FMI: Croissance économique mondiale de 3,1 % au cours des cinq prochaines années

Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient faire preuve de résistance financière à l'avenir. Reuters/Fichier
Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient faire preuve de résistance financière à l'avenir. Reuters/Fichier
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Publié le Lundi 24 mars 2025

FMI: Croissance économique mondiale de 3,1 % au cours des cinq prochaines années

  • Selon un responsable du Fonds monétaire international, la croissance économique mondiale devrait se situer en moyenne autour de 3,1 % au cours des cinq prochaines années, ce qui est inférieur au niveau de 3,7 % atteint avant la pandémie.
  • Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient à l'avenir faire preuve de résilience financière.

RIYADH : Selon un responsable du Fonds monétaire international, la croissance économique mondiale devrait se situer en moyenne autour de 3,1 % au cours des cinq prochaines années, ce qui est inférieur au niveau de 3,7 % atteint avant la pandémie.

S'exprimant lors du Forum sur le développement de la Chine à Pékin le 23 mars, Nigel Clarke, directeur général adjoint du FMI, a déclaré que la productivité totale des facteurs au niveau international, qui mesure la capacité à créer davantage de produits avec les mêmes intrants, a progressé à un rythme plus lent depuis la crise financière mondiale de 2008-09.

Les projections de croissance mondiale du FMI indiquent que les pays du Moyen-Orient devraient à l'avenir faire preuve de résilience financière.

En janvier, l'agence financière des Nations unies a déclaré que l'économie de l'Arabie saoudite devrait croître de 3,3 % en 2025 et de 4,1 % en 2026.

"La croissance mondiale est stable mais insuffisante. Notre prévision de croissance à cinq ans reste à 3,1 %, bien en deçà de la moyenne de 3,7 % enregistrée avant la pandémie", a déclaré M. Clarke.

Il a ajouté : "Les modèles de commerce et de flux de capitaux sont en train de changer. L'IA (intelligence artificielle) progresse rapidement. Le commerce n'est plus le moteur de la croissance mondiale qu'il était. Les divergences entre les pays s'accentuent. Et les gouvernements du monde entier modifient leurs priorités politiques."

M. Clarke estime que les pays devraient poursuivre les réformes structurelles afin de stimuler la productivité et de garantir la croissance à moyen terme.

Il ajoute que dans les sociétés vieillissantes, où la part de la population en âge de travailler diminue, la croissance de la productivité joue un rôle essentiel dans le maintien du niveau de vie.

"Cela s'applique également aux marchés émergents et aux économies en développement qui tentent de combler le fossé qui les sépare des pays plus riches. Pour offrir de meilleurs emplois et un niveau de vie plus élevé, ils doivent eux aussi stimuler la croissance de la productivité", a ajouté le directeur général adjoint.

Il a ajouté que cette croissance de la productivité ne pouvait être obtenue que par l'innovation, les avancées technologiques et des investissements importants dans la recherche et le développement.

Citant des études du FMI, M. Clarke a souligné que la croissance de la productivité dans les économies avancées pourrait augmenter de 0,2 point de pourcentage par an grâce à une politique hybride qui augmenterait d'un tiers les dépenses publiques de recherche et doublerait les subventions à la recherche privée.

Il a indiqué que l'IA pourrait stimuler la croissance du produit intérieur brut mondial de 0,1 à 0,8 point de pourcentage par an à moyen terme, en fonction de la manière dont elle est adoptée.

M. Clarke a également souligné la nécessité d'une meilleure allocation des ressources à l'avenir pour maintenir un bon niveau de productivité mondiale.

"Le déplacement de la main-d'œuvre et du capital vers des entreprises et des industries plus productives est depuis longtemps une source importante de croissance de la productivité globale. Lorsque les travailleurs passent de la ferme à l'usine, par exemple, leur productivité augmente considérablement. Il en va de même pour leurs revenus et leur niveau de vie, avec des retombées sur l'ensemble de l'économie", a-t-il déclaré.

Selon M. Clarke, des mesures efficaces devraient être prises pour renforcer le secteur privé et créer un environnement susceptible de l'aider à prospérer.

"Grâce à ses conseils en matière de politique, à ses prêts et au développement de ses capacités, le FMI a toujours aidé les pays à établir la stabilité macroéconomique et financière comme fondement de la croissance", a déclaré M. Clarke.

Il a ajouté qu'un nouveau conseil consultatif du FMI sur l'entrepreneuriat et la croissance a été créé pour aider les pays à développer des idées sur l'assouplissement des barrières réglementaires, l'adaptation des systèmes fiscaux et l'incitation à l'épargne à long terme pour stimuler l'innovation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".