Les jeunes Saoudiens et le Ramadan : concilier la tradition et les modes de vie modernes

Les jeunes Saoudiens et le Ramadan : concilier la tradition et les modes de vie modernes
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Publié le Mardi 04 mars 2025

Les jeunes Saoudiens et le Ramadan : concilier la tradition et les modes de vie modernes

  • Si la piété reste au cœur du mois sacré, les médias sociaux et les exigences de la vie contemporaine ont introduit de nouvelles habitudes.
  • "Les jeunes d'aujourd'hui utilisent beaucoup les médias sociaux et passent la plupart de leur temps sur des appareils numériques", a déclaré Hajar Al-Otaibi. 

RIYADH : En ce mois saint, les jeunes Saoudiens trouvent un équilibre délicat entre les traditions qui leur sont chères et les responsabilités modernes.

Si la piété reste au cœur du mois sacré, les médias sociaux et les exigences de la vie contemporaine ont introduit de nouvelles habitudes.

Malgré ces changements, nombreux sont ceux qui restent déterminés à préserver l'essence spirituelle et culturelle du ramadan.

Pour Judy Al-Hassan, 15 ans, cet équilibre est naturel. "L'équilibre est facile à trouver ; mon mode de vie moderne est presque identique aux habitudes traditionnelles du ramadan", dit-elle.

Judy Al-Hassan affirme avoir développé un lien plus fort avec le mois sacré. "Bien sûr, j'ai changé, et ma spiritualité et mon amour pour le ramadan se sont accrus de plus en plus.

Les médias sociaux ont considérablement influencé la manière dont de nombreux jeunes Saoudiens vivent le ramadan. Si certains y trouvent une motivation religieuse, d'autres y voient une source de distraction.

"Les jeunes d'aujourd'hui utilisent beaucoup les médias sociaux et passent la plupart de leur temps sur des appareils numériques", a déclaré Hajar Al-Otaibi. 

Malgré ces changements, nombreux sont ceux qui restent attachés à la préservation de l'essence spirituelle et culturelle du ramadan. (FILE/GETTY IMAGES via Arab News.com)
Malgré ces changements, nombreux sont ceux qui restent attachés à la préservation de l'essence spirituelle et culturelle du ramadan. (FILE/GETTY IMAGES via AN) 

"Cela peut les empêcher de s'engager dans des pratiques vertueuses telles que la prière à la mosquée, la lecture du Coran et la participation à des réunions de famille", a-t-elle expliqué.

M. Al-Hassan a reconnu cet impact en déclarant : "Les médias sociaux sont un outil à double tranchant : "Les médias sociaux sont une arme à double tranchant. Si quelqu'un parle de la spiritualité du ramadan, de nombreuses personnes, en particulier les jeunes, seront influencées positivement.

En revanche, d'autres peuvent décrire le ramadan comme un simple "mois de la faim", ce qui peut faire perdre de vue sa véritable signification spirituelle.

Nourh Al-Otaibi, quant à lui, considère les médias sociaux comme un outil bénéfique. "La génération Z est plus active sur les médias sociaux, ce qui conduit à des engagements sociaux et à une sensibilisation accrue aux traditions du ramadan. Ils se rappellent les uns aux autres et se motivent mutuellement.

Concilier l'école, le travail et les obligations sociales tout en jeûnant peut s'avérer difficile, mais les jeunes Saoudiens se sont adaptés.

Hajar considère le ramadan comme une occasion d'adopter de nouvelles habitudes saines.

"Comme le ramadan est un mois béni, je m'efforce de pratiquer les coutumes traditionnelles plus que d'habitude", dit-elle.

"D'année en année, il m'est de plus en plus facile d'adopter l'esprit du ramadan. Chaque année, j'introduis une nouvelle habitude et je m'engage à la respecter, ce que j'apprécie vraiment."

Hajar partage son temps de manière efficace. "Je termine mon travail et mes tâches universitaires tôt pour pouvoir consacrer le reste de la journée à mes traditions du ramadan, à passer du temps avec ma famille et à rencontrer des amis s'il me reste du temps.

Wafa Al-Harbi trouve l'équilibre en structurant sa journée. "En fait, c'est ce qui rend le ramadan spécial pour moi - le fait que je puisse trouver un équilibre si parfait entre les deux.

"Ma vie personnelle, je la vis pendant la journée jusqu'à ce que je termine le tarawih. Après cela, je me consacre à ma vie sociale et j'effectue les tâches liées à mon travail, s'il y en a."

Elle reconnaît que les horaires de sommeil changent : "Pendant la journée, je mène mon style de vie moderne et après Maghrib, je passe au vrai Ramadan. C'est facile et simple pour moi."

Mme Nourh reconnaît qu'une bonne préparation l'aide à gérer son travail pendant le jeûne. "En s'adaptant, en mangeant bien au suhoor et en buvant beaucoup d'eau chaque jour, ce sont des choses qui m'aident à travailler pendant le jeûne.

Malgré leur vie trépidante, de nombreux jeunes Saoudiens s'efforcent de maintenir les traditions ancestrales du ramadan. ***

Nourh s'efforce d'achever le Coran pendant le Ramadan, mais trouve que certaines traditions sont plus difficiles à maintenir. (FILE/GETTY IMAGES via AN))
Nourh s'efforce d'achever le Coran pendant le Ramadan, mais trouve que certaines traditions sont plus difficiles à maintenir. (FILE/GETTY IMAGES)

Hajar s'est engagée à lire et à mémoriser le Coran. "L'un de mes principaux objectifs est de conserver l'habitude de lire, de contempler et de mémoriser le Coran.

"Alors que la vie devient de plus en plus chargée chaque année, je veux vraiment m'accrocher à cette pratique. Je souhaite également faire de la charité une habitude à vie, en faisant des dons chaque fois que cela est possible.

Al-Hassan souligne l'importance des traditions familiales. "Les réunions de famille, les plats traditionnels et même les vieux vêtements traditionnels sont également des aspects importants.

Nourh s'efforce d'achever le Coran pendant le ramadan, mais trouve certaines traditions plus difficiles à maintenir.

"J'essaie de lire le Coran au moins une fois pendant le ramadan, et de le lire de Fajr au lever du soleil.

"Une tradition avec laquelle j'ai actuellement du mal à composer est celle de prier le tarawih tous les jours en raison de mon emploi du temps serré, mais inshallah, ce Ramadan, je serai en mesure de le prier tous les jours.

Wafa veille à ne pas trop manger à l'iftar et donne la priorité aux prières de tarawih. "Je ne mange pas trop à l'iftar. Parfois, je me contente de boire un café. La prière de tarawih est indispensable pour moi. Je ne reste pas assise longtemps après l'iftar pour ne pas m'endormir et gâcher ma journée."

Si les jeunes Saoudiens ont des approches différentes pour concilier le ramadan et la vie moderne, l'essence du mois sacré reste forte.

Grâce aux traditions familiales, à l'approfondissement de la spiritualité et aux médias sociaux, ils continuent d'embrasser le ramadan d'une manière qui correspond à la fois à leur foi et à l'évolution de leur mode de vie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Quatre chanteuses pour une diva: Céline Dion au coeur d'un nouveau spectacle hommage

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.  Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable. Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf. (AFP)
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  • Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise
  • Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings

PARIS: Pour interpréter les plus grands tubes de Céline Dion, dont les fans espèrent le retour, quatre chanteuses se partagent l'affiche de "Génération Céline", spectacle hommage piloté par Erick Benzi, fidèle arrangeur de la star québécoise.

"Il y a une vraie attente de se retrouver tous ensemble, de chanter, de danser sur les chansons qu'on connaît. Et je pense que Céline, elle incarne ça", s'enthousiasme Erick Benzi, aux manettes de ce "tribute", ou spectacle hommage, un format qui rencontre un vif succès en France comme à l'étranger.

Pour "Génération Céline", qui démarre vendredi à Beauvais (Oise) avant Paris ce week-end puis une tournée en 2026, il a écouté les maquettes de plus de 200 chanteuses avant de retenir une vingtaine de candidates pour les castings.

"D'abord, est-ce qu'on est capable de chanter +All by myself+ ? Il y a des chansons comme ça qui sont des espèces de couperets", lance Benzi, en référence au standard d'Eric Carmen repris par Céline Dion en 1996.

Quatre chanteuses ont été sélectionnées pour interpréter des tubes en français et en anglais, tels que "On ne change pas", "I'm alive" ou "My heart will go on", le thème du "Titanic" de James Cameron. Catherine Pearson - chanteuse québecoise qui officie déjà dans le spectacle "Passion Céline" au Canada -, Magali Ponsada, Chiara Nova et Virginie Rohart unissent leurs voix, aux ressemblances troublantes avec celle de leur idole.

Plutôt que de faire incarner la star par une seule artiste, il a préféré opter pour "le fun d'une soirée" où "on raconte sa vie musicale" comme "un groupe de fans", explique le directeur de ce show produit par Richard Walter, l'un des spécialistes des "tributes" (Queen, Pink Floyd).

"Populaire" 

"Je connais bien Céline, parce que j'ai fait quatre albums avec elle, donc je sais un peu comment raconter cette histoire-là sans la trahir, sans mettre quoi que ce soit en péril", assure Erick Benzi, qui a notamment œuvré sur son album culte "D'Eux", avec Jean-Jacques Goldman.

Mais "il faut être bien conscient qu'on ne peut pas remplacer Céline: ce n'est pas qu'une des cinq meilleures chanteuses du monde - déjà ça, c'est difficile à trouver - mais c'est aussi une icône de mode, un conte de fées", s'exalte celui qui fut aussi proche de son mari et mentor René Angélil, décédé en 2016.

Céline Dion se bat depuis 2022 contre le syndrome de la personne raide, une maladie neurologique incurable.

Après quatre ans sans se produire en public, elle était réapparue à la tour Eiffel lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, pour interpréter en mondovision l'intemporel "Hymne à l'amour" d'Édith Piaf.

L'amour du public tient en partie à sa musique, "à la fois très exigeante au niveau vocal et en même temps très populaire", relève Erick Benzi.

"Tribute to Céline Dion", "Entre-D'eux", "Destin": les spectacles-hommages à la star sont légion, portés par un répertoire qui reste une valeur sûre et la demande d'un public jamais rassasié.

D'autant que son éventuel retour, en concert ou à travers un nouvel album studio, alimente les rumeurs mais reste hypothétique à ce stade.

Les fans se consolent avec l'anniversaire de l'album "D'eux", sorti il y a 30 ans avec des chansons ("Pour que tu m'aimes encore", "Je sais pas") écrites par Goldman et devenues cultes. Il est encore le disque francophone le plus vendu au monde, à environ 10 millions d'exemplaires.

"Quand je serai plus là", déclarait la chanteuse de 57 ans dans un documentaire diffusé fin août sur M6, "je pense sincèrement qu'il sera encore joué et qu'il sera encore chanté".

 


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.