La diversification économique de l'Arabie saoudite sera le moteur d'une croissance robuste en 2025

Dans son dernier rapport, la First Abu Dhabi Bank prévoit que le produit intérieur brut non énergétique de l'Arabie saoudite augmentera de 4,4% en 2025 (Reuters).
Dans son dernier rapport, la First Abu Dhabi Bank prévoit que le produit intérieur brut non énergétique de l'Arabie saoudite augmentera de 4,4% en 2025 (Reuters).
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Publié le Lundi 24 février 2025

La diversification économique de l'Arabie saoudite sera le moteur d'une croissance robuste en 2025

  • Dans son dernier rapport, la First Abu Dhabi Bank prévoit que le produit intérieur brut non énergétique de l'Arabie saoudite augmentera de 4,4% en 2025, contre 3,5% l'année précédente.
  • En janvier, le Fonds monétaire international a prévu que l'économie globale de l'Arabie saoudite augmenterait de 3,3% en 2025, avec une croissance supplémentaire attendue de 4,1% en 2026.

RIYAD : Les efforts de diversification économique de l'Arabie saoudite et la forte expansion du secteur non pétrolier, conformément à sa Vision 2030, devraient entraîner une croissance économique significative en 2025, selon une analyse récente.

Dans son dernier rapport, la First Abu Dhabi Bank prévoit que le produit intérieur brut non énergétique de l'Arabie saoudite augmentera de 4,4% en 2025, contre 3,5% l'année précédente. Cette prévision s'aligne sur une projection similaire de PwC, qui s'attend également à ce que l'économie non pétrolière croisse de 4,4% cette année.

En janvier, le Fonds monétaire international a prévu que l'économie globale de l'Arabie saoudite augmenterait de 3,3% en 2025, avec une croissance supplémentaire attendue de 4,1% en 2026.

L'analyse de la FAB est également cohérente avec un rapport récent de la Riyad Bank, qui prévoit une croissance de 4,8% de l'économie saoudienne en 2025.

"Nos perspectives constructives sur le paysage macroéconomique du CCG en 2025 ont été renforcées et corroborées par le relèvement de la note de crédit souveraine de l'Arabie saoudite par Moody's. La dynamique de diversification de l'Arabie saoudite se traduira par une augmentation de la production et de l'emploi. La dynamique de diversification de l'Arabie saoudite sera maintenue à l'avenir", a annoncé la FAB.

En novembre 2024, l'agence de notation mondiale a relevé la note de crédit de l'Arabie saoudite et celle des entités gouvernementales concernées de A1 à Aa3, en maintenant une perspective stable.

Selon Moody's, la note Aa3 est attribuée aux pays et aux entités présentant une qualité élevée, un faible risque de crédit et une forte capacité à rembourser les dettes à court terme.

Moody's a expliqué que le relèvement de la note reflète le succès des efforts de diversification économique de l'Arabie saoudite et sa moindre exposition aux fluctuations du marché pétrolier et aux défis à long terme liés à la transition carbone.

Confirmant les progrès économiques constants de l'Arabie saoudite, Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, a déclaré à Arab News en février que le rôle croissant du Royaume dans le système financier international renforçait sa position en tant que "puissance" économique émergente.

Perspectives régionales

Selon le rapport, la croissance du PIB pour l'ensemble de la région du Conseil de coopération du Golfe devrait doubler, passant de 2,1% en 2024 à 4,2% en 2025, grâce à la croissance continue des activités commerciales dans les secteurs non énergétiques de ces pays.

La FAB prévoit que l'économie des Émirats arabes unis connaîtra une croissance de 5,6% en 2025, contre 4,5% l'année précédente, dépassant les prévisions de croissance mondiale du FMI de 3,2%. Cette croissance sera alimentée par des investissements stratégiques, la diversification et une forte expansion du secteur non pétrolier.

Se référant aux projections du FMI, le rapport indique que l'économie égyptienne devrait croître de 4,1% en 2025, contre 2,7% en 2024.

"L'environnement économique mondial de 2025 présente des défis uniques, mais la région du CCG continue à se distinguer comme un phare de résilience et d'opportunités", a déclaré Michel Longhini, chef de groupe de Global Private Banking chez FAB.

En ce qui concerne les taux d'intérêt, FAB a noté que les taux d'intérêt souverains dans les pays du CCG devraient s'aligner sur ceux des États-Unis au cours des prochains trimestres, en raison de l'ancrage du dollar dans les monnaies de la région.

Secteur non énergétique

L'institution financière a ajouté que les conditions commerciales non pétrolières à travers le CCG montrent des signes de forte croissance, la plupart des pays enregistrant un indice des directeurs d'achat supérieur à 50 depuis la fin de 2020, ce qui indique une expansion.

Au début du mois, un rapport de S&P Global a révélé que l'indice PMI de l'Arabie saoudite pour le mois de janvier s'élevait à 60,5, le niveau le plus élevé en 10 ans.

Aux Émirats arabes unis, le PMI s'est établi à 55 en janvier, tandis qu'il était de 53,4 au Koweït, de 50,2 au Qatar et de 50,7 en Égypte.

"Ces chiffres soulignent la robustesse de l'activité intérieure, de la consommation et de l'investissement privé. Les PMI reflètent également la profondeur et le succès continu des stratégies de diversification économique à travers la région, englobant des secteurs clés tels que la technologie, les soins de santé, l'éducation, le tourisme, la finance, les énergies renouvelables et l'intelligence artificielle", indique le rapport.

"L'attrait relatif de la région du CCG n'est peut-être pas mieux mis en évidence que par la comparaison avec l'indice PMI manufacturier de la zone euro, qui continue de stagner en dessous de 50. Cette évolution de l'économie non pétrolière du CCG, associée à l'assouplissement prévu des quotas de production de pétrole de l'OPEP+ au cours des prochains mois, devrait contribuer à renforcer les perspectives économiques et à accroître le potentiel de croissance de la région en 2025", lit-on dans le rapport. 

La résilience économique du CCG

Selon le rapport, des initiatives nationales telles que la Vision 2031 des Émirats arabes unis et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite stimulent la croissance des technologies, des startups et des secteurs non pétroliers dans toute la région.

La FAB a également noté que les marchés d'actions du CCG devraient offrir des rendements de 12 à 13% en 2025, soutenus par une reprise dans les secteurs clés et la stabilité financière.

"Alimentés par la diversification économique, l'amélioration des cadres réglementaires et les fortes perspectives de croissance, les marchés du CCG devraient offrir une multitude d'opportunités d'investissement dans les mois à venir", a déclaré la FAB.

L'analyse souligne en outre que des pays comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont réalisé d'importants investissements dans des secteurs tels que les soins de santé, la technologie et les services financiers, ce qui devrait stimuler la croissance future du PIB dans ces pays.

Opportunités d'investissement

Le rapport met également en évidence certaines des principales opportunités d'investissement dans la région du CCG.

Selon l’étude, la transformation numérique de la région progresse rapidement, créant des opportunités de croissance et d'investissement significatives pour les entreprises axées sur des technologies innovantes telles que l'intelligence artificielle, le big data et la cybersécurité.

Le développement des infrastructures dans des pays comme l'Arabie saoudite entraîne également une augmentation des investissements directs étrangers dans toute la région.

"Les investisseurs devraient garder un œil sur les entreprises impliquées dans la construction, la fourniture de matériaux et la technologie, car ces secteurs devraient bénéficier considérablement de ces développements", indique le rapport.

Le développement durable est un autre domaine clé pour les investisseurs du CCG, les gouvernements encourageant activement les pratiques respectueuses de l'environnement. Cela a ouvert de nouvelles voies d'investissement dans des secteurs tels que les énergies renouvelables et la gestion des déchets.

La FAB note que des pays comme l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis réalisent des investissements substantiels dans l'énergie solaire pour répondre à leurs besoins en énergie verte, ce qui offre des opportunités significatives pour les investisseurs dans ce secteur.

Le rapport souligne en outre la demande croissante d'entreprises conformes aux normes ESG, ce qui laisse entrevoir des possibilités considérables dans le domaine de la finance durable.

L'augmentation de la population, l'évolution démographique et la prise de conscience croissante sont à l'origine d'importantes opportunités d'investissement dans le secteur des soins de santé du CCG.

En ce qui concerne le potentiel du secteur du tourisme, la FAB a expliqué qu’”avec diverses initiatives visant à stimuler le tourisme, y compris les grands projets tels que NEOM, Expo 2030 et FIFA 2034 en Arabie saoudite, le secteur de l'hôtellerie est prêt pour la croissance."

"Les investisseurs peuvent explorer les opportunités dans les hôtels, les complexes de divertissement et les services auxiliaires qui répondent au nombre croissant de touristes," ajoute le rapport. 

Le rapport souligne également le potentiel du secteur immobilier en tant qu'opportunité d'investissement attrayante, avec une demande croissante de propriétés résidentielles et commerciales dans toute la région.

La FAB a souligné que l'introduction de cadres réglementaires, tels que les lois sur la propriété pour les étrangers, a ouvert davantage le marché de l'immobilier, le rendant plus attrayant pour les investisseurs nationaux et internationaux.

En janvier, l'Autorité du marché des capitaux d'Arabie saoudite a publié une directive historique permettant aux étrangers d'investir dans des sociétés cotées en bourse qui possèdent des biens immobiliers à La Mecque et à Médine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".