Le Forum franco-saoudien reflète les ambitions de l’Arabie saoudite et de la France pour un avenir plus résilient

Suliman Mazura, PDG de NIDLP en compagnie de Didier Boulogne PDG délégué de Business France (Photo fournie)
Suliman Mazura, PDG de NIDLP en compagnie de Didier Boulogne PDG délégué de Business France (Photo fournie)
Mohamed Ben Laden Président Du CAFS en compagnie d'Axel Baroux, Directeur Business France Proche et Moyen-Orient et Suliman Mazura PDG de NIDLP (Photo Fournie)
Mohamed Ben Laden Président Du CAFS en compagnie d'Axel Baroux, Directeur Business France Proche et Moyen-Orient et Suliman Mazura PDG de NIDLP (Photo Fournie)
Turki Ben Nader, PDG de Capgemini (Photo Fournie)
Turki Ben Nader, PDG de Capgemini (Photo Fournie)
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Publié le Jeudi 05 décembre 2024

Le Forum franco-saoudien reflète les ambitions de l’Arabie saoudite et de la France pour un avenir plus résilient

  • Les entreprises présentes à ce forum représentent les acteurs les plus prometteurs de l'industrie 4.0 et des technologies émergentes.
  • Ce sommet a permis de mettre en avant la volonté des deux pays à adopter efficacement un programme ambitieux de solutions pour une énergie propre et un avenir à faibles émissions de carbone.

RIYAD : Le 4 décembre, Business France, en partenariat avec le ministère saoudien de l'investissement et le Programme national de développement industriel et de logistique (NIDLP), a organisé la 3^e édition du French Saudi Innovation Forum au Crowne Plaza de la Digital City de Riyad. L'événement a permis de réaffirmer le renforcement des liens entre la France et l'Arabie saoudite dans les domaines de l'innovation et de la technologie.

Intitulée « Pour un partenariat stratégique franco-saoudien qui contribue à façonner les technologies cognitives de demain », cette édition a vu la participation d’une importante délégation composée de vingt entreprises françaises sélectionnées en mai lors du salon VivaTech à Paris.

Les entreprises présentes à ce forum représentent les acteurs les plus prometteurs de l'industrie 4.0 et des technologies émergentes. Elles sont soutenues par des entités saoudiennes clés qui figurent à l'avant-garde de la transformation industrielle et technologique en Arabie saoudite, notamment le ministère des Communications et des Technologies de l'information, le NIDLP et STC InspireU.

Le French Saudi Innovation Summit a été une plateforme cruciale pour promouvoir les avancées de l'industrie 4.0, soulignant l'engagement des entreprises françaises en faveur de la durabilité et de l'innovation. Les panels de discussion ont permis d'explorer comment ces nouvelles technologies peuvent transformer le paysage industriel en Arabie saoudite tout en respectant l'environnement.

Ce sommet a permis de mettre en avant la volonté des deux pays à adopter efficacement un programme ambitieux de solutions pour une énergie propre et un avenir à faibles émissions de carbone, et a confirmé encore une fois la détermination de l’Arabie saoudite à respecter ses engagements pour contribuer pleinement au transfert et à la localisation d’industries qualitatives, à la rénovation des villes industrielles et à l’insertion des femmes dans le secteur industriel du Royaume.

Les entreprises françaises et saoudiennes présentes à ce forum industriel ont pu rencontrer des partenaires saoudiens, mettre en avant leurs compétences, évaluer leurs attentes et leurs besoins en vue d’établir des partenariats.

La société Xsun a signé un partenariat avec une société privée saoudienne qui souhaite déployer cette technologie dans le pays. Benjamin David, PDG et fondateur de la société, a déclaré à Arab News : « Nous avons signé un contrat pour créer une filiale du groupe Xsun en Arabie saoudite avec un partenaire local qui souhaite déployer cette technologie.

Notre partenaire saoudien ambitionne de construire une usine d'assemblage de nos machines qui servira également de centre de maintenance, de formation pour les pilotes et de centre de vol pour faire voler ces machines. Ce centre pourra aussi accueillir des visiteurs pour effectuer des vols de démonstration et proposer des services d'utilisation de nos systèmes. Toutes ces choses seront donc possibles grâce à ce partenariat. »

L’avantage est qu’il y a beaucoup de soleil en Arabie la plupart du temps. Par exemple, si l'on regarde les 25 dernières années, on s’aperçoit que la quantité de soleil qui tombe au sol est complètement reproductible chaque mois de l'année. On peut donc prévoir avec précision cette quantité d'énergie solaire et anticiper complètement l'autonomie de ces machines solaires.

Cette autonomie nous permettra de couvrir de grandes distances et de couvrir de grandes surfaces, mais aussi d'acquérir un nombre considérable de données pour la surveillance de la biodiversité marine et la surveillance environnementale des projets. Nous avons actuellement des discussions en cours avec les grandes réserves naturelles saoudiennes pour préserver l'environnement, la faune et la flore. » a-il expliqué

M. Benjamin trouve le marché saoudien très dynamique et très friand d’innovations, et le pays a une population jeune et bien éduquée, ce qui correspond parfaitement à nos besoins. » a -t-il ajouté 

Le symposium de cette année a donné lieu à des discussions de haut niveau entre des dirigeants industriels français et saoudiens, notamment des représentants de l'initiative Saudi Made et de La French Fab, afin de favoriser des partenariats stratégiques pour soutenir une croissance industrielle durable dans la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".