L'UE et le CCG renforcent leurs liens économiques notamment en matière d'énergie durable et de commerce

Jasem al-Budaiwi, secrétaire général du CCG, a souligné que cet événement mettait en évidence l'engagement commun des deux régions à renforcer les partenariats politiques et économiques, ainsi que la coopération dans des domaines tels que la coordination politique, l'énergie, la santé, l'éducation et les échanges culturels. (Photo AN)
Jasem al-Budaiwi, secrétaire général du CCG, a souligné que cet événement mettait en évidence l'engagement commun des deux régions à renforcer les partenariats politiques et économiques, ainsi que la coopération dans des domaines tels que la coordination politique, l'énergie, la santé, l'éducation et les échanges culturels. (Photo AN)
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Publié le Vendredi 18 octobre 2024

L'UE et le CCG renforcent leurs liens économiques notamment en matière d'énergie durable et de commerce

  •  Les deux blocs privilégient la collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique
  • Ils ont réaffirmé leur volonté de renforcer leurs liens en matière de commerce et d'investissement sur la base d'ambitions et d'objectifs communs

RIYAD: L'UE et le Conseil de coopération du Golfe œuvrent à approfondir leurs liens économiques, en mettant l'accent sur les transitions vertes et la recherche mutuelle de solutions énergétiques durables.

Les deux blocs privilégient la collaboration dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, ainsi que l'objectif commun de réduire la dépendance à l'égard des combustibles fossiles traditionnels.

Dans un communiqué conjoint, publié à l'issue du premier sommet UE-CCG, qui s'est tenu le 16 octobre à Bruxelles, ils ont réaffirmé leur volonté de renforcer leurs liens en matière de commerce et d'investissement sur la base d'ambitions et d'objectifs communs.

«Nous réaffirmons notre engagement commun en faveur d'un partenariat stratégique en matière de commerce et d'investissement fondé sur des intérêts et des objectifs communs», peut-on lire dans le communiqué.

Le communiqué souligne en outre l'importance de tirer parti des opportunités offertes par l'amélioration de l'environnement des affaires et des investissements, et de se concentrer sur les transitions verte et numérique, l'énergie durable, la connectivité et la coopération sectorielle pour renforcer l'intégration et la diversification économiques.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a souligné, après sa rencontre avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, le rôle central de l'énergie durable dans l'évolution du partenariat entre l'UE et le CCG.

«Nous visons à renforcer la coopération entre l'UE et le CCG, à créer un corridor économique pour améliorer le commerce des énergies renouvelables, des données et des échanges entre les peuples, et à travailler ensemble pour assurer la sécurité nécessaire à la croissance économique», a-t-elle déclaré.

Les deux blocs travaillent à l'élaboration d'accords sur mesure qui répondent aux forces et aux besoins économiques uniques de leurs régions respectives.

Les discussions portent également sur le renforcement de la protection des droits de propriété intellectuelle, notamment en ce qui concerne les indications géographiques, qui protègent l'origine et la qualité des produits régionaux. Cela devrait renforcer la confiance des investisseurs et des entreprises.

L'UE et le CCG sont déterminés à faire progresser leur partenariat en poursuivant le dialogue et la coopération, en explorant de nouvelles possibilités de collaboration économique et en renforçant les investissements conjoints dans des secteurs clés.

«Nous sommes convenus de la nécessité de poursuivre notre dialogue sur une base régulière en organisant un sommet tous les deux ans. Nous attendons avec impatience le prochain sommet qui se tiendra en Arabie saoudite en 2026», stipule le communiqué conjoint.

Jasem al-Budaiwi, secrétaire général du CCG, a souligné que cet événement mettait en évidence l'engagement commun des deux régions à renforcer les partenariats politiques et économiques, ainsi que la coopération dans des domaines tels que la coordination politique, l'énergie, la santé, l'éducation et les échanges culturels.

Il a également mis en avant les relations commerciales solides entre les deux blocs, précisant que le volume des échanges entre le CCG et l'UE a dépassé 204 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro) en 2022, ce qui représente environ 13% du total des échanges de marchandises du CCG.

M. Al-Budaiwi a indiqué que les exportations du CCG vers l'UE atteignaient 106 milliards de dollars, tandis que les importations en provenance de l'UE s'élevaient à environ 98 milliards de dollars, ce qui témoigne de l'importance de leurs relations commerciales.

Il a réaffirmé l'importance d'une collaboration continue, soulignant que ces chiffres commerciaux démontrent la profondeur des liens économiques et le potentiel de croissance future.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.