RIYAD : L'activité commerciale sur les marchés financiers arabes a augmenté en novembre, avec des volumes qui ont bondi de près de 60%, grâce aux bonnes performances de l'Irak et d'autres bourses régionales, selon un nouveau rapport.
Dans sa dernière analyse mensuelle, le Fonds monétaire arabe a indiqué que la Bourse d'Irak a ouvert la voie avec une augmentation de 131,24% des volumes d'échanges, suivie par la Bourse de Beyrouth, qui a enregistré une augmentation de 87,83%. La Bourse de Damas, avec un gain de 71,80%, la Bourse de Bahreïn, avec 68,22%, et le marché financier de Dubaï, avec 54,26%, sont également les plus performants.
L'augmentation des volumes d'échanges sur les marchés financiers arabes s'inscrit dans le contexte d'une région confrontée à un mélange complexe d'efforts de relance économique, de défis géopolitiques et de fluctuation de la confiance des investisseurs.
Alors que certains pays bénéficient de la stabilisation des prix du pétrole et des efforts de diversification, d'autres sont confrontés à des obstacles tels que l'instabilité politique, les pressions monétaires et les tensions régionales.
Des gains modestes ont été remarqués en Égypte et à Casablanca, qui ont affiché des augmentations de 19,08% et 0,58%, respectivement. Mais, certains marchés ont connu des baisses, la plus importante ayant été enregistrée par la bourse des valeurs mobilières d'Abu Dhabi, où les volumes d'échanges ont chuté de 61,67%.
La capitalisation des marchés financiers arabes inclus dans l'indice composite du Fonds monétaire arabe a montré une légère augmentation de 0,13%, voire 5,54 milliards de dollars, à la fin du mois de novembre par rapport au mois d'octobre.
Neuf bourses ont enregistré des gains, avec en tête la Damascus Securities Exchange, qui a vu sa capitalisation boursière augmenter de 16,17%, suivie par le Dubai Financial Market, qui a enregistré une hausse de 5,17%.
D'autres marchés, dont Casablanca, l'Irak, Amman et le Koweït, ont enregistré des augmentations allant de 3,71% à 1,23%.
En revanche, des baisses ont été enregistrées à Beyrouth, en Tunisie, à Mascate et en Arabie saoudite, toutes inférieures à 1%. Des diminutions plus marquées ont été constatées en Palestine et au Qatar, avec une capitalisation boursière en baisse de 1,05% et 1,29% respectivement.
"En termes de contribution à la variation mensuelle globale de la valeur des échanges, le Dubai Financial Market a eu la plus grande contribution positive avec 2,18%", note le rapport.
En revanche, le Saudi Stock Exchange a eu l'impact négatif le plus important, contribuant à une baisse de 0,31%.
Contrairement à la croissance des volumes d'échange et à l'amélioration marginale de la capitalisation boursière, les valeurs d'échange sur les marchés financiers arabes ont chuté de 25,11% en novembre par rapport à octobre.
Six bourses ont enregistré des augmentations de la valeur des transactions, tandis que neuf ont affiché des baisses. La Bourse de Bahreïn a été en tête des gains, avec une augmentation de 154,94% de la valeur des échanges, suivie par Beyrouth et Damas, qui ont augmenté de 87,97% et 58,81%, respectivement.
Le Dubai Financial Market a également connu une augmentation de 49,47%, contribuant à l'impact positif le plus élevé de 2,18% à la variation mensuelle de la valeur des échanges.
En revanche, l'Egyptian Exchange a connu la plus forte baisse de la valeur des échanges, avec une chute de 32,93%, tandis que la Bourse de Tunis a suivi avec une forte baisse de 71,57%.
D'autres marchés, dont le Koweït, l'Arabie saoudite, la Palestine et l'Irak, ont enregistré des baisses allant de 6,64% à 18,66%.
L'Egyptian Exchange a eu l'impact négatif le plus important sur la variation globale de la valeur des échanges, avec une baisse de 8,25%.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com