L'EI frappe dans l'est syrien, au moins 8 militaires et combattants alliés tués

Les funérailles de soldats syriens tués dans une attaque revendiquée par l’Etat Islamique, le 1er janvier à Homs (Photo, AFP).
Les funérailles de soldats syriens tués dans une attaque revendiquée par l’Etat Islamique, le 1er janvier à Homs (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 12 janvier 2021

L'EI frappe dans l'est syrien, au moins 8 militaires et combattants alliés tués

  • L'attaque, qui a également fait onze blessés dont plusieurs se trouvent dans un état grave, a eu lieu dans la province de Deir Ezzor contre des positions de l'armée syrienne
  • L'EI ne l'a pas revendiquée. Les médias d'Etat n'ont rapporté aucune attaque du groupe jihadiste dans l'immédiat

BEYROUTH: Au moins huit militaires syriens et combattants alliés ont été tués lundi lors d'une attaque menée par le groupe jihadiste Etat islamique dans l'est de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

L'attaque, qui a également fait onze blessés dont plusieurs se trouvent dans un état grave, a eu lieu dans la province de Deir Ezzor contre des positions de l'armée syrienne et de Liwa al-Qods, une milice palestinienne prorégime, selon l'OSDH.

L'EI ne l'a pas revendiquée. Les médias d'Etat n'ont rapporté aucune attaque du groupe jihadiste dans l'immédiat.

Sept miliciens pro-régime ont été tués samedi par le groupe jihadiste dans l'est de la Syrie.

Quinze personnes, en majorité des militaires, sont portées disparues depuis que leur bus a été pris en embuscade vendredi par l'EI dans le nord de la province de Hama (centre-ouest), a indiqué dimanche l'OSDH, précisant que le véhicule avait été retrouvé calciné.

Trente-neuf militaires syriens ont également été tués le 30 décembre dans une embuscade contre leur bus revendiquée par l'EI dans la province de Deir Ezzor et, le 4 janvier, ce sont huit militaires du régime ainsi que quatre combattants alliés et trois civils qui ont péri dans le nord de la province de Hama, selon l'ONG.

L'EI s'est emparé de larges pans du territoire syrien et irakien à partir de 2014 et cette région désertique, près de la frontière irakienne, était l'un de ses fiefs.

Malgré sa mise en déroute en mars 2019 avec la chute de son « califat » autoproclamé, le groupe jihadiste continue de lancer des attaques meurtrières en Syrie, notamment dans le vaste désert de la Badiya qui s'étend de la province centrale de Homs jusqu'à celle de Deir Ezzor, à la frontière avec l'Irak, où les jihadistes sévissent également.

Le conflit syrien, déclenché en 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie, a fait plus de 387 000 morts.


L'armée israélienne nie avoir enterré des corps de Palestiniens dans un hôpital de Gaza

Des agents de santé palestiniens se tiennent à côté des corps déterrés enterrés par les forces israéliennes dans l’enceinte de l’hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Des agents de santé palestiniens se tiennent à côté des corps déterrés enterrés par les forces israéliennes dans l’enceinte de l’hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
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  • Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d'environ 340 personnes dans des fosses communes dans l'enceinte de l'hôpital Nasser
  • Certains corps avaient les mains liées, a-t-il ajouté

JÉRUSALEM : L'armée israélienne a démenti mardi les accusations palestiniennes "infondées" selon lesquelles elle a enterré des corps de Palestiniens dans des fosses communes dans un hôpital de la bande de Gaza, disant y avoir déterré puis ré-enterré des corps à la recherche de ceux d'otages.

"Les accusations selon lesquelles l'armée israélienne a enterré des corps de Palestiniens sont sans fondement", assure-t-elle.

"Durant son opération dans la zone de l'hôpital Nasser" de la ville de Khan Younès, "pour tenter de localiser des otages et des disparus, des corps enterrés par des Palestiniens ont été examinés (...) avec prudence et uniquement dans les endroits où des renseignements faisaient état de la possible présence d'otages", explique l'armée, assurant "avoir préservé la dignité des défunts".

"Les corps examinés n'étant pas ceux d'otages ont été remis à leur place", a ajouté l'armée.

Un responsable de la Défense civile de la bande de Gaza a affirmé mardi à l'AFP que ses équipes avaient découvert depuis samedi les corps d'environ 340 personnes dans des fosses communes dans l'enceinte de l'hôpital Nasser.

Certains corps avaient les mains liées, a-t-il ajouté.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits humains, Volker Türk, s'est dit mardi dans un communiqué "horrifié par les destructions de l'hôpital Nasser et celui d'Al-Chifa", dans la ville de Gaza, "et par la découverte annoncée de fosses communes dans et autour de ces sites".

Il appelé à une enquête "indépendante, sincère et transparente sur les morts", réclamant qu'elle inclue des enquêteurs internationaux, "vu le climat d'impunité qui prévaut".

"Les hôpitaux ont droit à une protection très spéciale en vertu du droit humanitaire international. Et tuer intentionnellement des civils, des détenus et d'autres personnes considérées hors de combat est un crime de guerre", a-t-il averti.

L'armée israélienne affirme dans son message à l'AFP avoir récemment arrêté environ "200 terroristes" à l'intérieur de l'hôpital Nasser, lors d'une "opération précise et ciblée" contre le mouvement palestinien Hamas dans ce secteur, sans infliger de "dégâts à l'hôpital, aux patients et au personnel médical".

"Des médicaments destinés aux otages ont été découverts, jamais remis et non utilisés", ainsi qu'un "grand nombre de munitions", assure l'armée israélienne.

Les hôpitaux de la bande de Gaza ont été durement ciblés durant l'opération militaire que mène Israël dans le territoire palestinien depuis l'attaque sanglante perpétrée en territoire israélien le 7 octobre par des combattants du Hamas venus de Gaza.

Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux de la bande de Gaza comme centres de commandement, ce que celui-ci dément.

 

 


L’Arabie saoudite se prépare à de fortes précipitations, la Défense civile émet une alerte

Cette semaine, davantage de précipitations sont prévues à La Mecque, à Jazan, à Asir, à Al-Baha, dans la province Ach-Charqiya et dans certaines régions de Riyad, ajoute le Centre national de météorologie. (Photo AN, Basheer Saleh)
Cette semaine, davantage de précipitations sont prévues à La Mecque, à Jazan, à Asir, à Al-Baha, dans la province Ach-Charqiya et dans certaines régions de Riyad, ajoute le Centre national de météorologie. (Photo AN, Basheer Saleh)
Cette semaine, davantage de précipitations sont prévues à La Mecque, à Jazan, à Asir, à Al-Baha, dans la province Ach-Charqiya et dans certaines régions de Riyad, ajoute le Centre national de météorologie. (Photo AN, Basheer Saleh)
Cette semaine, davantage de précipitations sont prévues à La Mecque, à Jazan, à Asir, à Al-Baha, dans la province Ach-Charqiya et dans certaines régions de Riyad, ajoute le Centre national de météorologie. (Photo AN, Basheer Saleh)
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  • Le Centre national de météorologie prévoit des précipitations supérieures à la moyenne pour le mois de mai
  • Les régions du sud comme Jazan, Najran, Asir et Al-Baha seront touchées par des précipitations moyennes à fortes, Jazan et Asir devant subir des pluies torrentielles et des vents violents

RIYAD: En Arabie saoudite, les précipitations devraient s’intensifier en fin de semaine, Riyad et sa périphérie étant susceptibles de connaître de fortes pluies de vendredi à mardi prochain.

En outre, le Centre national de météorologie (NCM) a déclaré aujourd’hui que «les prévisions pour le mois de mai indiquent une possibilité de précipitations supérieures à la moyenne».

Cette semaine, davantage de précipitations sont prévues à La Mecque, à Jazan, à Asir, à Al-Baha, dans la province Ach-Charqiya et dans certaines régions de Riyad, ajoute le NCM.

La Mecque et ses environs connaîtront de fortes averses, tandis que Riyad, Wadi Al-Dawasir et Al-Sulayil enregistreront des précipitations moyennes.

Les régions du sud comme Jazan, Najran, Asir et Al-Baha seront touchées par des précipitations moyennes à fortes, Jazan et Asir devant subir des pluies torrentielles et des vents violents.

La Direction générale de la défense civile d’Arabie saoudite a émis des alertes météorologiques et des consignes de sécurité.

Dans son message envoyé aux habitants, on peut lire ce qui suit: «Les prévisions du NCM indiquent des précipitations modérées à fortes dans la région de Riyad (Riyad, Diriyah, Muzahmiyah, Al-Harij, Al-Kharj, Hotat Bani Tamim, Al-Majmaah, Thadiq, Marat, Al-Ghat, Al-Zulfi, Chaqraa, et Huraymila). La Défense civile appelle tout le monde à la prudence et au respect de ses consignes. Que Dieu fasse pleuvoir des bienfaits et des bénédictions dans toutes les régions du pays. Votre coopération et votre sécurité sont notre priorité.»

Le NCM a également mis en garde contre des vents violents qui pourraient provoquer des tempêtes de sable, ce qui compliquerait davantage la situation. En conséquence, la Défense civile a demandé aux habitants de rester chez eux pendant les intempéries, d’éviter de se rendre dans les vallées et les zones gorgées d’eau, et de respecter toutes les consignes de sécurité.

Les Émirats arabes unis, Oman et Bahreïn ont été touchés la semaine dernière par de fortes tempêtes qui ont entraîné des précipitations sans précédent.

Les Émirats arabes unis ont connu leurs plus fortes précipitations en vingt-quatre heures depuis le début de l’enregistrement des données climatiques en 1949.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Ministère qatari des Affaires étrangères: Rien ne justifie la fin de la présence du Hamas à Doha

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Doha. (Photo, AFP)
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Doha. (Photo, AFP)
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  • Le Qatar a annoncé qu’il réévaluait son rôle de médiateur dans les pourparlers de cessez-le-feu entre Israël et le groupe palestinien Hamas
  • Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, a affirmé que «cette médiation est détournée pour des intérêts politiques»

DUBAÏ: Le Qatar, dont les efforts de médiation se poursuivent dans le cadre de la guerre à Gaza, a déclaré aujourd’hui que rien ne justifiait la fermeture d’un bureau du groupe palestinien Hamas à Doha.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, a ajouté lors d’une conférence de presse que le Qatar demeurait investi dans la médiation, mais qu’il réévaluait son rôle en raison de la «frustration causée par les attaques» dont ses efforts font l’objet.

La semaine dernière, le Qatar a annoncé qu’il réévaluait son rôle de médiateur dans les pourparlers de cessez-le-feu entre Israël et le groupe palestinien Hamas, craignant que ses efforts ne soient sapés par des politiciens cherchant à marquer des points.

Le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, a affirmé que «cette médiation est détournée pour des intérêts politiques, et cela nécessite que le Qatar entreprenne une évaluation complète de ce rôle».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com