L'Arabie saoudite vise à protéger 30% de ses terres d'ici à 2030 dans le cadre du développement durable

 Lors de la table ronde "Climate Envoy Perspective" du 4e forum de la Saudi Green Initiative, Al-Jubeir a souligné l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la préservation de l'environnement et de la durabilité. Fourni
Lors de la table ronde "Climate Envoy Perspective" du 4e forum de la Saudi Green Initiative, Al-Jubeir a souligné l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la préservation de l'environnement et de la durabilité. Fourni
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Publié le Mercredi 04 décembre 2024

L'Arabie saoudite vise à protéger 30% de ses terres d'ici à 2030 dans le cadre du développement durable

  • Lors de la table ronde "Climate Envoy Perspective" du 4e forum de la Saudi Green Initiative, Al-Jubeir a souligné l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la préservation de l'environnement et de la durabilité
  • "Nous protégeons 30 pour cent de notre territoire; il s'agira de zones protégées, tant maritimes que terrestres", a déclaré Al-Jubeir

RIYAD: Selon un haut fonctionnaire, 20 pour cent du territoire de l'Arabie saoudite sont désormais désignés comme zones protégées, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 3 pour cent enregistrés il y a dix ans.

D'ici 2030, ce chiffre devrait passer à 30 pour cent, a déclaré le ministre d'État aux affaires étrangères et envoyé du Royaume pour le climat, Adel Al-Jubeir.

Lors de la table ronde "Climate Envoy Perspective" du 4e forum de la Saudi Green Initiative, Al-Jubeir a souligné l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la préservation de l'environnement et de la durabilité.  

"Nous protégeons 30 pour cent de notre territoire; il s'agira de zones protégées, tant maritimes que terrestres", a déclaré Al-Jubeir, soulignant les efforts déployés par le pays pour préserver la biodiversité et assurer une gestion durable des ressources. 

Il a ajouté: "Le fait est que nous avions 3 pour cent de notre territoire protégé il y a dix ans, que nous en sommes maintenant presque à 20 pour cent et que nous atteindrons 30 pour cent d'ici à 2030".  

L'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de la protection de l'environnement se traduit par un large éventail d'initiatives. "Nous travaillons sur la pêche durable en mer Rouge, ainsi que dans le Golfe, et nous veillons à ce que tout ce que nous faisons soit très, très conforme à la protection de notre environnement", a déclaré Al-Jubeir. 

Il a également souligné que les projets touristiques le long de la mer Rouge sont développés selon des normes rigoureuses en matière de durabilité et d'environnement, afin de garantir un impact minimal sur la vie marine.  

"Nous avons lancé plus de 80 initiatives en Arabie saoudite, qu'il s'agisse de transformer les déchets en énergie, de réaménager nos villes, de planter des arbres, de capturer le carbone, tant naturellement qu'à l'aide de la technologie, et nous nous orientons vers les énergies renouvelables", a ajouté Al-Jubeir. 

Il a souligné les objectifs ambitieux du Royaume en matière d'énergie: "D'ici à 2030, 50 pour cent de notre électricité proviendra des énergies renouvelables et les 50 pour cent restants du gaz naturel".

Les efforts du Royaume s'étendent au-delà de ses frontières, la nation soutenant des initiatives mondiales pour lutter contre les défis environnementaux. "Nous aidons les pays à adopter une approche d'économie circulaire du carbone afin qu'ils puissent gérer plus efficacement les problèmes de plantation et d'environnement", a expliqué Al-Jubeir.  

En ce qui concerne la dégradation des sols, le ministre a souligné son impact mondial. "Nous pensons que la question de la dégradation des sols n'est pas seulement une question environnementale; c'est une question de sécurité nationale, c'est une question mondiale, parce que la dégradation des sols signifie une capacité réduite à produire de la nourriture, ce qui signifie que les gens passent de zones sans nourriture à des zones où ils peuvent cultiver de la nourriture", a-t-il déclaré.  

Al-Jubeir a également souligné les avantages économiques de la durabilité. "Lorsque vous investissez dans l'énergie solaire et éolienne, ce n'est pas seulement durable et bon pour l'environnement, c'est aussi très bon pour le portefeuille", a-t-il déclaré. "Les investisseurs sont plus confiants lorsqu'ils viennent dans un pays où l'eau et l'air sont propres, et cela fait partie de ce que nous faisons".

Le ministre a souligné l'importance plus générale de la préservation de l'environnement: "Les gens sont plus productifs lorsque l'environnement dans lequel ils vivent est agréable. Nous respirons le même air que tout le monde. Nous avons besoin de la même eau que tout le monde, et nous sommes donc très, très sensibles à notre environnement et à la nécessité de le protéger et de le restaurer s'il y a lieu".  

L'Arabie saoudite, connue pour être le producteur de pétrole et de gaz le plus efficace au monde, est également en train de devenir un leader mondial dans le domaine des énergies renouvelables. "Nous sommes un exemple pour le monde en termes d'énergie, d'énergie renouvelable et d'engagement en faveur de l'environnement", a déclaré Al-Jubeir.  

Il a souligné que le Royaume mettait l'accent sur la collaboration et les solutions pratiques pour relever les défis climatiques. 

"Nous pensons que nous disposons de la technologie et des ressources financières nécessaires. Nous pensons qu'en travaillant ensemble, nous pouvons surmonter bon nombre des défis auxquels nous sommes confrontés, mais nous n'y parviendrons pas si nous essayons d'attribuer des responsabilités ou de pointer du doigt", a ajouté Al-Jubeir.


Royal Mansour Marrakech propulse le Maroc parmi l’élite mondiale de l’hôtellerie

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  • L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise
  • Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde

DUBAI:  Le Royal Mansour Marrakech confirme son statut d’icône de l’hospitalité de luxe en se hissant à la 13ᵉ place du classement mondial des World’s 50 Best Hotels 2025, dévoilé cette semaine à Londres. L’établissement marocain signe ainsi une progression spectaculaire de 25 places par rapport à 2024 et s’impose comme le meilleur hôtel d’Afrique, tout en décrochant le prestigieux prix de la Plus Forte Progression de l’année.

L’annonce a été faite lors d’une cérémonie rassemblant à Londres les plus grands acteurs de l’industrie du voyage et de l’hôtellerie, au cœur du site emblématique de l’Old Billingsgate sur les rives de la Tamise. Cette troisième édition du classement, couvrant six continents, met en lumière les expériences hôtelières les plus innovantes et inspirantes au monde.

Une reconnaissance mondiale pour le savoir-faire marocain

Conçu par 1 500 artisans marocains, le Royal Mansour Marrakech incarne la quintessence du raffinement et du patrimoine architectural du royaume. À deux pas de la médina, le palace s’étend à travers des jardins luxuriants et des riads privatifs, offrant à ses hôtes une immersion dans l’art de vivre marocain.

Son spa de 2 500 m², baigné de lumière naturelle, est une référence mondiale du bien-être, tandis que son offre gastronomique — signée par des chefs de renom tels que Hélène Darroze et Massimiliano Alajmo — positionne l’établissement au carrefour de la haute cuisine internationale et des traditions marocaines.

Pour Jean-Claude Messant, Directeur général de la Royal Mansour Collection, cette distinction « consacre la vision d’excellence et d’authenticité du groupe ». Il ajoute :« Être reconnu parmi les 15 meilleurs hôtels du monde est une immense fierté pour nos équipes et pour le Maroc. Ces prix reflètent la passion et la rigueur de nos collaborateurs, qui portent haut les valeurs de l’hospitalité marocaine sur la scène internationale. »

Le Maroc, acteur majeur du tourisme haut de gamme

Ce succès s’inscrit dans la dynamique de montée en gamme du secteur hôtelier marocain, qui attire de plus en plus d’investissements internationaux. Marrakech, déjà reconnue comme l’une des capitales mondiales du tourisme de luxe, renforce ainsi sa position face à des destinations emblématiques comme Paris, Dubaï ou Tokyo.

Selon les organisateurs de The World’s 50 Best Hotels, qui reposent sur les votes de 800 experts internationaux issus de l’industrie du voyage, le classement 2025 « illustre l’évolution des attentes des voyageurs vers des expériences culturelles fortes, authentiques et respectueuses du patrimoine local ».

Pour Emma Sleight, Directrice de contenu du classement,« Chaque hôtel de cette liste incarne une approche unique de l’hospitalité. Le Royal Mansour Marrakech, par sa singularité et son attachement à l’artisanat marocain, symbolise cette quête d’exception. »

Une vitrine du savoir-faire marocain à l’international

Avec cette triple distinction — 13ᵉ mondial, meilleur hôtel d’Afrique et plus forte progression — le Royal Mansour Marrakech s’impose comme un ambassadeur du tourisme de luxe marocain, contribuant à renforcer l’image du royaume sur la scène internationale.

Alors que le Maroc ambitionne de doubler ses recettes touristiques à l’horizon 2030, cette reconnaissance mondiale confirme que l’hôtellerie marocaine, entre tradition et innovation, s’impose comme un moteur stratégique de croissance économique et d’attractivité internationale.


France: la famille Saadé étend son empire, devient 2e actionnaire de Carrefour

 Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution. (AFP)
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  • Rodolphe Saadé remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024
  • Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée

PARIS: Après les médias et le cinéma, la grande distribution: Rodolphe Saadé, le PDG de l'armateur français CMA CGM, et sa famille se sont invités au capital de Carrefour, devenant le deuxième actionnaire du géant français de la distribution.

Carrefour a annoncé mercredi que la famille Saadé avait pris une participation de 4% - un investissement de quelque 400 millions d'euros - de son capital et que Rodolphe Saadé entrerait à son conseil d'administration dès le 1er décembre.

Il y remplacera Eduardo Rossi, qui représentait l'actionnaire Peninsula, holding de la famille du milliardaire brésilien Abilio Diniz décédé en février 2024.

Devenue première actionnaire de Carrefour en mars 2024, Peninsula était récemment repassée en deuxième position avec une participation de 8,5%, qu'elle a finalement cédée.

La société Galfa, détenue par la famille Moulin-Houzé - propriétaire des grands magasins Galeries Lafayette -, reste le premier actionnaire de Carrefour, à hauteur d'environ 9,5%.

"En intégrant son conseil d'administration, je souhaite (...) accompagner le développement du groupe dans la durée", a assuré le dirigeant franco-libanais, enrichi par l'explosion des profits du transport maritime pendant la crise sanitaire.

"L'engagement, la vision et l'expérience de Rodolphe Saadé apporteront une contribution majeure à notre gouvernance, au développement de notre groupe et à sa création de valeur", a commenté le PDG de Carrefour, Alexandre Bompard.

Il s'agit de la première incursion de la famille Saadé dans la grande distribution. En mai, elle avait fait son entrée au capital du groupe de cinéma Pathé, avec pour ambition d'accélérer à l'international dans la production de films et de séries.

Rassurer les marchés 

Rodolphe Saadé a également racheté en 2022 le journal régional La Provence - basé à Marseille dans le sud de la France, où CMA CGM a son siège -, posant ainsi la première pierre d'un groupe de médias français qui compte depuis les journaux La Tribune et La Tribune Dimanche, mais aussi BFMTV, RMC et Brut.

Avec ce nouvel investissement patrimonial dans une multinationale française, qu'elle n'exclut pas de renforcer à l'avenir, la famille Saadé s'associe aussi à un groupe fort au Brésil, l'un des principaux marchés de Carrefour avec la France et l'Espagne.

En septembre 2024, CMA CGM avait annoncé l'acquisition du plus gros opérateur portuaire du pays, Santos Brasil.

"C'est un pays à très fort potentiel où la croissance est au rendez-vous", avait assuré Rodolphe Saadé pour justifier cet investissement, réalisé sur fonds propres.

De son côté, Carrefour va pouvoir rassurer les marchés quant à la stabilité de son actionnariat en compensant partiellement le départ de Peninsula, qui était attendu, quatre ans après celui du milliardaire français Bernard Arnault après 14 années de présence au capital.

En octobre, Carrefour a publié un chiffre d'affaires de 22,6 milliards d'euros pour le troisième trimestre, en recul de 1,5% car pénalisé par l'évolution des changes en Amérique latine. Mais les ventes du distributeur ont résisté à données comparables, notamment en France en dépit des "incertitudes politiques".

Dirigé depuis 2017 par Alexandre Bompard - dont le mandat a été renouvelé cet été pour trois ans après 2026 -, Carrefour a entamé une "revue de portefeuille" en début d'année pour dégager davantage de rentabilité, et requinquer un cours de Bourse mis sous pression l'an dernier.

Dévoilée cet été, la cession de Carrefour Italie doit être effective d'ici à la fin de l'année.

Carrefour fait également évoluer son modèle pour exploiter de plus en plus largement des magasins en franchise et en location-gérance, une variante de la franchise où le distributeur reste propriétaire du fonds de commerce.

 


La Bourse de Paris attendue en petite hausse à l'ouverture

La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed). (AFP)
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  • Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points
  • "Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre"

PARIS: La Bourse de Paris est attendue en petite hausse à l'ouverture, l'optimisme régnant parmi les investisseurs avec l'imminence de la levée du "shutdown" (paralysie budgétaire) aux Etats-Unis mais aussi avec les espoirs de baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le contrat à terme du CAC 40 prenait 0,36% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure de Paris. Mardi, l'indice vedette de la place parisienne a terminé en hausse de 1,25%, à 8.156,23 points.

"Les marchés européens s'apprêtent à ouvrir dans le vert (mercredi) portés par la réouverture (des services) du gouvernement américain et par les spéculations croissantes sur une baisse des taux de la Réserve fédérale dès décembre, à la suite d'un nouveau rapport sur l'emploi confirmant un affaiblissement tangible du marché du travail", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

"ADP a publié de nouveaux chiffres, contredisant son précédent rapport qui annonçait 42.000 créations d'emplois privés en octobre", souligne également Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote. "En réalité, les embauches ont ralenti dans la seconde moitié du mois".

Le baromètre ADP est d'ordinaire regardé avec prudence par les analystes mais ces données sur le marché du travail ont pris de l'importance faute de données officielles à cause du blocage budgétaire aux Etats-Unis.

Ces nouveaux chiffres corroborent le rapport mensuel publié par le cabinet de consultants Challenger, Gray & Christmas, qui avait montré que les suppressions d'emplois en octobre aux Etats-Unis étaient au plus haut pour ce mois depuis plus de 20 ans, à plus de 153.000, note Mme Ozkardeskaya.

"C'est certainement un problème pour les politiques, mais pas pour les investisseurs", poursuit-elle. "Ces derniers espèrent que les données seront suffisamment faibles pour justifier une nouvelle baisse de taux (...) par la Réserve fédérale en décembre, ce qui aurait un effet positif sur les valorisations grâce à des coûts d'emprunt plus faibles."

Les marchés saluent également la fin imminente du "shutdown" aux Etats-Unis.

La Chambre des représentants doit voter mercredi pour lever la paralysie budgétaire, une "très grande victoire", a estimé Donald Trump.

Après plus de 40 jours d'impasse, le Sénat a adopté lundi une proposition de loi qui prolonge le budget actuel jusqu'à fin janvier. La Chambre doit en débattre à partir de mercredi, avec un vote attendu possiblement dans la soirée.