L'informatique dématérialisée va transformer l'industrie minière en Arabie saoudite

Pour la première fois, le CloudWorld Tour, qui se tient habituellement à Las Vegas, est organisé à Riyad. (Photo Fournie)
Pour la première fois, le CloudWorld Tour, qui se tient habituellement à Las Vegas, est organisé à Riyad. (Photo Fournie)
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Publié le Lundi 20 janvier 2025

L'informatique dématérialisée va transformer l'industrie minière en Arabie saoudite

  • L'industrie minière saoudienne est sur le point de connaître une transformation majeure, grâce à l'adoption rapide de technologies de pointe telles que l'informatique en nuage, selon un cadre supérieur.
  • M. Al-Osaimi a également souligné l'engagement de l'Arabie saoudite à intégrer les technologies de pointe dans sa stratégie de développement, mettant en avant l'approche proactive du pays en matière d'adoption et d'expérimentation d'innovations.

RIYADH : L'industrie minière saoudienne est sur le point de connaître une transformation majeure, grâce à l'adoption rapide de technologies de pointe telles que l'informatique en nuage, selon un cadre supérieur.

Dans une interview accordée à Arab News en marge de l'événement Oracle CloudWorld Tour Riyadh, Abdullah Al-Osaimi, vice-président senior de l'approvisionnement et du soutien commercial chez Ma'aden, a souligné le rôle essentiel de la technologie du cloud dans l'avenir des opérations minières.

"Je pense que la nature de l'exploitation minière est l'une des industries qui va dépendre fortement du cloud", a déclaré M. Al-Osaimi.

Il a ajouté : "Vous explorez des territoires inconnus qui n'ont même pas de population. Il s'agit de régions isolées. C'est là que se trouvent la plupart des minéraux et des découvertes que nous avons." 

Abdullah Al-Osaimi, vice-président senior de l'approvisionnement et du soutien aux entreprises chez Ma'aden. (Photo Fournie)
Abdullah Al-Osaimi, vice-président senior de l'approvisionnement et du soutien aux entreprises chez Ma'aden. (Photo Fournie)

M. Al-Osaimi a souligné les défis uniques auxquels le secteur est confronté, en particulier dans le cadre des activités d'exploration menées dans les régions moins habitées.

"Si vous n'intégrez pas une stratégie de nuage, il sera extrêmement difficile d'opérer dans de tels environnements", a-t-il déclaré.  

"Les solutions cloud, ainsi que la mobilité et l'informatique de pointe, sont essentielles pour obtenir des résultats plus rapides et plus précis en matière d'exploration et de production."

La Vision 2030 de l'Arabie saoudite mettant fortement l'accent sur l'exploitation minière en tant que moteur économique clé, Ma'aden adopte agressivement de nouvelles technologies pour soutenir ses plans de croissance ambitieux.

"Nous prévoyons de multiplier par dix notre chiffre d'affaires d'ici à 2040. Très peu d'entreprises dans le monde ont une stratégie de croissance aussi agressive", a déclaré M. Al-Osaimi.

Il poursuit : "Pour y parvenir, nous nous concentrons sur l'évolutivité, la rentabilité et l'efficacité opérationnelle grâce à des solutions avancées basées sur le cloud."

M. Al-Osaimi a également souligné l'engagement de l'Arabie saoudite à intégrer les technologies de pointe dans sa stratégie de développement, mettant en avant l'approche proactive du pays en matière d'adoption et d'expérimentation d'innovations, même relativement nouvelles à l'échelle mondiale.

"Nous gardons cela au cœur de notre stratégie. Nous poussons très fort dans toutes les technologies. Nous testons même des technologies qui sont très nouvelles dans le monde. Nous les apportons ici, en Arabie saoudite", a déclaré M. Al-Osaimi.

Il a ajouté : "L'un de nos principaux objectifs est d'améliorer la qualité de vie de nos clients : "L'un de nos principaux objectifs est de localiser ces technologies, non seulement de les tester, mais aussi de les introduire en Arabie saoudite, afin qu'elles se développent à partir de l'Arabie saoudite, et pas seulement en les utilisant. Nous apportons ces technologies, nous y investissons et nous les développons avec nous."

M. Al-Osaimi a souligné que la technologie en nuage offre aux sociétés minières la souplesse nécessaire pour analyser de grandes quantités de données d'exploration en temps réel, réduisant ainsi le délai traditionnel de découverte et de traitement des ressources minérales.

"Dans le secteur minier, il faut généralement une quinzaine d'années pour passer de l'exploration à la pleine production. Notre objectif est de réduire ce délai d'au moins la moitié en adoptant de nouvelles technologies", a-t-il déclaré.

M. Al-Osaimi a ajouté : "L'IA est l'une des technologies clés que nous adoptons. Ce n'est pas seulement un mot à la mode ; c'est un outil essentiel qui nous aide à améliorer la productivité et la précision."

Il a en outre expliqué que l'adoption de technologies dans le secteur minier ne se limite pas à la mise en œuvre de systèmes, mais qu'il faut également veiller à la qualité des données et développer les bonnes compétences parmi les employés.

S'adressant à Arab News, Reham Al-Musa, directrice générale et responsable nationale d'Oracle pour l'Arabie saoudite, a souligné l'engagement de l'entreprise en faveur de l'économie numérique du Royaume, en déclarant : "Notre PDG Safra Catz a annoncé la mise en place d'un système de gestion de l'information : "Notre PDG, Safra Catz, a annoncé un investissement de 1,5 milliard de dollars pour accroître la capacité d'informatique dématérialisée en Arabie saoudite lors de sa visite il y a deux ans. 

Reham Al-Musa, directrice générale et responsable nationale d'Oracle Saudi Arabia. (Photo Fournie)
Reham Al-Musa, directrice générale et responsable nationale d'Oracle Saudi Arabia. (Photo Fournie)   

M. Al-Musa poursuit : "Oracle a été le premier fournisseur de cloud à ouvrir un centre de données dans le Royaume en 2021, en commençant par Jeddah, suivi d'une deuxième région à NEOM et d'un troisième à Riyad, qui a été mis en service il y a quelques mois."

Elle a également souligné que l'Arabie saoudite vise à devenir une plaque tournante de l'intelligence artificielle, et Oracle soutient cet objectif en fournissant une technologie qui intègre l'IA générative et d'autres capacités.

"Le cloud est l'avenir, et il viendra comme pour tout le monde. Cependant, il existe une industrie réglementée qui ne peut pas aller sur le cloud public", a déclaré Al-Musa.

Elle poursuit : "Nous avons la capacité de construire le nuage souverain, et c'est ce que nous avons fait et annoncé avec stc, stc alloy. Il s'agit donc de fournir une couche supplémentaire de sécurité pour donner le privilège à l'industrie réglementée d'utiliser les avantages du nuage et les dernières technologies sur le nuage.

En avril 2024, Oracle et Saudi Telecom Co. ont lancé des services cloud souverains dans le Royaume, en utilisant Oracle Alloy pour aider à accélérer la transformation numérique de l'Arabie saoudite avec plus de 100 services Oracle Cloud Infrastructure pour les clients du secteur public et des entreprises.

Au cours de l'événement, Oracle a célébré 30 ans de soutien à la transformation numérique de la nation.

Pour la première fois, le CloudWorld Tour annuel, qui se tient habituellement à Las Vegas, est organisé à Riyad.

"Amener le CloudWorld Tour à Riyad pour la première fois dans notre 30e année au Royaume souligne notre engagement à autonomiser les organisations saoudiennes avec des technologies de pointe en matière de cloud et d'IA", a déclaré Al-Musa lors du discours d'ouverture.

L'événement met en évidence la façon dont Oracle aidera les clients à maximiser les avantages de ses solutions cloud, ainsi que les nouveaux centres de données que l'entreprise a ouverts en Arabie saoudite.

Oracle a également annoncé que l'Autorité de développement d'Al-Madinah a franchi une étape importante en mettant en œuvre la suite d'applications cloud Oracle Fusion.

MDA a mis en œuvre Oracle Fusion Cloud Enterprise Resource Planning, Oracle Fusion Cloud Supply Chain and Manufacturing et Oracle Fusion Cloud Human Capital Management.

Une application personnalisée pour la gestion des paiements des fournisseurs a également été développée. Cette réalisation s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour améliorer l'efficacité opérationnelle, stimuler la productivité et adopter les dernières technologies numériques.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


La France encouragée à donner plus vite la priorité à l'électricité

Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
Un employé du gestionnaire du réseau de transport d'électricité français RTE (Réseau de Transport d'Électricité) travaille à la rénovation des lignes à très haute tension autour d'Arèches-Beaufort, sur le sentier du Cormet de Roselend, le 6 septembre 2022. (AFP)
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  • RTE appelle à accélérer l’électrification pour réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles, combler le retard de la France et tenir ses objectifs climatiques et industriels
  • Le gestionnaire du réseau prône une stratégie combinant nucléaire et renouvelables,

PARIS: En plein débat sur les choix énergétiques de la France, le gestionnaire du réseau français de haute tension RTE sonne la mobilisation générale pour accélérer la transition vers l'électricité et réduire la dépendance coûteuse aux énergies fossiles.

Sans cela, le pays pourrait manquer ses objectifs de décarbonation et de réindustrialisation, avertit l'opérateur.

"La pertinence d’une électrification rapide du pays pour réduire ses dépendances aux fossiles importés, améliorer sa balance commerciale et permettre sa décarbonation rapide est attestée", écrit RTE dans son bilan prévisionnel 2025, destiné à éclairer les choix du gouvernement sur le futur énergétique du pays.

Le gardien de l'équilibre électrique français rappelle que les importations d'hydrocarbures (gaz, pétrole) constituent la première source du déficit commercial, une note salée de 50 à 70 milliards d'euros chaque année, et même près de 120 milliards lors de la crise énergétique.

La stratégie de décarbonation de la France vise à réduire d'ici 2035 la part des hydrocarbures dans sa consommation d'énergie de 60% aujourd'hui à 30-35% en augmentant l'usage de l'électricité bas carbone - nucléaire ou renouvelable - dans les transports, l'industrie, les bâtiments...

Problème: le pays accuse aujourd'hui un "retard" dans cette "électrification" alors qu'il dispose de "l’avantage quasi-unique en Europe d’une production d’électricité particulièrement abondante et déjà décarbonée à 95%", avec des prix sur les marchés de gros parmi les plus bas du continent, souligne RTE.

L'impératif de remplacement des énergies fossiles par de l’électricité décarbonée "va bien au-delà" des objectifs climatiques de baisse des émissions, précise à l'AFP Thomas Veyrenc, directeur général Economie, stratégie et finances de RTE. "C’est un enjeu de souveraineté de réduire des importations d’énergies fossiles de la Russie, du Moyen-Orient, ou même des Etats-Unis".

Ce rapport "confirme la nécessité d’accélérer sur l’électrification des usages pour atteindre nos objectifs: transition écologique, des logements plus résilients, décarbonation de l’industrie et réindustrialisation, indépendance énergétique", a commenté le ministère français de l'Industrie et de l'Energie.

Sa publication doit ouvrir une séquence politique avec des annonces du gouvernement sur une "stratégie d'électrification complémentaire" à la future feuille de route énergétique de la France, selon le ministère. Des décisions seront d'ailleurs "prises d’ici Noël", assure-t-il.

- Avancer sur deux jambes -

La publication du décret sur cette feuille de route a déjà plus de deux ans de retard en raison de profondes divisions politiques sur le partage entre nucléaire et énergies renouvelables, auxquelles est notamment opposé le Rassemblement national, le principal parti d'extrême droite français.

Leurs adversaires venus aussi d'une partie de la droite les accusent de coûter cher en aides publiques et de déséquilibrer le système électrique en raison de leur intermittence.

Mais du point de vue de RTE, nucléaire et renouvelables ne se concurrencent pas. "Le système énergétique de demain devra marcher sur deux jambes, les renouvelables et le nucléaire. Il n'y aurait aucun intérêt à se priver de l'une maintenant, au risque de ne plus pouvoir avancer", estime Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE.

Le rapport actualise la trajectoire de décarbonation de la France en tenant compte du retard pris dans l’électrification depuis 2023, de la dégradation du contexte macroéconomique et des conséquences durables des actions de sobriété instaurées durant la crise énergétique de 2022-2023.

La France tend ainsi à s'inscrire actuellement dans une trajectoire de décarbonation dite "lente" dans laquelle elle n'atteint pas ses objectifs climatiques et voit la part de l'industrie manufacturière dans son PIB (Produit intérieur brut) baisser. Cela se traduit par une demande d'électricité en berne et un épisode de surcapacité avérée jusqu'en 2027-2028.

Pour en sortir, RTE prône une accélération de la consommation électrique dans les secteurs qui n'en consomment pas, correspondant à une trajectoire de décarbonation "rapide" alignée sur ses objectifs climatiques et de réindustrialisation - la solution la moins coûteuse et la plus efficace selon RTE.

"Face à cette situation de surcapacité électrique temporaire, la France a le choix entre actionner un levier de décarbonation rapide, possible car les projets industriels existent ou bien ralentir transitoirement le rythme d’installation des renouvelables", ajoute M. Piechaczyk.

Mais il met en garde: ce levier-là est "bien moins efficace économiquement".


Les Bourses mondiales patientent avant la Fed

Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine. (AFP)
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  • "Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank
  • Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid

PARIS: Les Bourses mondiales patientent lundi avant la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed), temps fort de la semaine, où les investisseurs tenteront de déceler des indices sur l'orientation de la politique monétaire de l'institution monétaire pour l'année prochaine.

En Europe, dans les premiers échanges, la Bourse de Paris perdait 0,30% quand Francfort (+0,02%), Londres (+0,06%) et Milan (-0,01%) restaient à l'équilibre.

En Asie, à la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a oscillé autour de l'équilibre, terminant en hausse de 0,18%. A Séoul, l'indice Kospi a gagné 1,34%. A Hong Kong, l'indice Hang Seng lâchait 1,23% dans les derniers échanges.

"Toutes les attentions cette semaine seront tournées vers la réunion (de politique monétaire) de mercredi" de la Réserve fédérale américaine, commente Jim Reid, économiste de la Deutsche Bank.

Les marchés "s'attendent à ce que la Fed procède à une dernière et troisième baisse de taux de 0,25% pour 2025, portant à 6 le nombre de baisses et à 1,75% l'assouplissement cumulé depuis septembre 2024", résume M. Reid.

"La faiblesse récente des données sur l'emploi et un indice PCE stable (...) soutiennent cette perspective", note Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

A 2,8% sur un an contre 2,7% en août, l'inflation s'éloigne encore de la cible de la banque centrale américaine, qui est de 2%. L'inflation sous-jacente (hors prix de l'énergie et de l'alimentation) a, elle, légèrement ralenti à 2,8% en glissement annuel, contre 2,9% le mois précédent.

La répartition des votes au sein du FOMC, le Comité de politique monétaire de la Fed, devrait également être scrutée.

"Le FOMC est divisé", souligne Mme Ozkardeskaya. "Certains membres craignent qu'une inflation alimentée par les droits de douane ne contrebalance les forces désinflationnistes et plaident pour la prudence — face à ceux qui veulent des baisses plus rapides, en ligne avec les pressions politiques et la préférence du public."

L'hypothèse la plus probable pour l'analyste reste que "les taux continueront de baisser à mesure que le comité se tourne vers des membres plus alignés sur les positions de la nouvelle administration, à commencer par un nouveau président de la Réserve fédérale".

Parmi les personnalités vues comme de potentiels successeurs de Jerome Powell, l'actuel principal conseiller à l'économie du président américain, Kevin Hasset, est régulièrement cité.

Et "au-delà de cette décision de premier plan, le ton de la conférence de presse du président Powell et le communiqué qui l'accompagne seront essentiels", note Jim Reid.

La Chine menacée de droits de douane

L'excédent commercial colossal de la Chine a dépassé pour la première fois les 1.000 milliards de dollars en 2025, les exportations à travers le reste du monde compensant la forte baisse des livraisons vers les États-Unis, indiquent des chiffres officiels publiés lundi.

Le président français Emmanuel Macron, tout juste de retour de Chine où il a plaidé la cause européenne en fin de semaine passée, a menacé Pékin dimanche de droits de douane "dans les tout prochains mois" si la Chine ne prend pas des mesures pour réduire le déficit commercial qui ne cesse de se creuser avec l'Union européenne.

Lundi, les valeurs européennes exposées à la Chine comme le luxe français, perdaient du terrain. A Paris, L'Oréal cédait 1,64%, Hermes 1,57%, Christian Dior 1,36%, LVMH 1,00% et Kering 0,59% vers 08H30 GMT.

La défense japonaise soutenue

"Les tensions entre la Chine et le Japon montent, soutenant les actions japonaises de la défense", commente Ipek Ozkardeskaya.

Tokyo a convoqué l'ambassadeur de Chine au Japon pour lui exprimer sa "vive protestation" après que des avions militaires chinois ont verrouillé leurs radars sur des chasseurs japonais, au moment où les tensions sont fortes entre les deux pays au sujet de Taïwan.

La Première ministre Sanae Takaichi a suggéré le mois dernier que le Japon pourrait intervenir militairement en cas d'attaque chinoise contre Taïwan, île dont Pékin revendique la souveraineté. La Chine n'exclut pas de recourir à la force pour la reprendre.

A Tokyo, Mitsubishi Heavy Industries a terminé en hausse de 3,06%, Kawasaki Heavy Industries de 2,48% et Japan Steel Works de 4,68%.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.