Les frappes aériennes israéliennes s'intensifient au Liban; un accord de cessez-le-feu imminent?

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Publié le Mardi 26 novembre 2024

Les frappes aériennes israéliennes s'intensifient au Liban; un accord de cessez-le-feu imminent?

  • Selon le site d'information Axios, le projet d'accord de cessez-le-feu prévoit une période de transition de 60 jours au cours de laquelle l'armée israélienne se retirerait du Liban-Sud
  •  Elle sera remplacée par l'armée libanaise dans les zones proches de la frontière, et le Hezbollah déplacerait ses armes lourdes vers les zones situées au nord de la ligne Litani

BEYROUTH: Les attaques israéliennes contre des cibles au Liban se sont intensifiées lundi, alors que des rumeurs circulaient à Tel-Aviv et à Beyrouth sur la possibilité d'un accord de cessez-le-feu dans les deux jours à venir.

L'envoyé américain Amos Hochstein a mené des négociations complexes entre les autorités israéliennes et libanaises dans le but de mettre fin au conflit, qui a débuté le 23 septembre par des frappes aériennes israéliennes, suivies d'incursions terrestres dans les zones frontalières le premier octobre.

Depuis lors, Israël a assassiné de hauts dirigeants du Hezbollah, et le bilan confirmé des combats s'élève à environ 3 800 morts. Ce chiffre n'inclut pas les membres du Hezbollah tués sur le champ de bataille, dont le nombre est difficile à déterminer en raison des bombardements intenses dans les zones méridionales.

L'escalade de la guerre a également entraîné la destruction de milliers de bâtiments résidentiels et commerciaux dans des zones s'étendant du sud du pays à la banlieue sud de Beyrouth et au nord de la Békaa. Les tensions restent vives car la population vit dans la crainte de frappes aériennes intenses, les ambulances et les camions de pompiers sont mobilisés dans toutes les régions.

Le député Elias Bou Saab, vice-président du Parlement libanais, a déclaré: «Nous sommes optimistes quant à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu et il y a de l'espoir. Mais rien n'est sûr avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Ce qui pourrait faire pression sur lui, c'est le champ de bataille.»

L'agression israélienne s'intensifie chaque fois que les négociations de paix se rapprochent d'un accord, a-t-il ajouté, dans le but de faire pression sur les autorités libanaises.

«Nous insistons sur notre position concernant l'inclusion de la France dans le comité chargé de superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu», a déclaré M. Bou Saab.

«Nous n'avons rien entendu sur la liberté de mouvement d'Israël au Liban et nous ne parlons toujours que de la résolution 1701 de l'ONU, sans ajouts et sans mécanisme de mise en œuvre.»

La résolution 1701 a été adoptée par le Conseil de sécurité en 2006 dans le but de résoudre le conflit qui opposait cette année-là Israël au Hezbollah. Elle appelle à la fin des hostilités, au retrait des forces israéliennes du Liban, au retrait du Hezbollah et des autres forces des parties du pays situées au sud du fleuve Litani, et au désarmement du Hezbollah et des autres groupes armés.

La chaîne d'information CNN a cité un porte-parole du Premier ministre israélien qui a déclaré que les pourparlers avançaient vers un cessez-le-feu. Une autre source régionale a déclaré à la chaîne: «L'accord est plus proche que jamais. Toutefois, il n'a pas encore été entièrement finalisé.»

L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis, Michael Herzog, a déclaré qu'un accord «pourrait être conclu dans quelques jours», mais qu'«il y a encore des points litigieux qui doivent être résolus».

L'Autorité israélienne de radiodiffusion a cité le ministre de l'Éducation du pays qui a déclaré que M. Hochstein avait le feu vert pour conclure un accord. Elle a ajouté qu'un accord avec le Liban avait été finalisé et que Netanyahou réfléchissait à «la manière de l'expliquer au public».

Lundi également, le diplomate Dan Shapiro, du ministère américain de la Défense, a tenu des réunions avec de hauts responsables israéliens qui se sont concentrées sur les membres d'un comité proposé pour surveiller le cessez-le-feu, en particulier la participation de la France, et sur les détails d'un mécanisme de surveillance qui serait dirigé par les États-Unis.

Selon un rapport, Washington aurait accepté de garantir à Israël qu'il soutiendrait toute action militaire en réponse aux menaces du Liban et qu'il mettrait fin à toute présence du Hezbollah le long de la frontière.

Selon le site d'information Axios, le projet d'accord de cessez-le-feu prévoit une période de transition de 60 jours au cours de laquelle l'armée israélienne se retirerait du Liban-Sud pour être remplacée par l'armée libanaise dans les zones proches de la frontière, et le Hezbollah déplacerait ses armes lourdes de la région frontalière vers les zones situées au nord de la ligne Litani.

Dans ce contexte de négociations de paix, les frappes aériennes israéliennes incessantes sur la banlieue sud de Beyrouth se sont intensifiées lundi, après 10 frappes la veille au soir. Les attaques ont visé Haret Hreik, Hadath, Ghobeiry, Bir al-Abed et Sfeir.

Des centaines de bâtiments ont été endommagés ou détruits, et lorsqu'Arab News s'est rendu dans les zones ciblées, les habitants ont déclaré «qu'il n'y avait jamais eu de bureaux du Hezbollah dans ces structures, ni aujourd'hui ni par le passé, et que les bâtiments étaient principalement destinés à des fins résidentielles».

Un avocat du nom d'Imad a déclaré que l'immeuble du quartier de Hadath dans lequel il vivait s'est effondré lorsqu'il a été touché par une frappe aérienne.

«C’est inconcevable qu'ils utilisent le Hezbollah comme prétexte pour détruire nos maisons, que nous avons achetées grâce à des prêts financiers pour abriter nos familles. Ils ont l'intention de nous anéantir tous», a-t-il déclaré.

L'armée israélienne a déclaré, lundi, qu'une frappe aérienne qui avait touché le quartier de Basta, dans le centre de Beyrouth, tôt samedi, avait «visé un centre de commandement affilié au Hezbollah».

Les efforts pour aider les blessés et récupérer les corps des morts se sont poursuivis sur les lieux de l'attaque jusqu'à dimanche soir. Le ministère libanais de la Santé a déclaré qu'au moins 29 personnes avaient été tuées et 67 blessées.

L'armée israélienne a également mené de nombreuses frappes aériennes dans le sud du Liban, visant principalement les villes de Tyr et de Nabatié. Dix personnes ont été tuées, dont une femme et un membre de l'armée libanaise, et 17 blessées lors de trois frappes aériennes sur Tyr.

Toujours à Tyr, un drone israélien a tué un motocycliste dans un parking près de la Banque centrale du Liban. Et trois civils ont été tués par une frappe aérienne dans la ville de Ghazieh, au sud de Sidon.

De la frontière sud aux rives nord du Litani, aucune zone n'a été épargnée par les frappes aériennes israéliennes, qui se sont étendues jusqu'à la ville de Baalbeck, au nord, et à la ville de Hermel, près de la frontière avec la Syrie.

À l'est, les opérations de va-et-vient entre l'armée israélienne et le Hezbollah se sont poursuivies, l'armée israélienne tentant de prendre le contrôle de la ville de Khiam. Ses forces ont progressé, soutenues par des chars Merkava, depuis la périphérie sud, sous le couvert de frappes aériennes et de bombardements d'artillerie, jusqu'au centre de la ville et vers Ebel al-Saqi et Jdidet Marjeyoun.

L'armée israélienne a également déployé des chars entre les oliveraies de la ville de Deir Mimas après une incursion dans la ville la semaine dernière. Elle a commencé à avancer vers le triangle Tal Nahas-Kfar Kila-Qlayaa. Ailleurs, le Hezbollah et les forces israéliennes se sont affrontés dans le secteur ouest du triangle Maroun al-Ras-Aïnata-Bint Jbeil.

Le Hezbollah a déclaré avoir pris pour cible des positions de l'armée israélienne à la périphérie des villes de Chamaa et de Biyada. Les forces israéliennes ont mené des opérations de démolition de maisons à Chamaa.

Le Hezbollah a également continué à lancer des attaques contre le nord d'Israël. Le groupe a déclaré que ses roquettes «ont atteint la base de Shraga, au nord de la ville d'Acre, et ont visé un rassemblement de l'armée israélienne dans la colonie de Meron».

Les services médicaux israéliens ont déclaré qu'une personne avait été blessée à Nahariya par la chute de fragments d'une roquette.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Premier ministre du Qatar juge le cessez-le-feu à Gaza incomplet sans "un retrait total" d'Israël

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, s'exprime lors de la première journée de la 23e édition du Forum annuel de Doha, à Doha, au Qatar, le 6 décembre 2025. (Reuters)
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  • Le Qatar affirme qu’un cessez-le-feu réel à Gaza ne peut être atteint sans un retrait total des forces israéliennes et le rétablissement de la stabilité dans l’enclave
  • Les médiateurs — Qatar, Turquie, Égypte et États-Unis — travaillent à une seconde phase incluant retrait complet, désarmement du Hamas et déploiement d’une Force internationale de stabilisation (FIS)

DOHA: Le cessez-le-feu dans la bande de Gaza reste incomplet sans un "retrait total" des forces israéliennes du territoire palestinien, a affirmé samedi le premier ministre du Qatar, pays médiateur dans le conflit.

"Nous sommes à un moment critique (...) Nous ne pouvons pas encore considérer qu'il y a un cessez-le-feu, un cessez-le-feu ne peut être complet qu'avec le retrait total des forces israéliennes, (et) un retour de la stabilité à Gaza", a affirmé Cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, lors d'une conférence à Doha.

Après deux ans de guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, les pays médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - ont arraché un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre.

La première phase prévoyait la restitution de tous les otages du 7-Octobre - les vivants comme les morts dont un dernier doit encore être remis à Israël - , en échange de la libération de centaines de prisonniers palestiniens, ainsi qu'un retrait partiel des forces israéliennes de Gaza.

La deuxième étape du plan, qui n'a pas encore été approuvée, prévoit le retrait total de l'armée israélienne, le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale de stabilisation (FIS).

"En ce moment, nous (...) le Qatar, la Turquie, l'Égypte, avec les États-Unis, nous nous réunissons pour faire avancer la prochaine phase", a relevé le premier qatari. "Et cette prochaine phase est également temporaire de notre point de vue" dans l'attente d'une "solution durable", a-t-il ajouté.

Des discussions sur la structure de la FIS et les pays qui pourraient y participer sont en cours, a affirmé de son côté le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.

Mais le premier objectif de cette force doit être "de séparer les Palestiniens des Israéliens", a-t-il souligné. "Cela doit être notre objectif principal. Ensuite, nous pourrons aborder les autres questions en suspens".

Ankara a indiqué qu'elle souhaitait participer à la FIS, mais Israël l'accuse d'être trop proche du Hamas, dont l'attaque sans précédent sur Israël le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre à Gaza.

"La seule manière viable de terminer cette guerre est de s'engager sincèrement et fermement dans des pourparlers de paix", a également affirmé M.Fidan.

Egalement présent à Doha, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdelatty, a rencontré son homologue qatari, en marge de la conférence.

Les deux hommes ont appelé à "la formation rapide de la FIS pour lui permettre de remplir son mandat", a indiqué le ministère égyptien.

Ils ont également "souligné l'importance de poursuivre les efforts visant à mettre en oeuvre l'accord de paix (...) dans toutes ses étapes, à consolider le cessez-le-feu".


Le Liban assure ne pas vouloir de guerre avec Israël, après de premières discussions directes

Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
Le Premier ministre Nawaf Salam a souligné la nécessité d'une force internationale pour soutenir l'armée lorsque la FINUL mettra fin à son mandat dans le sud du Liban. (Fourni)
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  • Le Liban, par la voix du président Joseph Aoun, réaffirme qu’il ne veut pas d’une nouvelle guerre avec Israël et mise sur la diplomatie pour faire cesser les frappes israéliennes dans le sud du pays
  • Le Hezbollah soutient l’approche diplomatique de Beyrouth mais critique l’inclusion d’un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu

BEYROUTH: Le Liban ne veut pas d'une nouvelle guerre avec Israël, a assuré vendredi son président, Joseph Aoun, deux jours après de premières discussions directes, depuis plusieurs décennies, entre des représentants des deux pays.

Le Hezbollah pro-iranien a de son côté assuré soutenir l'approche diplomatique de Beyrouth "pour faire cesser l'agression" israélienne. Mais il a  qualifié d'"erreur" l'inclusion, pour la première fois, d'un civil libanais dans le comité de surveillance du cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à sa dernière guerre avec Israël.

Alors qu'Israël a multiplié ces dernières semaines ses frappes aériennes au Liban, disant viser le Hezbollah, des responsables civils libanais et israélien ont participé mercredi à une réunion de cet organisme, une rencontre inédite depuis plusieurs décennies entre les deux pays, toujours en état de guerre.

Israël justifie ses frappes en accusant le Hezbollah de se réarmer en violation du cessez-le-feu, ce que le mouvement chiite dément.

Beyrouth pour sa part accuse régulièrement Israël de violer la trêve en poursuivant ses raids et en maintenant une présence militaire dans cinq positions dans le sud du Liban.

Les Libanais "ne veulent pas d'une nouvelle guerre, ils ont assez souffert et il n'y aura pas de retour en arrière", a déclaré M. Aoun à une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU en visite dans son pays, selon un communiqué de la présidence.

- "Sous les bombes" -

Auprès de ses interlocuteurs, il "a insisté sur la nécessité de faire pression sur la partie israélienne pour mettre en oeuvre le cessez-le-feu et son retrait" du sud du Liban.

Mettant en avant "l'engagement de la partie libanaise à appliquer les résolutions internationales", il a aussi appelé la communauté internationale à "soutenir l'armée libanaise dans sa mission" de désarmement du Hezbollah.

Beyrouth a choisi "la diplomatie pour faire cesser l'agression israélienne" et "nous soutenons cette approche", a de son côté déclaré le chef du Hezbollah, Naïm Qassem dans une allocution télévisée.

Le groupe invoque notamment le maintien par Israël de cinq postes dans le sud du Liban pour s'opposer à son désarmement, pour la mise en oeuvre duquel les Etats-Unis et Israël exercent une forte pression sur Beyrouth.

Arrivée de Damas, la délégation des 15 diplomates onusiens doit rencontrer plusieurs responsables libanais vendredi. Elle se rendra samedi dans la région frontalière du sud, accompagnée de l'émissaire américaine pour le Proche-Orient Morgan Ortagus.

Le Liban a qualifié de "positives" les discussions directes avec Israël, mais le pays voisin a de nouveau bombardé le lendemain, jeudi, le sud du Liban, disant viser des infrastructures militaires du Hezbollah.

"Il est inacceptable de négocier sous les bombes", a souligné le président du Parlement Nabih Berri, proche allié du Hezbollah, après avoir rencontré la délégation onusienne.

L'issue de ces pourparlers "dépend principalement de la position d'Israël, qui déterminera si les négociations aboutiront à des résultats concrets ou échoueront", a prévenu M. Aoun.

La commission chargée de superviser le cessez-le-feu tiendra de nouvelles sessions avec la participation de délégués civils libanais et israélien à partir du 19 décembre.


L’Arabie saoudite et ses partenaires régionaux rejettent tout déplacement forcé des Palestiniens de Gaza

Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
Les ministres des Affaires étrangères d'Arabie saoudite, d'Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d'Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi leur profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l'ouverture du passage de Rafah dans un seul sens. (AFP)
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  • Les ministres ont exprimé une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes sur l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens

RIYAD : Les ministres des Affaires étrangères d’Arabie saoudite, d’Égypte, de Jordanie, des Émirats arabes unis, d’Indonésie, du Pakistan, de Turquie et du Qatar ont exprimé vendredi une profonde inquiétude face aux déclarations israéliennes concernant l’ouverture du passage de Rafah dans un seul sens, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

Dans une déclaration conjointe, les ministres ont estimé que cette mesure pourrait faciliter le déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza vers l’Égypte.

Ils ont fermement rejeté toute tentative de forcer les Palestiniens à quitter leurs terres, soulignant la nécessité d’une pleine application du plan proposé par le président américain Donald Trump, qui prévoyait l’ouverture du passage de Rafah dans les deux sens et garantissait la liberté de circulation sans coercition.

Les ministres ont insisté sur la création de conditions permettant aux Palestiniens de rester sur leurs terres et de participer à la reconstruction de leur pays, dans le cadre d’un plan global visant à restaurer la stabilité et à répondre à la crise humanitaire à Gaza.

Ils ont réitéré leur appréciation pour l’engagement de Trump en faveur de la paix régionale et ont souligné l’importance de la mise en œuvre complète de son plan, sans entrave.

La déclaration a également mis en avant l’urgence d’un cessez-le-feu durable, de la fin des souffrances des civils, de l’accès humanitaire sans restriction à Gaza, ainsi que du lancement d’efforts de relèvement et de reconstruction précoces.

Les ministres ont en outre demandé la mise en place de conditions permettant à l’Autorité palestinienne de reprendre ses responsabilités dans l’enclave.

Les huit pays ont réaffirmé leur volonté de continuer à coordonner leurs actions avec les États-Unis et les partenaires internationaux pour assurer la pleine mise en œuvre de la résolution 2803 du Conseil de sécurité de l’ONU et des autres résolutions pertinentes, en vue d’une paix juste et durable fondée sur le droit international et la solution à deux États, incluant la création d’un État palestinien indépendant selon les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com