près de deux décennies en un pôle dynamique attirant ports, entreprises et industries automobiles, entre autres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Beautyworld Middle East : le savoir-faire français entre innovation, luxe et clean beauty

Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. (Photo: ANFR)
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  • Le pavillon français à Beautyworld Middle East 2025 a mis en avant 86 marques, illustrant l’excellence et l’innovation françaises dans le secteur de la beauté et des cosmétiques
  • Face à un marché du Golfe en forte croissance, les entreprises françaises — entre tradition, technologie et durabilité — confirment leur capacité à répondre aux nouvelles attentes d’un secteur en expansion

DUBAÏ : Du 27 au 29 octobre, Beautyworld Middle East a accueilli 86 marques françaises réunies sous la bannière Choose France. Organisé par Business France, le pavillon met en lumière le savoir-faire français dans les domaines de la beauté, des cosmétiques et du bien-être, allant des soins de la peau et de la parfumerie aux produits en marque blanche et innovations technologiques.

Dans ce cadre, cinq marques françaises se distinguent par leur approche innovante et leur capacité à séduire le marché du Golfe, en pleine expansion.

Atelier du Savon : l’excellence des ingrédients naturels

Frédéric Brunel-Acquaviva, PDG de l’Atelier du Savon, dirige une manufacture spécialisée dans les savons et cosmétiques naturels, située dans le sud de la France. L’entreprise commercialise ses propres marques, mais réalise également des productions en marque blanche pour des hôtels et distributeurs au Moyen-Orient.

« La cosmétique française est reconnue pour sa qualité ; nos partenaires souhaitent intégrer des ingrédients locaux comme la luffa, l’huile de figue de barbarie ou l’huile de date », précise-t-il.

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L’Atelier du Savon (Photo: ANFR)

Trois ans après sa première participation à Dubaï, l’entreprise continue d’innover grâce à un laboratoire de R&D interne.

Le Laboratoire des Granions : le collagène au cœur de l’innovation

Créé en 1948, le Laboratoire des Granions est un acteur majeur des compléments alimentaires en France. Ilias Kadi, responsable export, met en avant le succès du Collagène Eternity, un collagène à bas poids moléculaire pour une meilleure assimilation.

Présent dans plus de 16 000 pharmacies en France et exporté dans 50 pays, le laboratoire combine expertise pharmaceutique et innovation afin de répondre aux besoins d’un marché international exigeant.

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Le Laboratoire des Granions (Photo: ANFR)

Onérique : le skincare émotionnel

Fondée par Glorimar Primera-Riedweg, Onérique se distingue par une approche sensorielle et émotionnelle du soin. « Chaque produit doit éveiller des sensations positives dès le premier contact », explique la fondatrice. La marque présente trois produits phares au salon : des perles de soin à base d’algues marines, un exfoliant et une crème mousse hydratante.

Présente à Beautyworld Middle East, Onérique cherche à développer des partenariats aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.

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Onérique ​​​​​​(Photo: ANFR)

L’Officine du Monde : la nigelle au service du bien-être

La marque française, fondée par Olivier Decazes et par la Dr Rita Massoud, pharmacienne franco-égyptienne, exploite les vertus millénaires de la nigelle pour concevoir des compléments alimentaires et cosmétiques. Grâce à la thymoquinone, principe actif anti-inflammatoire de la plante, l’entreprise propose des solutions pour la peau, le confort articulaire ou la régulation de la glycémie entre autres.

« Tout est formulé par un pharmacien, avec des ingrédients importés d’Inde, d’Égypte, d’Éthiopie et de Tunisie. Et Tous les produits sont fabriqués en France », souligne Mr. Decazes.

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L’Officine du Monde (Photo: ANFR)

Creation Parfums Paris 26 : la passion du parfum sur mesure

Virginie Smadja, fondatrice de Creation Parfums Paris 26, conçoit des parfums en private label pour des clients dans le monde entier, notamment dans les pays du Golfe.

« Chaque client peut avoir des demandes différentes, ce qui rend le métier fascinant », explique-t-elle.

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"Just Together" (Photo: Instagram)

Dernièrement, elle a lancé son propre parfum, Just Together, alliant la tradition de l’Oud à des fragrances plus fraîches et sucrées, inspirées de la French touch. Pour Virginie, « ce n’est plus un métier, mais une véritable passion.»

Un marché régional en pleine expansion

Le salon met en évidence le rôle stratégique du Moyen-Orient, et plus particulièrement des Émirats arabes unis, dans l’univers de la beauté et du luxe. Évalué à 8,5 milliards USD en 2024, le marché des cosmétiques dans la région affiche une croissance soutenue de près de 6 % par an, portée par une demande accrue en innovation, qualité et durabilité.

Véritable plateforme de rayonnement pour l’ensemble du Golfe, les Émirats s’imposent comme un carrefour incontournable pour les marques internationales.

La présence française à Beautyworld Middle East illustre parfaitement cette dynamique : entre parfumerie, soins high-tech et cosmétiques écoresponsables, les entreprises tricolores confirment leur savoir-faire unique et leur capacité à allier héritage, excellence et innovation au service des nouvelles attentes du marché.