Hajj : le ministère de la Défense saoudien assure des évacuations médicales par avion

Chaque avion est équipé de dispositifs et de fournitures semblables à ceux des unités de soins intensifs d'un hôpital. (SPA)
Chaque avion est équipé de dispositifs et de fournitures semblables à ceux des unités de soins intensifs d'un hôpital. (SPA)
Short Url
Publié le Mercredi 04 juin 2025

Hajj : le ministère de la Défense saoudien assure des évacuations médicales par avion

  • Le ministère fournira des services d’ambulance avancés pour transférer les patients en urgence depuis les lieux du Hajj
  • Ses équipes logistiques et médicales superviseront les évacuations aériennes en coordination avec le ministère de la Santé

LA MECQUE : Le ministère saoudien de la défense va déployer une flotte d'avions d'évacuation pour répondre aux urgences médicales pendant la saison du Hajj, qui débutera le 4 juin.

Le ministère assurera des services d’ambulance de pointe pour transférer les cas médicaux urgents depuis les différents sites du Hajj vers des hôpitaux à La Mecque et en dehors de la ville.

Environ 1,25 million de musulmans participent au pèlerinage cette année. Entre le 4 et le 9 juin, les pèlerins visiteront La Mecque ainsi que Mina, Mouzdalifa et le mont Arafat, des lieux saints clés du Hajj.

Les équipes logistiques et médicales du ministère superviseront les opérations d’évacuation aérienne en coordination avec le ministère de la Santé. Chaque appareil est équipé de dispositifs et de fournitures comparables à ceux des unités de soins intensifs d’un hôpital, selon l’Agence de presse saoudienne.

Stationnés à proximité des lieux saints, les avions répondront rapidement aux situations d'urgence afin de préserver la santé des pèlerins. L'annonce du ministère s'inscrit dans le cadre d'initiatives sanitaires plus larges lancées par les autorités et les entreprises saoudiennes pendant la saison du Hajj.

Lundi, les autorités saoudiennes ont également annoncé l’utilisation de drones pour livrer des médicaments et autres fournitures médicales aux patients pendant le Hajj, réduisant le temps de livraison moyen d’une heure à seulement six minutes.

Cette initiative, couvrant un réseau de plus de 136 sites, permettra de fournir plus de 2 000 types de médicaments et de produits médicaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël continuera de frapper Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah 

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l'armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes visant le mouvement libanais pro-iranien dans la banlieue de la capitale libanaise. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l'armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes visant le mouvement libanais pro-iranien dans la banlieue de la capitale libanaise. (AFP)
Short Url
  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l'armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah
  • "Il n'y aura pas de calme à Beyrouth ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'Etat d'Israël, les accords doivent être respectés, et si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l'armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes visant le mouvement libanais pro-iranien dans la banlieue de la capitale libanaise.

"Il n'y aura pas de calme à Beyrouth ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'Etat d'Israël, les accords doivent être respectés, et si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force", a déclaré M. Katz dans un communiqué.

 

 


A Reims, l'incendie d'un immeuble fait quatre morts, dont un enfant

L'immeuble où le drame s'est produit compte 11 niveaux, comportant quatre appartements chacun. (AFP)
L'immeuble où le drame s'est produit compte 11 niveaux, comportant quatre appartements chacun. (AFP)
Short Url
  • L'incendie s'est déclaré vers 00H30 au quatrième étage d'une tour d'habitation et s'est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la même source. Une personne a appelé les secours en évoquant un dégagement de fumée
  • Deux adultes gravement blessés, classés en urgence absolue, ont été transportés à l'hôpital. Douze autres personnes, enfants et adultes, ont été plus légèrement touchées

REIMS: Un incendie dans une tour d'habitation à Reims a coûté la vie à au moins quatre personnes, dont un enfant dans la nuit de jeudi et une enquête a été lancée pour établir les causes du drame.

Au moins trois adultes et un enfant sont morts et un autre enfant est toujours porté disparu, selon la préfecture de la Marne.

L'incendie s'est déclaré vers 00H30 au quatrième étage d'une tour d'habitation et s'est rapidement propagé aux étages supérieurs, notamment par la façade, selon la même source. Une personne a appelé les secours en évoquant un dégagement de fumée.

Deux adultes gravement blessés, classés en urgence absolue, ont été transportés à l'hôpital. Douze autres personnes, enfants et adultes, ont été plus légèrement touchées.

"L'incendie est terminé et les sapeurs-pompiers ont pu effectuer une reconnaissance dans l'ensemble des appartements à l'exception d'un appartement situé au quatrième étage dans lequel les dégâts et les débris sont beaucoup plus importants", a expliqué la préfecture dans un nouveau communiqué diffusé vers 7H00.

"Le bilan définitif ne sera connu qu'à l'issue de la reconnaissance des dégâts", a ajouté la préfecture.

Une journaliste de l'AFP sur place a constaté que ce quartier, Croix-Rouge, mêlant hauts immeubles et maisons dans le sud-ouest de Reims, était entièrement bouclé, l'accès à la tour sinistrée interdit par de la rubalise, sous la pluie.

L'immeuble où le drame s'est produit compte 11 niveaux, comportant quatre appartements chacun.

"Il n'y a pas d'hypothèse pour la cause de l'incendie pour l'instant", a dit le procureur de Reims François Schneider, ajoutant qu'une enquête était en cours pour la déterminer.

"Enorme courage" 

A l'aube, de nombreux véhicules de pompiers, gyrophares allumés, stationnaient encore en bas de l'immeuble, dont des fenêtres étaient entièrement noircies par l'incendie sur trois niveaux, et plus légèrement sur deux autres au-dessus.

Selon le maire de Reims Arnaud Robinet, présent sur place, des policiers nationaux qui se trouvaient dans ce quartier populaire pendant la nuit sont intervenus les premiers après le départ de feu et ont évacué des personnes "avec un énorme courage".

La préfecture a listé 15 véhicules du Sdis (Service départemental d'incendie et de secours) et 62 sapeurs-pompiers mobilisés, ainsi que 20 policiers nationaux, 20 policiers municipaux et neuf soignants du Smur.

Une quarantaine de personnes sinistrées ont été prises en charge par la Croix-Rouge dans un gymnase mis à disposition par la municipalité.

Un des habitants est revenu sur place pour récupérer les médicaments de sa femme mais il n'a pas pu accéder à l'immeuble, bloqué par les pompiers.

Un résident de l'immeuble voisin, Cyril Gasnier, a raconté à l'AFP qu'il était au téléphone avec sa mère, vers minuit, quand il a entendu des gens hurler. Il est descendu dans la rue et a confié avoir eu peur pour son logement mais a ensuite pu rentrer chez lui.

"Il était minuit-1H00, on ne dormait pas encore. J'ai entendu un petit +boum+ et après j'ai commencé à voir des flammes par le balcon de derrière", a témoigné un autre habitant de cet immeuble voisin, Jerôme Gaillard.

Fin mai, un incendie dans une maison à Attiches, dans le Nord, avait fait trois morts, un homme et deux petits garçons, tandis qu'une femme et deux autres enfants avaient réussi à échapper aux flammes avec l'aide d'une voisine.

 


Les pèlerins lapident Satan près de La Mecque, au premier jour de l'Aïd

Ce rituel reproduit symboliquement la lapidation du diable par Abraham aux trois endroits où Satan aurait tenté de le dissuader d'obéir à l'ordre de Dieu de sacrifier son fils Ismaël. (AFP)
Ce rituel reproduit symboliquement la lapidation du diable par Abraham aux trois endroits où Satan aurait tenté de le dissuader d'obéir à l'ordre de Dieu de sacrifier son fils Ismaël. (AFP)
Short Url
  • Dès l'aube, les plus de 1,6 million de pèlerins réunis dans l'ouest du royaume ont commencé à se relayer sur un site dans la vallée de Mina, située à quelques kilomètres de La Mecque, pour jeter des cailloux sur des stèles en béton symbolisant le diable
  • Ce rituel reproduit symboliquement la lapidation du diable par Abraham aux trois endroits où Satan aurait tenté de le dissuader d'obéir à l'ordre de Dieu de sacrifier son fils Ismaël

MINA: Les fidèles musulmans accomplissent vendredi en Arabie saoudite le dernier grand rituel du pèlerinage annuel, la lapidation de Satan, au premier jour de l'Aïd al-Adha, fête majeure de l'islam.

Dès l'aube, les plus de 1,6 million de pèlerins réunis dans l'ouest du royaume ont commencé à se relayer sur un site dans la vallée de Mina, située à quelques kilomètres de La Mecque, pour jeter des cailloux sur des stèles en béton symbolisant le diable.

Ce rituel reproduit symboliquement la lapidation du diable par Abraham aux trois endroits où Satan aurait tenté de le dissuader d'obéir à l'ordre de Dieu de sacrifier son fils Ismaël.

Le hajj, qui consiste en une série de rites menés sur plusieurs jours, souvent en extérieur, se déroule cette année encore sous une chaleur écrasante.

Pour éviter une répétition du drame de l'an dernier, lorsque 1.301 personnes avaient péri sous des températures ayant atteint 51,8 degrés, les autorités ont dit avoir pris de nouvelles mesures pour limiter les risques liés à la chaleur, et renforcé les contrôles pour lutter contre les pèlerins clandestins.

Selon les autorités saoudiennes, 83% des 1.301 pèlerins décédés en 2024 n'étaient pas dotés d'un permis officiel, payant et octroyé selon des quotas, qui leur aurait ouvert les infrastructures dédiées comme les bus et les tentes climatisées.

Fête du sacrifice 

Jeudi, les fidèles ont prié sur le mont Arafat, étape phare du hajj, que les autorités avaient appelé à éviter entre 10h et 16h.

Malgré une température culminant à 45 degrés, certains pèlerins n'ont pas hésité à gravir la colline sous le soleil brûlant de midi.

"C'est une journée très chaude, mais je crois en Allah", a dit Tawsif, un Indien de 44 ans, à l'AFP. "Arafat est le rêve de tout musulman".

Les pèlerins ont ensuite passé la nuit à la belle étoile à Muzdalifah, à mi-chemin entre Arafat et Mina, où ils ramassent des cailloux afin de procéder à la symbolique "lapidation du diable".

Ce rituel a viré plusieurs fois au drame, notamment en 2015 lorsqu'une bousculade gigantesque a fait 2.300 morts, la pire tragédie de l'histoire du grand pèlerinage musulman.

Depuis, le lieu a été aménagé avec des couloirs en béton et des ponts pour assurer la fluidité des mouvements de foules.

Après avoir jeté les cailloux, les fidèles retournent à La Mecque, la ville la plus sacrée de l'islam, pour un dernier tour de la Kaaba, -- structure cubique noire au cœur de la Grande Mosquée vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier -- marquant la fin du grand pèlerinage.

Ce jour coïncide avec l'Aïd al-Adha, une fête célébrée en souvenir du sacrifice qu'avait failli accomplir Abraham en voulant immoler son fils, avant que l'ange Gabriel ne lui propose in extremis de tuer un mouton à sa place, selon la tradition.

A cette occasion, les musulmans égorgent une bête, en général un mouton, et offrent une partie de la viande aux nécessiteux.