Les amateurs de fitness de Djeddah transpirent avant et après le ftour

Faire de l'exercice avant l'iftar est devenu une tendance populaire de ce Ramadan parmi les hommes et les femmes, qui sont nombreux à se rendre dans les grands espaces pour profiter de ses bienfaits pour la santé. (Photo Fournie)
Faire de l'exercice avant l'iftar est devenu une tendance populaire de ce Ramadan parmi les hommes et les femmes, qui sont nombreux à se rendre dans les grands espaces pour profiter de ses bienfaits pour la santé. (Photo Fournie)
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Publié le Lundi 17 mars 2025

Les amateurs de fitness de Djeddah transpirent avant et après le ftour

  • Les habitants qui jeûnent restent fidèles à leur programme de remise en forme pendant le mois sacré
  • Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire du Ramadan parmi les hommes et les femmes

DJEDDAH: Le ramadan est une épreuve difficile pour beaucoup, car les plats sucrés, caloriques et frits de l'iftar sont très appétissants. Cependant, les adeptes du fitness à Djeddah ne se laissent pas abattre. 

De nombreux jeûneurs de Jeddah suivent leur programme de remise en forme et font du vélo, du jogging, du canoë, de la course à pied, de la boxe et d'autres activités très énergiques pour rester en bonne santé pendant le mois sacré.

Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire du Ramadan parmi les hommes et les femmes, qui sont nombreux à se rendre dans les espaces ouverts pour profiter de leurs bienfaits pour la santé. 

Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)
Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)

Tariq Abdulmajeed, 42 ans, qui marche tous les jours avant l'iftar sur le sentier Tahlia, a déclaré à Arab News : « L'un des moyens efficaces de faire de l'exercice pendant le ramadan est de marcher avant de rompre le jeûne. C'est la bonne période pour se remettre en forme.

Cela peut vraiment améliorer les capacités physiques et musculaires ainsi que la forme générale du corps. »

Nasser Al-Saadi, expert en fitness, a déclaré à Arab News que le ramadan n'était pas le moment de repousser ses limites ou d'établir des records personnels. Il a ajouté : « Vous devriez le considérer comme une période de maintien (de votre santé). Les gens devraient se ménager et ne pas faire d'entraînements intensifs, car cela pourrait nuire à leur santé. » 

L'un des moyens efficaces de faire de l'exercice pendant le ramadan est de marcher avant de rompre le jeûne. C'est la période idéale pour se remettre en forme.  Tariq Abdulmajeed, résident de Djeddah

Il a expliqué que faire de l'exercice avant l'iftar peut aider à brûler les graisses, car le corps utilise l'énergie stockée. Cependant, cela peut aussi entraîner une déshydratation.

M. Al-Saadi recommande des exercices légers tels que la marche, les étirements ou des activités de faible intensité, idéalement 30 à 60 minutes avant la rupture du jeûne. Il ajoute : « Faire de l'exercice après l'iftar est le moment idéal, car le corps est réapprovisionné en nutriments et en liquides. »

Comme de plus en plus de personnes s'entraînent dans les heures qui précèdent et suivent l'iftar, les salles de sport de Djeddah voient leur fréquentation augmenter pendant le mois sacré.

Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)
Faire une séance d'entraînement avant le repas de rupture du jeûne est devenu une tendance populaire de ce Ramadan. Beaucoup d'hommes et de femmes se rendent dans les espaces ouverts pour profiter de ses bienfaits sur la santé. (SPA)

Mahmoud Abdul Raziq, entraîneur à Ultimate Power Gym, a déclaré à Arab News : « Beaucoup de gens ont l'intention de préserver leur santé pendant le ramadan, mais ils devraient s'engager tout au long de l'année, et pas seulement pendant un mois. »

Il a été impressionné par la discipline de ses clients jeûneurs et a ajouté : « Je pense qu'ils sont en pleine possession de leurs moyens et la plupart d'entre eux semblent très déterminés à changer les choses. Ils veulent se dépasser physiquement, mentalement et spirituellement, et c'est la raison pour laquelle nous voyons de plus en plus de membres s'inscrire.

Les cours collectifs sont programmés deux heures avant et deux heures après l'iftar, ce qui est considéré comme le meilleur moment pour perdre de la graisse et gagner en masse musculaire.

Arab News a rencontré quelques personnes dans la salle de sport, et toutes avaient des objectifs : perdre l'excès de graisse corporelle, maintenir leur masse musculaire et tonifier leur corps.

La plupart d'entre eux font leur séance d'entraînement juste avant la fin du jeûne. Ils rentrent chez eux juste à temps pour l'iftar ou terminent leur jeûne à la salle de sport avec une simple datte et de l'eau.

Âgé de 34 ans, Rayan Abu Hamza a déclaré vouloir maintenir sa masse musculaire et tonifier son corps. Il a ajouté : « Depuis le début du ramadan, je viens à la salle de sport avant l'iftar, car c'est beaucoup mieux que de venir le soir, lorsque la salle est bondée et que la plupart des machines sont occupées. »

Lorsqu'on lui demande s'il est préférable de faire de l'exercice avant ou après l'iftar, Saad Al-Zahrani répond : « Pour moi, c'est avant l'iftar. Je ne me sens pas paresseux et cela me donne plus de force. »

Un autre membre, Tawfiq Hamawi, un expatrié syrien, a déclaré qu'il préférait faire de l'exercice plus tard dans la journée, ajoutant : « En raison de mes horaires de travail, il m'est impossible de venir avant l'iftar. L'idéal serait de venir deux heures après avoir mangé, car cela permet au corps de se réapprovisionner en nutriments et en liquides avant l'effort physique. »

Qu'il s'agisse de marcher en plein air, de s'inscrire à des cours collectifs ou de se rendre seul à la salle de sport, les habitants de Djeddah trouvent des moyens de concilier santé et tradition.

Pour ces habitants engagés, le ramadan n'est pas une excuse pour interrompre leur parcours de remise en forme, mais plutôt une période pour s'adapter et aller de l'avant.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Diriyah: écrin d’histoire, une exposition qui transporte les parisiens au cœur de l’Arabie Saoudite

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale. (Photo Arlette Khouri)
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  • D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle
  • Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale

PARIS: À peine franchi le seuil du Grand Palais Immersif à Paris, le visiteur de l’exposition « Diriyah : un écrin d’histoire » quitte le tumulte parisien pour se retrouver transporté au cœur de l’Arabie saoudite.
Le parcours débute par un long couloir aux murs sobres, délicatement éclairés, recouverts de tapis tissés artisanalement et ponctués de chants d’oiseaux.
À son terme, une porte massive en bois brut, sculptée selon la tradition ancestrale de Diriyah : l’immersion commence, dans une atmosphère d’apaisement et de sérénité.

D’emblée, l’exposition plonge le public dans une expérience multisensorielle. Les projections géantes des portes sculptées des maisons de la cité, décorées de pigments minéraux aux motifs simples et joyeux, rappellent le raffinement discret de l’architecture locale.
Plus loin, un salon inspiré des habitations traditionnelles accueille les visiteurs. Assis au son apaisant du oud, ils dégustent café et figues, un goûter authentique qui évoque l’hospitalité saoudienne.

L’exposition déroule ensuite une série d’images monumentales retraçant la vie quotidienne d’autrefois : cavalerie, danses, vannerie et artisanats. Mais le point d’orgue du parcours est une immersion totale d’environ quatre minutes dans les rues de Diriyah.
Le spectateur se retrouve au milieu des habitants, partagé entre marchés animés, activités agricoles et scènes de fête : une expérience surprenante, qui donne l’impression de voyager sans quitter Paris.

Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.

Cette exposition n’est pas seulement une prouesse visuelle : elle incarne l’esprit d’une cité majeure de l’histoire saoudienne. Diriyah, berceau de l’État saoudien, est en effet le lieu où la dynastie Al Saoud a vu le jour au XVIIIᵉ siècle, au sein du site d’At-Turaif.
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, At-Turaif est un ensemble exceptionnel de palais et de demeures en briques de terre crue, restaurés avec soin et visités aujourd’hui par des millions de personnes. Il permet de revivre les origines politiques et culturelles du Royaume.

Mais Diriyah ne se limite pas à son passé. Située aux portes de Riyad, elle est aujourd’hui au cœur de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, un vaste plan de développement qui fait du patrimoine et de la culture des leviers de rayonnement international.
Diriyah s’étend sur 11,7 km² et se compose de quartiers mêlant espaces résidentiels, commerciaux et culturels. Le projet de développement prévoit plus de 30 hôtels, des parcs, des zones de loisirs, ainsi que la création de 178 000 emplois.

Depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.

Parmi ses joyaux contemporains, les terrasses de Bujairi séduisent par leurs restaurants raffinés et leurs boutiques, tandis que le wadi Hanifa, une vallée verdoyante transformée en oasis moderne, invite à la promenade entre arbres nouvellement plantés, pistes cyclables et sentiers équestres.
Ce mélange de patrimoine et de modernité fait de Diriyah une destination unique, alliant mémoire historique, innovation et respect de l’environnement.

« Nous voulons que les visiteurs s’imprègnent pleinement de la vie de Diriyah, qu’ils ressentent son passé, son présent et son avenir », explique Saeed Abdulrahman Metwali, directeur général de la stratégie d’orientation touristique et du design.
Selon lui, l’expérience immersive proposée à Paris est une manière de donner un avant-goût de la richesse culturelle et humaine que Diriyah réserve à ses visiteurs : « À travers ces images, on découvre les habitants, les marchés, les maisons et l’âme de la cité. L’idée est d’offrir une perception vivante et authentique, qui incite à venir découvrir Diriyah sur place. »

Les chiffres confirment d’ailleurs cet engouement : depuis son ouverture au public en 2022, Diriyah a déjà attiré plus de trois millions de visiteurs.
L’objectif est ambitieux : en accueillir 50 millions d’ici 2030, grâce à une offre hôtelière et culturelle sans cesse enrichie.

L’exposition parisienne, de courte durée (du 12 au 14 septembre), illustre la volonté de Diriyah de s’ouvrir à l’international et témoigne de sa stratégie visant à se positionner comme un lieu mondial du tourisme culturel, où se conjuguent tradition et modernité.


Un documentaire met en lumière le patrimoine environnemental des monts Al-Arma

La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
La chaîne de montagnes Al-Arma est située dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad. (SPA)
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  • Le film présente de superbes images panoramiques des montagnes d'Al-Arma
  • Le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid

RIYAD: L'Autorité de développement de la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed a annoncé la production d'un nouveau film documentaire sur les monts Al-Arma, un point de repère environnemental situé dans la réserve royale du roi Khalid, au nord-est de Riyad.

Sami Al-Harbi, directeur de la communication de l'autorité, a déclaré que le film présente des images panoramiques époustouflantes des monts Al-Arma, ainsi que des points de vue d'experts et de chercheurs qui discutent de leur importance environnementale et historique particulière.

Il a ajouté que le film sera diffusé sur la chaîne Thaqafiya et disponible sur la plateforme Shahid.

M. Al-Harbi a déclaré que cette production médiatique s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'autorité pour sensibiliser à l'environnement et promouvoir l'écotourisme durable, conformément aux objectifs de la Saudi Vision 2030.


Rare découverte d'un tableau de Rubens que l'on croyait disparu

Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte. (AP)
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  • "C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat
  • "C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

PARIS: Un tableau du célèbre peintre Pierre Paul Rubens (1577-1640), que l'on pensait disparu depuis 1613, a été retrouvé à Paris dans un hôtel particulier, a indiqué mercredi le commissaire-priseur à l'origine de cette découverte.

"C'est un chef d'oeuvre, un Christ en croix, peint en 1613, qui avait disparu, et que j'ai retrouvé en septembre 2024 lors de l'inventaire et de la vente d'un hôtel particulier du 6e arrondissement à Paris", a précisé à l'AFP Jean-Pierre Osenat, président de la maison de vente éponyme, qui mettra le tableau aux enchères le 30 novembre.

"C'est rarissime et une découverte inouïe qui marquera ma carrière de commissaire-priseur", a-t-il ajouté.

"Il a été peint par Rubens au summum de son talent et été authentifié par le professeur Nils Büttner", spécialiste de l'art allemand, flamand et hollandais du XVe au XVIe siècle et président du Rubenianum, un organisme situé à Anvers près de l'ancienne maison-atelier de Rubens et chargé de l'étude de son oeuvre, selon M. Osenat.

"J'étais dans le jardin de Rubens et je faisais les cent pas pendant que le comité d'experts délibérait sur l'authenticité du tableau quand il m'a appelé pour me dire +Jean-Pierre on a un nouveau Rubens !+", a-t-il raconté avec émotion.

"C'est tout le début de la peinture baroque, le Christ crucifié est représenté, isolé, lumineux et se détachant vivement sur un ciel sombre et menaçant. Derrière la toile de fond rocheuse et verdoyante du Golgotha, apparait une vue montrant Jérusalem illuminée, mais apparemment sous un orage", a-t-il détaillé.

Ce tableau "est une vraie profession de foi et un sujet de prédilection pour Rubens, protestant converti au catholicisme", a poursuivi M. Osenat, précisant que l'oeuvre est dans un "très bon état" de conservation.

Sa trace a été remontée à partir d'une gravure et il a été authentifié à l'issue d'une "longue enquête et d'examens techniques comme des radiographies et l'analyse des pigments", a encore précisé le commissaire-priseur.

Si le peintre a réalisé nombre de tableaux pour l'Eglise, ce chef d'oeuvre, d'une dimension de 105,5 sur 72,5 centimètres, était probablement destiné à un collectionneur privé. Il a appartenu au peintre académique du XIXe siècle William Bouguereau puis aux propriétaires de l'hôtel particulier parisien où il été retrouvé.