Asma al-Assad, persona non grata au Royaume-Uni

Asma al-Assad fait l'objet depuis mars 2012 d'un gel de ses actifs dans le cadre de sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu'elle "tire profit du régime syrien, auquel elle est associée". Mais elle dispose d'un passeport britannique et n'est pas interdite de territoire. (AFP)
Asma al-Assad fait l'objet depuis mars 2012 d'un gel de ses actifs dans le cadre de sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu'elle "tire profit du régime syrien, auquel elle est associée". Mais elle dispose d'un passeport britannique et n'est pas interdite de territoire. (AFP)
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Publié le Mardi 10 décembre 2024

Asma al-Assad, persona non grata au Royaume-Uni

  • Selon les agences de presse publiques russes, Asma al-Assad, 49 ans, a fui la Syrie avec son mari pour trouver refuge à Moscou chez leur allié russe
  • Cet exil forcé est le dernier coup dans la réputation ternie de celle qui a un temps été perçue comme l'atout charme de la dictature syrienne

LONDRES: Un temps image glamour et moderne de la Syrie, puis associée à la dictature de son époux Bachar al-Assad, Asma al-Assad a passé la moitié de sa vie au Royaume-Uni, pays dont elle a la nationalité. Mais elle n'y est plus la bienvenue.

Selon les agences de presse publiques russes, Asma al-Assad, 49 ans, a fui la Syrie avec son mari pour trouver refuge à Moscou chez leur allié russe, même si le Kremlin s'est refusé à confirmer la présence du couple et de leurs trois enfants majeurs.

Cet exil forcé est le dernier coup dans la réputation ternie de celle qui a un temps été perçue comme l'atout charme de la dictature syrienne, après avoir épousé en 2000 Bachar al-Assad, qui venait de succéder à son père, Hafez, à la présidence du pays.

Asma al-Assad fait l'objet depuis mars 2012 d'un gel de ses actifs dans le cadre de sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu'elle "tire profit du régime syrien, auquel elle est associée". Mais elle dispose d'un passeport britannique et n'est pas interdite de territoire.

Interrogé lundi soir devant la Chambre des Communes, le chef de la diplomatie britannique David Lammy a toutefois été catégorique.

"J'ai vu évoquer ces derniers jours la possibilité qu'Asma al-Assad, quelqu'un détenant la nationalité britannique, tente de venir dans notre pays. Je veux confirmer qu'elle est visée par des sanctions et qu'elle n'est pas la bienvenue", a-t-il déclaré.

"Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour m'assurer qu'aucun membre de cette famille ne puisse s'établir au Royaume-Uni", a-t-il insisté.

Plus tôt, un haut responsable du gouvernement travailliste, Pat McFadden, avait précisé que les autorités n'avaient "eu aucun contact ni aucune demande pour que l'épouse de M. Assad vienne au Royaume-Uni".

De la City à Damas

Des Britanniques ont été déchus de leur nationalité pour avoir rejoint le groupe Etat islamique, rappelle Bader Mousa Al-Saïf, chercheur au centre de réflexion Chatham House. "Si cela a pu arriver à un inconnu (...) la même chose, sinon plus, pourrait s'appliquer au cas d'Asma al-Assad".

Le Premier ministre Keir Starmer a jugé lundi qu'il était "bien trop tôt" pour évoquer une telle mesure.

Née en 1975 à Londres, d'un père cardiologue, Fawaz al-Akhras, et d'une diplomate à la retraite, Sahar Otri, Syriens, Asma al-Assad a longtemps vécu dans le quartier résidentiel d'Acton à l'ouest de la capitale. Les al-Akhras y possèdent toujours leur maison, selon les medias britanniques.

Asma fréquente une école primaire locale, où elle se fait appeler Emma, avant d'être scolarisée dans la prestigieuse école privée Queen's College.

Diplômée du King's College en informatique et littérature française, elle s'oriente dans la finance, travaillant chez Deutsche Bank et JP Morgan. Elle se lie avec Bachar al-Assad à la fin des années 1990.

Ils se marient quelques mois après qu'il a succédé à son père à la tête du pays en juillet 2000.

"Profiteuse" de guerre

A Damas, Asma al-Assad, issue d'une famille sunnite quand Bachar al-Assad appartient au courant chiite alaouite, incarne alors pour beaucoup une promesse de modernité, révolutionnant le statut de première dame, loin de la discrétion d'Anissa, la mère de Bachar al-Assad.

Le couple a trois enfants, deux garçons et une fille. L'aîné a récemment été diplômé en mathématiques de l'université de Moscou.

En mai dernier, la présidence syrienne avait annoncé qu'Asma al-Assad était atteinte d'une leucémie, après avoir déjà été traitée entre 2018 et 2019 d'un cancer du sein.

Dans les médias occidentaux, cette brune amatrice de vêtements et chaussures griffés a un temps été surnommée la "Lady D arabe". Elle a reçu des célébrités comme Brad Pitt et Angelina Jolie, a été accueillie avec faste à l'étranger, avant que son soutien indéfectible à son mari depuis la révolte de 2011 ne signe sa disgrâce.

Le magazine américain Vogue l'avait qualifiée de "Rose du désert" avant de retirer l'article de son site internet après le début de la révolte.

Elle est critiquée pour son silence face à la répression et se voit qualifiée de "Marie-Antoinette" et de "prédatrice en chef".

Elle est accusée par ses détracteurs de s'être enrichie grâce au Syria Trust for Development, organisation caritative qu'elle a fondée et qui centralise la plupart des financements venant de l'étranger.

Avec son époux, elle a également pris le contrôle de nombreux pans de l'économie syrienne usant de prête-noms, selon le site d'information The Syria Report.

En 2020, elle fait l'objet de sanctions américaines (tout comme ses parents et ses deux frères) et le secrétaire d'Etat de l'époque Mike Pompeo la présente comme "l'une des plus célèbres profiteuses de la guerre en Syrie".


Le prince héritier saoudien rencontre le Premier ministre pakistanais à Mina

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  • Les deux dirigeants ont échangé les vœux de l'Aïd Al-Adha et ont discuté des liens de longue date entre l'Arabie saoudite et le Pakistan, en mettant l'accent sur le renforcement de la coopération bilatérale dans divers secteurs.
  • Ils ont également passé en revue les développements régionaux et les efforts déployés pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région.

MINA : Le prince héritier Mohammed bin Salman a rencontré le Premier ministre pakistanais Muhammad Shehbaz Sharif jeudi au palais de Mina, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Les deux dirigeants ont échangé les vœux de l'Aïd Al-Adha et ont discuté des liens de longue date entre l'Arabie saoudite et le Pakistan, en mettant l'accent sur le renforcement de la coopération bilatérale dans divers secteurs, a ajouté SPA.

Ils ont également passé en revue les développements régionaux et les efforts déployés pour renforcer la sécurité et la stabilité dans la région.

Plusieurs hauts responsables saoudiens ont assisté à la réception, notamment le prince Saud bin Mishal bin Abdulaziz, gouverneur adjoint de la région de La Mecque, le prince Abdulaziz bin Saud bin Nayef, ministre de l'intérieur, le prince Khalid bin Salman, ministre de la défense, et le prince Faisal bin Farhan, ministre des affaires étrangères.

Adel bin Ahmed Al-Jubeir, ministre d'État aux affaires étrangères et envoyé pour le climat, Salman bin Yousef Al-Dosari, ministre de l'information, Khalid bin Ali Al-Humaidan, chef des renseignements généraux, et Nawaf bin Saeed Al-Maliki, ambassadeur d'Arabie saoudite au Pakistan, étaient également présents.

Du côté pakistanais, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, le sénateur Muhammad Ishaq Dar, s'est joint à la réunion, de même que le maréchal Hafiz Syed Asim, le chef d'état-major de l'armée et l'ambassadeur en Arabie saoudite, Ahmed Farooq.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


La route de La Mecque : le voyage d'un pèlerin de son domicile à la ville sainte

Le chemin vers la ville sainte commence par une décision personnelle profonde, motivée par la foi et l'espoir de se rapprocher de Dieu. (Photo AN/Basheer Saleh)
Le chemin vers la ville sainte commence par une décision personnelle profonde, motivée par la foi et l'espoir de se rapprocher de Dieu. (Photo AN/Basheer Saleh)
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  • Le chemin vers la ville sainte commence par une décision personnelle profonde, motivée par la foi, l'espoir d'être proche de Dieu et l'accomplissement de l'un des cinq piliers de l'islam.
  • À partir du moment où les pèlerins ont l'intention d'accomplir le Hajj, un processus de transformation s'enclenche : ils doivent obtenir leur place auprès des autorités saoudiennes de leur pays.

RIYAD : Chaque année, des millions de musulmans du monde entier entreprennent un voyage spirituel pour accomplir le pèlerinage à La Mecque. Cette obligation religieuse n'est accomplie qu'une fois dans la vie pour ceux qui le peuvent, et commence bien avant l'arrivée du pèlerin à La Mecque.

Le chemin vers la ville sainte commence par une décision personnelle profonde, motivée par la foi, l'espoir d'être proche de Dieu et l'accomplissement de l'un des cinq piliers de l'islam.

À partir du moment où les pèlerins ont l'intention d'accomplir le Hajj, un processus de transformation s'enclenche : ils doivent obtenir leur place auprès des autorités saoudiennes de leur pays.

Certains pays demandent aux pèlerins de participer à des séminaires éducatifs avant le Hajj afin de les préparer spirituellement et physiquement au voyage.

"Nous disposons des installations administratives nécessaires à l'inscription au Hadj, à la demande de visa et à toutes les questions administratives connexes", explique Abdulrahman Mustafa Hamidh, un Syrien vivant en Turquie, qui travaille actuellement en tant que guide religieux pour les pèlerins.

"C'est simple. Le processus commence par une demande auprès des bureaux du Hadj situés dans toute la ville, ou par la désignation d'une personne pour ceux qui sont éloignés et ne peuvent pas se rendre au pèlerinage. Ils peuvent désigner quelqu'un d'autre, par exemple un frère, pour effectuer les démarches d'inscription à leur place et payer des frais d'inscription minimes", a-t-il déclaré.

Hamidh étudie actuellement en vue de l'obtention d'un doctorat en études religieuses et se rend fréquemment à La Mecque pour le Hajj depuis 2016.

Une fois l'inscription terminée, Hamidh explique la deuxième étape, qui est la partie finale du processus. Selon lui, les gens apportent leurs passeports à leur guide ou à leur chef de groupe pour qu'il remplisse leur demande d'enregistrement à leur place.

"L'ensemble du processus pour les pèlerins est très, très simple", a-t-il déclaré. 

Après cette étape, les pèlerins attendent que leur demande soit acceptée par les autorités saoudiennes et reçoivent leur visa et les documents dont ils ont besoin pour le Hadj.

Une fois leur demande acceptée, les pèlerins reçoivent les outils nécessaires, tels que l'Ihram, les bagages et tous les effets personnels dont ils auront besoin pour le voyage.

"Quant à la préparation d'un sac de voyage, c'est également facile. Les pèlerins du Hadj reçoivent souvent de grands bagages de l'agence organisatrice, qui contiennent des sacs plus petits et d'autres fournitures pour le Hadj, comme l'Ihram, ainsi que des vêtements de Hadj pour les femmes", a déclaré M. Hamidh.

Lorsque les pèlerins ont terminé la logistique, préparé leurs bagages et fait leurs adieux à leurs familles et à leurs proches, ils quittent leurs maisons, emportant avec eux non seulement des fournitures essentielles, mais aussi des espoirs, des prières et des cœurs pleins de dévotion.

Cependant, alors qu'ils arrivent à La Mecque et s'engagent dans cette expérience émotionnelle et précieuse, d'autres peuvent rencontrer des obstacles qui les empêchent d'achever le voyage ou d'arriver plus tôt.

Un exemple en est le voyage d'un pèlerin libyen, Amir Qathafi, qui faisait partie du dernier groupe de pèlerins de son pays à partir pour La Mecque cette année.

Malheureusement, avant l'embarquement, il lui a fallu du temps pour passer les contrôles de sécurité en raison d'un problème avec son passeport. L'avion a donc décollé, le laissant derrière lui.

À la surprise générale, un problème est survenu quelques minutes après le décollage, obligeant le pilote à retourner à l'aéroport pour résoudre le problème.

Pour la deuxième fois, Amir s'est vu refuser l'autorisation d'embarquer, et l'avion a redécollé. Pourtant, miraculeusement, il était destiné à effectuer le Hajj cette année, et l'avion a rencontré un autre problème technique quelques minutes après le second départ.

Cette fois, le pèlerin libyen a été autorisé à monter à bord de l'avion pour rejoindre le reste de son équipe sur la route de La Mecque.

Comme Amir, des millions de musulmans apprécient sincèrement cette occasion unique. Le voyage du Hajj est plus qu'une expérience physique. Il s'agit d'un engagement profondément spirituel et émotionnel qui commence par une intention et se termine par une transformation tout au long de la vie. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La majorité des 1,6 million de pèlerins commence le Tawaf Al-Ifadah à l'occasion de l'Aïd Al-Adha

Le Tawaf Al-Ifadah fait référence à la circumambulation rituelle de la Kaaba effectuée par les pèlerins après leur retour de Mina. (SPA)
Le Tawaf Al-Ifadah fait référence à la circumambulation rituelle de la Kaaba effectuée par les pèlerins après leur retour de Mina. (SPA)
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  • Le Tawaf Al-Ifadah - dérivé du mot arabe signifiant "verser" - fait référence à la circumambulation rituelle de la Kaaba effectuée par les pèlerins après leur retour de Mina.
  • Ce rituel reflète la soumission spirituelle, la dévotion physique et l'aboutissement des principaux rites du pèlerinage du Hajj.

MINA : La plupart des plus de 1,6 million de pèlerins de cette année avaient commencé à accomplir le Tawaf Al-Ifadah vendredi à La Mecque - le rituel qui marque les derniers jours du Hajj et le début des célébrations de l'Aïd Al-Adha pour les musulmans du monde entier.

Le jour de l'Aïd a commencé par la lapidation symbolique du diable à Mina par des masses de pèlerins, sous des températures modérées avoisinant les 30°C, le centre national de météorologie prévoyant un maximum de 40°C. La lapidation fait partie des derniers rites du Hajj, qui est l'un des cinq piliers de l'Islam.

Le Tawaf Al-Ifadah - dérivé du mot arabe signifiant "verser" - fait référence à la circumambulation rituelle de la Kaaba effectuée par les pèlerins après leur retour de Mina.

Il s'agit de l'un des rites essentiels et obligatoires du Hajj. Il consiste à faire sept fois le tour de la Kaaba à l'intérieur de la Grande Mosquée de La Mecque, après le retour des pèlerins de Mina où ils procèdent à la lapidation symbolique du diable.

Ce rituel reflète la soumission spirituelle, la dévotion physique et l'aboutissement des principaux rites du pèlerinage du Hajj.

Ali bin Faraj Al-Marri, un pèlerin qatari, a déclaré à Arab News que le tawaf s'était déroulé sans heurts et avait été bien organisé : "C'est la première fois que je participe au Hadj et j'avais entendu dire que la Grande Mosquée était extrêmement fréquentée. Cette saison du Hadj a été l'une des plus réussies".

Saeed Al-Nabit, chef du groupe de campagne d'Al-Marri pour le Hadj, s'est fait l'écho de ce sentiment, déclarant que tout s'était déroulé comme prévu et ajoutant : "Cette année a été l'une des plus belles saisons du Hadj : "Cette année a été l'une des meilleures saisons du Hadj.

En quittant le pont de Jamarat après avoir accompli le rituel de la lapidation, Yasmeen Ahmed, une pèlerine libyenne, a déclaré, les larmes aux yeux, qu'elle était sur le point d'accomplir l'un des piliers de l'islam, un rêve qu'elle avait toujours prié Allah de réaliser.

Elle a déclaré : "C'est un moment que je n'oublierai jamais : "C'est un moment que je n'oublierai jamais. Je n'avais jamais imaginé que je vivrais pour le vivre, mais j'ai toujours prié pour cela. Je remercie Allah de l'avoir rendu possible et je voudrais également exprimer ma gratitude à l'Arabie saoudite pour la magnifique organisation du Hajj. Des efforts considérables ont dû être déployés pour parvenir à un tel succès.

Le site de Jamrat Al-Aqaba, la plus grande et la plus importante des trois structures de lapidation du site de Jamarat, est l'un des projets de développement les plus importants de l'Arabie saoudite sur les lieux saints, marquant un saut transformateur dans la gestion des foules, aligné sur les normes internationales les plus élevées en matière d'ingénierie et d'organisation.

Pouvant accueillir plus de 300 000 pèlerins par heure, l'installation garantit une circulation fluide et sûre des pèlerins pendant les jours de pointe des rituels de lapidation à Mina.

Chaque année, ce jour-là, la zone de Jamarat à Mina voit arriver des foules de pèlerins qui accomplissent ce rite essentiel du Hajj - un acte de culte solennel qui incarne l'obéissance et l'adhésion aux enseignements du prophète Mahomet.

Le rituel de la lapidation est l'un des éléments les plus importants sur le plan spirituel et les plus complexes sur le plan logistique du pèlerinage du Hadj.

Dans le passé, la zone de Jamarat était constituée de petits piliers de pierre entourés d'espaces étroits et de routes limitées, ce qui entraînait de graves embouteillages et des difficultés, en particulier avec le nombre croissant de pèlerins, a indiqué l'agence de presse saoudienne dans un rapport.

Selon la Commission royale pour la ville de La Mecque et les lieux saints, un pont a été construit au-dessus des trois piliers de Jamarat en 1975 afin de créer un deuxième niveau pour le rituel de lapidation.

Au fil des ans, la structure a connu plusieurs phases d'expansion et d'amélioration.

Le pont Jamarat actuel a été inauguré dans sa première phase en 2006, l'achèvement complet ayant eu lieu en 2010.

Le pont comprend cinq niveaux, chacun d'une hauteur de 12 mètres, et s'étend sur 950 mètres de long et 80 mètres de large. Il comprend 11 entrées et 12 sorties, et peut accueillir jusqu'à 300 000 pèlerins par heure. L'installation comprend également une série de services de soutien, notamment des aires d'atterrissage d'urgence pour les hélicoptères, 3 289 escaliers mécaniques, des systèmes de surveillance avancés et quatre tunnels pour les véhicules et les bus.

L'installation fonctionne selon un système de gestion sophistiqué impliquant des équipes spécialisées sur le terrain qui travaillent 24 heures sur 24 pour assurer la sécurité et fournir des services médicaux et d'orientation, en coopération avec diverses agences de sécurité et de services.

Le site est également équipé d'écrans d'orientation multilingues et de caméras de surveillance modernes pour améliorer la fluidité et assurer la sécurité des pèlerins.

Dans le cadre des efforts déployés pour améliorer l'expérience des pèlerins, Kidana Development Company, l'organe exécutif de la Commission royale pour la ville de La Mecque et les lieux saints, a mis en œuvre plusieurs projets clés cette année.

L'un d'entre eux est l'installation de 200 ventilateurs de brumisation sur la place orientale de l'installation afin de réduire le stress thermique dû à la lumière directe du soleil.

En outre, l'initiative Towards Mina a été mise en œuvre pour améliorer l'orientation spatiale, contribuant ainsi à réduire le nombre de pèlerins égarés et à faciliter l'accès aux camps.

Cette initiative s'appuie sur un système de signalisation à code couleur aligné sur les divisions des camps et les niveaux des installations.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com