Boualem Sansal et les paradoxes des relations franco-algériennes : entre tensions et incompréhensions

Boualem Sansal : entre critique légitime et enjeu de souveraineté (Photo Fournie)
Boualem Sansal : entre critique légitime et enjeu de souveraineté (Photo Fournie)
Boualem Salsal et Kamel Daoud (Photo Fournie)
Boualem Salsal et Kamel Daoud (Photo Fournie)
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Publié le Dimanche 01 décembre 2024

Boualem Sansal et les paradoxes des relations franco-algériennes : entre tensions et incompréhensions

  • l’Algérie fonde ses relations sur le respect mutuel et le principe de non-ingérence dans les affaires internes.
  • Malgré une histoire commune complexe, Paris semble encore hésiter à adopter une approche véritablement équitable et respectueuse de la souveraineté algérienne.

RIYAD : Si la relation entre la France et l’Algérie est souvent marquée par des incompréhensions et des tensions, celle-ci contraste fortement avec les liens solides que l’Algérie entretient avec de grandes puissances internationales. Membre actif de l’Union africaine et partenaire stratégique de plusieurs puissances du G20 ainsi que des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie fonde ses relations sur le respect mutuel et le principe de non-ingérence dans les affaires internes.

Ces principes guident l’approche algérienne dans ses engagements bilatéraux et multilatéraux, qu’il s’agisse de questions de souveraineté ou de coopération internationale. En affirmant ces valeurs, l’Algérie a su construire des partenariats stratégiques équilibrés, basés sur le dialogue constructif et la reconnaissance mutuelle des priorités de chacun. Ces partenariats soulignent les responsabilités de la France dans les malentendus et déséquilibres qui caractérisent toujours les relations entre Alger et Paris.

Malgré une histoire commune complexe, Paris semble encore hésiter à adopter une approche véritablement équitable et respectueuse de la souveraineté algérienne. En tant que nation fondée sur l’état de droit, l’Algérie adopte des positions cohérentes et fermes sur des dossiers fondamentaux. Cela inclut la défense inconditionnelle du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, le soutien indéfectible à la cause palestinienne, ainsi que la mise en œuvre de procédures judiciaires à l’encontre de ses propres citoyens conformément à son code pénal. Ces engagements s’inscrivent dans une vision où la légitimité et la souveraineté nationales sont des piliers intangibles.

Ce cadre juridique et éthique renforce la crédibilité de l’Algérie sur la scène internationale. Il lui permet d’entretenir des relations équilibrées et respectueuses avec ses partenaires tout en préservant son indépendance dans sa prise de décision. En s'appuyant sur le droit et les principes universels, l’Algérie renforce son rôle de partenaire fiable et souverain dans un monde multipolaire.

À l'inverse, la France freine les progrès de la coopération qu’elle initie. Prenons l’exemple d’Algériens ayant participé à des programmes de coopération mis en place par la France pour renforcer les relations bilatérales. Ces Algériens, souvent issus de la société civile et engagés dans des initiatives culturelles, scientifiques ou sociales, ont été intégrés dans des projets soutenus par des institutions françaises. Ces initiatives visent à encourager les échanges d'idées et à établir des ponts entre les deux pays.

Cependant, après avoir contribué à ces projets, certains de ces acteurs se sont vu refuser les visas nécessaires pour poursuivre ou développer ces collaborations. Cette situation soulève une question troublante : pourquoi initier des programmes censés renforcer les relations bilatérales si, dans les faits, ils ne permettent pas d'aller jusqu'au bout ? Ce paradoxe met en lumière une incohérence dans la politique française, où la volonté affichée de coopération se heurte à des obstacles bureaucratiques ou politiques qui en sapent la crédibilité.

Boualem Sansal : entre critique légitime et enjeu de souveraineté

En France, l’écrivain est fréquemment présenté comme une figure emblématique de la liberté d’expression. Cependant, ses prises de position suscitent le débat en Algérie. Par ses propos, Sansal remet en question les choix politiques de son pays d’origine, parfois dans des termes qui, pour certains, peuvent être perçus comme une remise en cause de la souveraineté nationale.

Cette posture, souvent mise en avant en France, est perçue en Algérie comme un encouragement à des discours susceptibles de fragiliser le pays dans un contexte géopolitique déjà complexe.

La comparaison avec d’autres contextes, notamment celui de la Nouvelle-Calédonie, met en lumière un double standard. Alors que la France défend farouchement sa souveraineté sur ce territoire d’outre-mer, elle adopte une posture bien différente face à des discours critiques concernant la souveraineté d’autres États, comme l’Algérie. L'incarcération récente de militants kanaks accusés d’intelligence avec des puissances étrangères illustre ainsi la fermeté de la France lorsqu’il s’agit de protéger ses intérêts stratégiques et son intégrité territoriale. Pourtant, cette même fermeté se transforme en soutien apparent lorsque des voix critiques, comme celles de Boualem Sansal, s’attaquent aux choix souverains de l’Algérie.

Ce double standard est encore exacerbé par la proximité de Boualem Sansal avec des personnalités telles que Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France en Algérie, connu pour ses liens étroits avec l'ancienne classe politique algérienne corrompue.

Cette classe politique, largement rejetée par le peuple algérien lors des manifestations massives de 2019, est perçue par beaucoup comme symbolisant un système corrompu et déconnecté des aspirations citoyennes. Cette association renforce l'idée en Algérie que les soutiens apportés à Sansal sont moins relatifs à la défense de la liberté d'expression qu'à une stratégie visant à maintenir des relais d'influence sur une nation en quête de renouveau et de souveraineté.

Ce contexte alimente une méfiance profonde en Algérie, où de telles figures sont souvent considérées comme des instruments au service d’intérêts étrangers ou comme des voix déconnectées des réalités et aspirations locales. Sans remettre en cause la liberté d’opinion, il est essentiel de replacer ces discours dans leur contexte géopolitique. Menacer la stabilité et l’unité d’un pays est un acte illégal dans toute juridiction respectueuse du droit international. Ainsi, la perception en Algérie que ces idées serviraient des agendas étrangers ou déstabilisateurs trouve un écho légitime dans ce cadre juridique et politique universel.

Ses positions controversées et leurs implications

Les prises de position de Boualem Sansal sur des sujets sensibles, notamment son soutien explicite à l’État d'Israël, suscitent également des interrogations. Ses déclarations en faveur d’une entité perçue par les Algériens comme coloniale et oppressive à l’égard des Palestiniens créent un malaise. De surcroît, certaines de ses critiques envers les sociétés arabes et musulmanes ont été interprétées comme dénigrantes, alimentant un sentiment de rejet chez ceux qui estiment que ces propos manquent d’équilibre.

Loin d’être unanimes, ces positions posent la question des valeurs que l’on choisit de promouvoir dans le cadre des relations internationales. La défense de la liberté d’expression ne devrait-elle pas s’accompagner d’une réflexion sur l’impact que peuvent avoir certaines idées dans des contextes aussi sensibles que ceux de l’Afrique du Nord ?

Un partenariat fragile, entre contradictions françaises et respect des positions algériennes.

La relation franco-algérienne, souvent marquée par des paradoxes et des tensions, témoigne de malentendus profonds dans la gestion des intérêts bilatéraux. L’exemple de figures littéraires algériennes telles que Yasmina Khadra, Kamel Daoud et Boualem Sansal illustre de manière frappante ces dynamiques complexes. Contrairement à Sansal et Daoud, Khadra, bien que largement lu et respecté dans le monde francophone et au-delà, est boycotté par certaines institutions littéraires françaises. Ce traitement contraste avec la visibilité et l’exposition médiatique dont bénéficient Sansal et Daoud, malgré leur public relativement restreint.

Ce phénomène met en lumière une dynamique préoccupante : alors que Yasmina Khadra affirme son refus de « verser dans la haine de l’Algérie », selon ses propres termes, et adopte une posture constructive dans son discours, il semble que cette approche soit paradoxalement moins valorisée dans certains cercles français. À l’inverse, les positions critiques de Sansal et Daoud, parfois perçues comme polarisantes ou éloignées des réalités algériennes, reçoivent un soutien et une attention disproportionnés, reflétant un intérêt potentiel pour des voix critiques à l’égard de l’État algérien.

Cette situation soulève une interrogation fondamentale sur les valeurs que la France choisit de promouvoir dans ses relations avec l’Algérie : faut-il privilégier des discours critiques, parfois au détriment de la souveraineté et de l’unité algériennes, ou encourager un dialogue basé sur le respect mutuel et la compréhension des réalités locales ?

Pour construire un partenariat durable et équilibré, il est impératif que la France dépasse ces contradictions et reconnaisse pleinement la diversité et la richesse des voix algériennes, sans chercher à instrumentaliser ou polariser le débat à des fins de politique intérieure.


Gaza: 27 morts dans des frappes israéliennes, Israël et le Hamas s'accusent de violer la trêve

Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu. (AFP)
Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu. (AFP)
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  • Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre
  • Israël a également mené mercredi des frappes dans le sud du Liban, après avoir lancé des appels à évacuer

GAZA: Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s'accusant mutuellement d'avoir violé le fragile cessez-le-feu.

Il s'agit de l'une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l'entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre.

Israël a également mené mercredi des frappes dans le sud du Liban, après avoir lancé des appels à évacuer. L'armée israélienne a dit viser le mouvement islamiste Hezbollah qu'elle accuse de se réarmer en violation du cessez-le-feu en vigueur à sa frontière nord depuis bientôt un an.

"Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer", déplore auprès de l'AFP Ahraf Abu Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire.

"Il n'y a aucun espoir pour la vie à Gaza", se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, évoquant le bruit des explosions, la fumée, les gens qui courent et les sirènes des ambulances.

"Nous n'en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts" pour permettre à la population de fuir, a confié Noha Fathi, déplacée dans le sud de la bande de Gaza.

Selon la Défense civile de la bande de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du Hamas, quatorze personnes ont été tuées mercredi à Gaza-ville, et 13 dans la région de Khan Younès. Deux hôpitaux contactés par l'AFP ont confirmé ce bilan.

"Escalade dangereuse" 

L'armée israélienne a affirmé "frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza" en riposte à des tirs "en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès".

Ces tirs n'ont fait aucun blessé a précisé l'armée mais constituent "une violation de l'accord de cessez-le-feu".

Rejetant une "piètre tentative pour justifier [...] des violations qui ne cessent jamais", le Hamas a dénoncé une "escalade dangereuse" et appelé les Etats-Unis à "exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu".

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

La trêve a déjà été marquée par plusieurs accès de violences dans le territoire palestinien dévasté par plus de deux ans d'hostilités déclenchées par l'attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Depuis le 10 octobre, plus de 300 Palestiniens ont été tués par des frappes ou des tirs israéliens selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l'autorité du Hamas. L'armée israélienne affirme ne frapper qu'en riposte à des violations de la trêve.

Les raids israéliens les plus meurtriers ont tué, le 29 octobre, plus de cent Gazaouis, selon la Défense civile et des données recueillies par l'AFP auprès de cinq hôpitaux.

Selon la Défense civile, qui ne fait jamais état de combattants tués, les bombardements de mercredi ont notamment tué un couple et ses trois enfants à Gaza-ville, et deux mineurs à Khan Younès.

Deuxième phase ? 

Le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, est apparu dans une vidéo exhibant les corps de trois jeunes enfants.

L'accord de cessez-le-feu a permis dans sa première phase le retour des vingt derniers otages vivants du 7-Octobre, en échange de la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, et le retour de 25 corps d'otages morts, sur 28 que le Hamas s'est engagé à rendre.

Israël réclame leur remise, en accusant de retard le mouvement islamiste, qui invoque la difficulté de les retrouver dans un territoire noyé sous des tonnes de décombres.

La mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump n'a pas encore été approuvée. Elle prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d'une autorité de transition pour gouverner le territoire et le déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté lundi une résolution pour endosser ce plan Trump, mais le Hamas, écarté de tout rôle dans la gouvernance du territoire et qui refuse de désarmer aux conditions posées par Israël, a dénoncé un texte qui "ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains" du peuple palestinien.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Plus de 69.500 Palestiniens ont été tués par la campagne militaire israélienne de représailles, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.


Israël appelle à des évacuations dans deux villages du sud du Liban en prévision de frappes

L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
L'armée israélienne a ordonné à deux villages du sud du Liban d'évacuer les bâtiments situés à proximité de ce qu'elle qualifie de sites du Hezbollah, alors que les tensions entre Israël et les groupes militants s'intensifient. (AFP)
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  • L’armée israélienne a appelé les habitants de Deir Kifa et Chahour à évacuer, affirmant que des infrastructures militaires du Hezbollah s’y trouvent et annonçant des frappes imminentes
  • Malgré le cessez-le-feu de novembre 2024, Israël poursuit des attaques ciblées au Liban avec le soutien tacite des États-Unis, accusant le Hezbollah de reconstruire ses capacités militaire

JERUSALEM: L'armée israélienne a appelé mercredi la population à évacuer les zones de bâtiments abritant selon elle des installations militaires du mouvement islamiste libanais Hezbollah dans deux villages du sud du Liban, annonçant son intention de les frapper sous peu.

"Les forces [israéliennes] attaqueront prochainement des infrastructures militaires appartenant au groupe terroriste Hezbollah dans différentes zones du sud du Liban, en réponse aux tentatives illégales de l'organisation de se rétablir dans la région", annonce le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne dans un message en arabe sur X.

L'officier appelle précisément la population à évacuer sans tarder les alentours de deux bâtiments dont il précise, cartes à l'appui, la localisation dans les villages de Deir Kifa et Chahour.

Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne continue de mener, avec l'aval tacite des Etats-Unis, des attaques régulières au Liban contre ce qu'elle présente comme des membres ou des installations du mouvement chiite, qu'elle accuse de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

Le Hezbollah, allié de la République islamique d'Iran - ennemi juré d'Israël, a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël, et Washington a accru la pression ces dernières semaines sur les autorités libanaises pour qu'elles obtienne son désarment, ce que le mouvement islamiste refuse pour l'heure.


L'Arabie saoudite et les États-Unis signent des accords pour approfondir leur partenariat stratégique

La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
La réunion a été coprésidée par le président Trump et le prince héritier Mohammed, en présence de hauts responsables saoudiens et américains. (AFP)
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  • Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques
  • Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales

RIYAD: L'Arabie saoudite et les États-Unis ont signé mardi un certain nombre d'accords visant à renforcer leurs liens stratégiques, à l'occasion de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à la Maison Blanche.

Lui et le président américain Donald Trump ont signé des accords sur la défense stratégique, l'intelligence artificielle, l'énergie nucléaire, les métaux critiques, les investissements saoudiens, le partenariat financier et économique, l'éducation et la formation, et les normes de sécurité des véhicules.

Lors de la réunion à la Maison Blanche, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et discuté des efforts conjoints pour faire progresser leurs partenariats stratégiques.

Elles ont également abordé les développements régionaux et internationaux, ainsi que les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales et mondiales.

La réunion était coprésidée par M. Trump et le prince héritier, et de hauts responsables saoudiens et américains y ont assisté.

L'accord de défense affirme que les deux pays sont des partenaires de sécurité capables de travailler ensemble pour faire face aux défis et menaces régionaux et internationaux, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Il approfondit la coordination de la défense à long terme, améliore les capacités de dissuasion et la préparation, et soutient le développement et l'intégration des capacités de défense entre les deux pays, a ajouté l'agence de presse saoudienne.

Le ministre saoudien de la défense, le prince Khalid bin Salman, a déclaré que l'accord "souligne l'engagement ferme des deux nations à approfondir leur partenariat stratégique, à renforcer la sécurité régionale et à faire progresser la paix et la stabilité dans le monde".

L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Reema bint Bandar, a déclaré que les "accords stimuleront les investissements dans les deux pays, généreront des opportunités d'emploi pour les Saoudiens et les Américains, et renforceront notre engagement commun en faveur de la sécurité régionale et mondiale".

Un peu plus tôt, dans le bureau ovale, M. Trump a accueilli chaleureusement le prince héritier, qui a annoncé que les investissements américains du Royaume seraient portés à près de 1 000 milliards de dollars, contre une promesse de 600 milliards de dollars annoncée par Riyad au début de l'année.

"Aujourd'hui est un moment très important de notre histoire", a déclaré le prince héritier. "Il y a beaucoup de choses sur lesquelles nous travaillons pour l'avenir.